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EAN : 9782851089397
127 pages
Editions du Chêne (28/10/1998)
5/5   2 notes
Résumé :
Faïence ou porcelaine ? Saint-Cloud, Sèvres, Gien ou Chantilly ? Verre ou cristal ? 
Comment distinguer les différents services de table, identifier les époques, les marques, les signatures et les manufactures d'origine ?
Inès Heugel nous dévoile les trucs et astuces pour réaliser les meilleures affaires et se constituer une collection de vaisselle ancienne, réparer les pièces abîmées et se repérer dans la jungle des antiquités-brocantes.

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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Un petit livre délicieux que je veux relancer. Avec des pages qui remettent au goût du jour la vaisselle d'antan et que devraient adorer tous les toqués de la jatte et du saucier, tous les obnubilés du fêle et de l'égrenure, mais aussi et surtout peut-être les recycleurs d'objets et les inconditionnels des tables en fête. L'esprit de la nappe et ses anciennes félicités hantent ce petit ouvrage très illustré et bien documenté qui célèbre en marge des modes l'univers oublié des vieilles manufactures, Rouen, Lille, Sèvres et Vincennes, Marseille, Saint-Cloud, Sinceny, Saint-Amand les eaux, Moustiers, Nevers, Niderviller et Lunéville, Creil et Montereau, Limoges bien sûr, Gien, Quimper ou Sarreguemines.

Chineurs sensibles, nostalgiques ou raffinés, sauront comment identifier et remployer services à thé et à café, plats et plateaux, pelles à gâteaux, candélabres, flambeaux et chandeliers, caves à liqueur, timbales, flûtes et carafes, cruches et pichets, opalines et barbotines, rafraîchissoirs, saupoudreuses, confituriers, verseuses et crémiers démodés ou ringardisés… À côté de luxueux objets d'orfèvrerie du XVIIIe et de l'Empire et de leur profusion d'armoiries et de poinçons on apprend à dénicher aussi un « Pont aux choux » ou un biscuit ourdi au « dégourdi » bien plus discrets, une petite japonaiserie délaissé. On sourit devant l'assiette révolutionnaire, on aime imaginer faire trinquer verres de bistrot, de curistes et verres à pied. Pour être lu et vu sans urgence bien entendu.

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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Mieux qu'une gazette !
Tous les événements, petits ou grands, qui jalonnent l'actualité française ainsi que certains faits marquants se déroulant à l'étranger vont être dûment imprimés sur la faïence. N'importe quel sujet peut servir de point de départ à une série d'assiettes imprimées. Citons dans le désordre, l'indépendance de la Grèce, les voyages de Napoléon III ou la vie de Jeanne d'Arc. Tous les hommes politiques, du règne de Louis XVIII à la IIIe République, vont ainsi être représentés ou caricaturés. De même les romanciers et leurs romans ; les grandes inventions, comme celle de l'automobile, les grandes compétitions sportives, comme le Tour de France, seront également racontées en images. Et, comme si les sujets qu'apporte l'actualité ne suffisaient pas, on représentera aussi les monuments de Paris, les différents métiers, les corridas, etc. Une chanson est à la mode ? Elle est aussitôt imprimée. Quant à la rubrique jeux, devinettes, blagues et rébus, elle n'est pas la moins fournie... (p. 20)
Impressions sur assiettes
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Un palace flottant, le Normandie
Conçu en 1928 et lancé le 29 octobre 1932 à Saint-Nazaire, le paquebot Normandie a effectué sa première traversée Le Havre-New York le 29 mai 1935.
Dans les appartements de grand luxe, l'argenterie est de Puiforcat - un modèle de couvert aujourd'hui réédité. Les verres sont signés René Lalique, et les assiettes sur un modèle dessiné par Suzanne Lalique pour Haviland.
Pour la première classe, l'argenterie de Christofle (qui va fournir pour le paquebot une "ménagère" de quarante cinq mille pièces) est dessinée par Luc Lanel, les verres triangulaires à pied stable, sont créés par Daum (cinquante mille pièces en tout), et la porcelaine est imaginée par Jean Luce pour Haviland.
En classe touriste, l'argenterie est fournie par Ercuis, les verres par Daum et la porcelaine par Haviland.
Enfin, l'argenterie en troisième classe vient de chez Christofle et la verrerie de Saint-Antoine. (p. 57)
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Le pot à oille
Oille vient du mot espagnol "olla" (marmite) qui désignait un ragoût de viandes diverses. Ce mets passe d'Espagne en France à l'époque du mariage de Marie-Thérèse avec Louis XIV. Le mot glisse du contenu à son contenant, dont la première mention est faite en 1671. Le pot à oille se caractérise par sa forme ronde, ses quatre pieds et ses accessoires : un bassin (ou plat), le dormant, et une grande cuillère à ragoût. Sous le règne de Louis XIV, le pot à Oille est accompagné d'un récipient très proche mais ovale, appelé "terrine". Celle-ci est généralement pourvue de quatre pieds et d'un couvercle à graine amovible. (p. 94)
La soupière
Elle apparaît sur les tables assez tardivement - vers la fin du XVIIIe siècle -, et va détrôner le pot à oille. (p. 95)
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Jusqu'au XVIe siècIe on trouve déjà toutes sortes de verres à boire : hanaps, chopes, flûtes et verres à jambe. Le gobelet, d'abord de petite taille avec des parois épaisses et lisses, puis moulées à côtes, s'allonge en forme de chope au début du XVIe siècle. Les verres à pied sont formés d'une paraison conique décorée de filets ou de lentilles émaillées en relief, reliée au pied par un bouton ouvragé ou par un noeud. Au fil des ans, la paraison s'agrandit en une coupe profonde à décor lisse ou alvéoles, et le pied, souvent ourlé, prend une forme de disque. Au XVIIIe siècle, les jambes des verres s'épaississent et s'ornent de facettes taillées, les coupes sont délicatement gravées de fleurs et de feuillages. (p. 67)
Les types de verre
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