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Citations sur Là où naissent les nuages (55)

C'est là-bas que je me suis trouvée, là où naissent les nuages.
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"C'est très beau, très sauvage. On dit que c'est là-bas que naissent les nuages."
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"Normalement, les gamins de riches, ils sont toujours ravissants. L'argent, ça rend charmant, on le voit dans les magazines.[...]" En arrivant chez moi, j'avais terminé le troisième pain au chocolat. Dans mon estomac, un kilo de beurre s'attaquait à dissoudre mon chagrin.
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Le désastre de ma vie, ne pas aimer celle que j’étais, mes parents aussi en portaient la responsabilité. Et pas seulement à cause des gènes qu’ils ne m’avaient pas transmis. S’ils avaient été moins lumineux, ma mère surtout, peut-être qu’à l’inverse, moi, j’aurais pu l’être un peu plus. (…) Ma médiocrité était à l’aune de leur perfection.
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En quelques jours, j'avais presque oublié comment j'étais arrivée là, que ma vie à Paris tournait exclusivement autour de mes (grosses) cuisses, que je fréquentais un lycée de bourges où les seules inconnues étaient de savoir si Machine était une salope qui couchait dès le premier soir ou s'il était bien vrai que Truc, qui n'avait pourtant pas besoin de fric, dealait de la coke derrière les platanes. En même temps, on n'y pouvait pas grand-chose, de ne pas avoir les mêmes préoccupations. Tout dépendait de l'endroit où nos mères hurlaient pour nous mettre au monde. Sous le regard surmédicalisé d'un obstétricien californien. À même le sable, derrière un paravent de nattes en plein désert. Avec bonheur, résignation ou indifférence. Tout n'était qu'une question de hasard. Ils auraient pu être nous, nous aurions pu être eux. Je détestais cette pensée.
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"S’ils avaient été moins lumineux, ma mère surtout, peut-être qu’à l’inverse, moi, j’aurais pu l’être un peu plus."
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Je savais que je ne pourrais partager ce séjour avec personne d'autre qu'eux [mes parents]. Les expériences intenses sont ainsi faites : impossibles à saisir pour ceux qui ne les ont pas vécues.
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La ville [de Oulan-Bator] donnait une impression d'anarchie architecturale totale. De grands buildings flambant neufs côtoyaient de petites yourtes. Des bâtiments hérités de l'époque russe, mastodontes sinistres et délabrés, enlaidissaient la vue. On aurait dit des squats (...). Partout, des grues, des chantiers de construction, de la poussière, des matériaux entassés. L'air était chargé. Par association d'idées, je me suis mise à tousser.
Franck a commenté :
- Eh oui, il faudra t'y habituer... Et encore, en été, c'est à peu près respirable. Mais en hiver, l'air est à couper au couteau. Dans le bidonville, y a pas de merde de yack à brûler, alors la plupart des gens se chauffent en faisant griller des pneus. Je te laisse imaginer.
(p. 66-67)
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Pour eux, je n'étais qu'une bénévole parmi tant d'autres, de celles dont le visage se serait effacé quelques mois plus tard. A l'inverse, je savais qu'ils faisaient désormais partie de ma vie. Mon passage parmi eux était mon premier tatouage : indélébile.
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En Mongolie, la transition vers l'économie de marché avait été catastrophique. Désorganisé par la privation subite des subsides et débouchés commerciaux vers l'URSS, le pays s'était retrouvé à devoir gérer brutalement chômage et inflation à trois chiffres. Une succession d'hivers particulièrement rigoureux - les 'dzud'* - s'étant ajouté au désastre économique, de nombreux nomades n'avaient eu d'autres choix que de rallier [la ville de] Oulan-Bator, où ils espéraient trouver un travail qui finalement n'existerait pas. A la vitesse d'un cancer foudroyant, un immense bidonville s'était constitué aux abords de la capitale, ravagé par l'insalubrité, la violence et l'alcoolisme. (p. 29-30)
* 'dzud' : hiver très rude qui, rendant le pâturage impossible, décime le bétail
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