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Lampedusa, ses paysages somptueux. Une petite île méditerranéenne de 20 km2 où une adolescente de dix-sept ans en villégiature peut s'ennuyer ferme. Mila redoute ce mois de juillet en huis clos avec ses parents, surtout que sa mère n'est pas en forme, voilà six ans qu'elle traîne sa dépression depuis le décès du petit frère.

Lampedusa, une île italienne entre Afrique et Europe. Une première étape prometteuse vers l'occident, le point à atteindre pour les Africains qui n'ont plus rien à perdre dans leur pays, victimes de pauvreté extrême, de la guerre et/ou d'une dictature.

Une dizaine de voix dans ce récit : celle de Mila, en alternance avec celles de jeunes Erythréens âgés de quatorze à vingt-deux ans, qui fuient pour un monde meilleur, forcément meilleur, ça ne peut pas être pire : « Je le sais depuis que je suis tout petit : l'Europe, c'est la promesse d'une vie meilleure. Je suis fort, courageux. La fatigue ne me fait pas peur. Là-bas, je serai discret, laborieux, je ferai les travaux dont personne ne veut. Je serai heureux de ce qu'on me donnera. Je n'irai pas pour prendre la place de qui que ce soit. J'irai parce que je suis né au mauvais endroit. J'irai parce que j'ai envie de vivre. » (p. 167)

Le parcours de ces migrants est long, dangereux, coûteux, l'arrivée incertaine, ils risquent la mort, le retour forcé et musclé au point de départ. « (...) la décision de quitter mon pays, le passage de la frontière, le camp des réfugiés, les mois de travail à Karthoum pour financer la suite du trajet, les voyages à pied, en bus, en 4x4 ou sous les bâches d'un camion, les passeurs, le sable, la chaleur, les matraques, les soldats, le froid, les coups, l'odeur des cadavres, le sexe, l'argent, l'argent, le sexe, les coups et enfin, alors que nous avions déjà survécu à la traversée du Soudan, alors que nous pensions déjà à Tripoli, les trafiquants libyens qui avaient arrêté notre véhicule, au milieu de la mer de sable du Fezzan. » (p. 146)

Superbe roman, bouleversant et révoltant, qui m'a beaucoup appris sur la situation politique en Erythrée : « (...) service militaire forcé de 17 à 47 ans, interdiction de la presse indépendante, arrestation et torture des opposants, limitation des déplacements, contrôles d'identité systématiques, giffa, camps d'enfermement... »

L'auteur trouve le bon dosage pour intéresser le lecteur adolescent, évoquant tour à tour les tourments d'une européenne (problèmes familiaux, deuil, mal-être) et le drame de jeunes africains défavorisés dont l'avenir est bouché. le sort de ces migrants clandestins est triste à hurler, surtout si l'on pense à ce qui les attend après - exemple des centres à Calais, insertion difficile une fois installés...

En (longue) conclusion, ces mots de l'auteur : « Même s'il est très difficile de produire des chiffres exacts, on estime a minima qu'en vingt ans, plus de 13 250 clandestins sont morts aux frontières de l'Europe. » Annelise Heurtier précise avoir « situé cette fiction en 2006, afin de mettre en avant le sort particulier des migrants érythréens fuyant leur pays, non pas pour "profiter" des aides sociales des pays européens mais bien pour échapper à l'intolérable répression mise en place quelques années plus tôt en Erythrée. » (p. 232-233)
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Mila est une jeune italienne, de retour pour l'été dans la maison familiale de vacances de Lampedusa après six ans d'absence suite au décès de son tout petit frère.

Alors que ses parents tentent de se reconstruire et décident de repeindre leur habitation, l'adolescente part à la découverte de l'île. Elle cherche à échapper à la tristesse mais aussi à la culpabilité qui la ronge.

Elle rencontre Paola, une insulaire qui va lui révéler les secrets de ce lieu et les fantômes qui le hantent.

C'est par la prise de conscience de l'existence de clandestins naufragés qu'elle va accepter de voir la vie autrement...

Un roman qui entrelace la voix des clandestins africains, notamment ceux venus de l'Erythrée qui fuient une situation politique impossible, à celle de la douleur d'une adolescente emprise avec le spectre de sa vie bouleversée.

Un récit qui résonne avec l'actualité. Que faisons- nous pour ces hommes, femmes, enfants qui meurent aux frontières de l'Europe ?

Au lieu de proposer un propos moralisateur, l'auteur incite ses personnages à s'engager dans des actions à taille humaine afin de ne pas se détruire devant l'ampleur du problème.

"Faire avec l'existant. Même avec le pourri, le moche, l'injuste. Même avec la mort, la maladie, la déception. L'absence."

Ne pas fermer les yeux, agir, transmuer la souffrance, partager sont des sujets qui reviennent dans les livres d'Annelise Heurtier. Elle traite à chaque fois ces thèmes durs avec délicatesse.

La voix fluette de Mila est ce qui donne un fil au récit entrecoupé des voix meurtries, des histoires terribles des candidats obligés à l'exil. Ils sont tenus de partir coûte que coûte dans l'espoir de pouvoir vivre tout simplement.

A la manière d'une partition de musique, le texte va crescendo, à la rencontre de ces autres, marqués par la peine et la misère. S'il nous secoue, c'est intérieurement, comme un hommage à ces petites voix qui n'ont plus la force de crier. A lire !

Lien : http://www.nouveautes-jeunes..
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Lampedusa, 2006. Mila revient avec ses parents sur l'île pour passer des vacances après le deuil qui a touché sa famille six ans plus tôt. Pour elle, ce sera l'occasion de redécouvrir un des lieux heureux de son enfance mais surtout d'en apprendre plus sur elle-même.
Mais Lampedusa, c'est aussi, et malheureusement, un endroit aujourd'hui connu pour les migrants clandestins venus de la Corne de l'Afrique dont les embarcations de fortune viennent s'y échouer après un long voyage...
J'aime beaucoup les romans d'Annelise Heurtier : son écriture sensible lui permet d'aborder des sujets de société afin de faire réfléchir les ados actuels.
En donnant la voix à une dizaine de jeunes Erythréens qui fuient le régime totalitaire en place, on comprend mieux les raisons de cet exil et les difficultés auxquels ces migrants sont confrontés.
Un roman fort et bouleversant qui donne des pistes de réflexion face à un sujet d'actualité !
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C'est toujours un plaisir d'apprendre qu'Annelise Heurtier a sorti un nouveau roman. On sait d'emblée qu'on sera amené à découvrir un mode de vie différent du nôtre, un quotidien moins rose et une réalité qu'on méconnait.

Après le Népal et la Mongolie, nous partons moins loin cette fois. Au sud de l'Italie, sur l'ile de Lampedusa. Un bel endroit qui fait trop souvent la Une des médias pour des raisons sordides. Alors que Mila y retourne en vacances dans la maison paternelle, espérant que ce retour aux sources sera bénéfique pour sa famille, un nouveau drame humanitaire se prépare. Loin de cette ile paradisiaque aux paysages enchanteurs qui réconforte Mila au fur et à mesure de son séjour, huit jeunes Erythréens s'apprêtent à forcer le destin au péril de leur vie. Leurs récits personnels ponctuent celui des vacances de Mila. Si l'ambiance familiale lui semble pesante, que dire de celle du quotidien de ces jeunes gens ?

Comme à son habitude, Annelise Heurtier nous propose l'histoire d'une jeune européenne à problème et la compare à celles d'adolescents d'ailleurs. Sans porter de jugement, elle pousse le lecteur à relativiser ses petits malheurs en le confrontant aux vrais problèmes du monde. Elle ne force pas le trait, elle nous présente la vie telle qu'elle est, dans un récit subtil, émouvant et fort. Son écriture très visuelle nous permet d'imaginer avec précision tant la splendeur des paysages décrits par Mila que la misère des conditions de vie des jeunes Erythréens. Loin de pousser à la culpabilité, l'auteure suscite cependant l'émotion et la réflexion à travers un récit réaliste et juste.

Mieux ficelé que « Là où naissent les nuages », plus abouti, ce roman poignant est une réussite et devrait être lu par tous les adolescents. Après sa lecture, on ne voit plus les immigrés clandestins de la même façon.
Merci beaucoup aux éditions Casterman pour cet envoi.
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En cet été 2006, Milla, son père et sa mère débarquent sur l'île de Lampedusa. Voilà une décennie que leur maison de famille, usée par manque d'entretien, attend que les pas et les voix résonnent à nouveau sur son plancher et sous son toit. La famille italienne sort doucement de sa torpeur, les dernières années ont été dures. Leur arrivée ici annonce un regain de vitalité pour eux trois. Enfin, ils l'espèrent. La traversée est longue pour chacun d'eux. À l'origine de celle-ci, un drame. La disparition mortelle du frère de Milla, Manuele, encore bébé. Une tragédie qui a faillit en appeler une autre avec la tentative de suicide de sa mère.
À dix-sept ans, Milla avance dans la vie avec pour compagnie la mélancolie et la colère mêlées. Entre une mère fragile émotionnellement, un père impuissant et faible, et le souvenir flou d'un petit frère, l'adolescente s'est repliée sur elle-même. La communication entre elle et ses parents est rare. La tendresse a déserté le foyer pour laisser la place à l'amertume.
En venant sur l'île, les parents comptent refaire les peintures de la maison. le symbole d'un renouveau ? Milla, comme à son habitude, s'échappe. Elle récupère un vélo, et se met à sillonner l'île. Sa rencontre avec Paola, une jeune femme belle, lumineuse, avec la tête sur les épaules va bouleverser son existence.
Paola va réussir à extérioriser sa peine et lui apprendre à regarder autour d'elle. Elle va lui montrer d'abord la beauté de la nature environnante puis elle va lui parler des migrants venant d'Érythrée, de Lybie, d'Éthiopie, du Soudan... qui frôlent l'île dans de frêles embarcations serrés les uns contre les autres, pour se rendre en Europe. Des clandestins. Des hommes, des femmes, des enfants, privés de liberté traversent la mer méditerranée le coeur plein d'espoir, mais le corps criant famine. Elle va lui raconter aussi le courage de certains habitants de Lampedusa qui viennent au secours de ces bateaux de fortune, enfreignant la loi.
Milla ouvre alors grand les yeux qu'elle avait baissés depuis si longtemps, quittant définitivement le refuge dans lequel elle s'était recroquevillée pour rejoindre celui doux et chaud qu'on appelle le foyer, sa famille. Et porte désormais son regard sur autrui, sur ceux qui sont en quête d'un refuge, justement...
Avec intelligence et habileté, l'auteure aborde un sujet lourd, terrible, et toujours d'actualité : l'immigration clandestine. Par le truchement du mal être d'une adolescente, elle constelle le roman de plusieurs récits de jeunes hommes et de jeunes femmes en partance pour l'Europe : Amir, Meloata, Meron, Amanuel et d'autres expriment leurs sentiments, leurs peurs, leurs souffrances, et leur espoir d'accéder enfin à la liberté.
L'écriture est saisissante de réalisme, tour à tour émouvante, percutante et tendre. Aucun apitoiement. On perçoit le travail documentaire qui a été mené pour approcher la vérité. Un roman fort.
Lien : https://lesmotsdelafin.wordp..
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Mila, jeune romaine de 17 ans, retourne, le temps d'un été, à Lampedusa, l'île où elle passait ses vacances enfant. Elle n'y avait pas remis les pieds depuis six ans. La maison familiale, la Pointe des Orangers, est toujours là. La famille est toujours là. Seul n'est plus là, le petit frère de Mila, mort d'une méningite alors qu'il était bébé.
La seule chose qu'elle redoute : passer quatre semaines avec ses parents, parce que juillet est depuis un mois funeste. "Depuis que Manuele était mort, c'était toujours la même chose : où qu'ils soient, Mila avait toujours l'impressionque son père cherchait à remplir le temps, de manière tellement désespérée que c'en était presque comique." La seule solution pour Mila d'échapper à l'ambiance morbide est de trouver un vélo est de partir explorer l'île. Gina, sa tante, va réaliser son voeu et lui prêter une vieille bicyclette Bianchi, d'un vert un brin kitch.
Sa mystérieuse cousine Paola, étudiante au visage de Madone, lui révèlera les secrets de Lampedusa, île paradisiaque, surnommée l'île du Salut.

Les aventures de Mila et De Paola sont entrecoupées, au fil de la lecture, par huit voix, venant de l'autre côté de la Méditerranée, d'Erythrée plus précisément. Les voix de jeunes de leur âge, qui décrivent le calvaire de leur vie dans leur pays natal et leur espoir de trouver une existence plus humaine en Europe. Prendre tous les risques, quitte à le payer de sa vie, ce sera toujours mieux que vivre en Erythrée. Ces huit voix, nous les retrouveront embarquées dans un Zodiaque pour une traversée de l'Enfer.

La narration joue sur le contraste entre la douceur de vivre qui émane de Lampedusa, avec son soleil, ses plages de rêve, le bleu du ciel, les fleurs partout, la langueur des habitants et l'horreur décrite par les Erythréens. Mila a une histoire familiale compliquée depuis la mort de son petit frère, une famille brisée et figée dans la douleur. Elle cherche en Lampedusa un refuge et un espoir d'un futur plus serein. Les migrants Erythréens portent cet espoir en eux également. le lien entre les deux histoires est de cet ordre : Lampedusa, l'île du Salut, l'île des refuges.

C'est l'énigmatique Paola à la beauté quasi mystique, qui révèlera à Mila la face cachée de cette île italienne aux confins de l'Europe : l'île des migrants clandestins, fuyant un véritable camp de travail forcé dans leur pays. Une véritable gifle pour Mila, la gifle qui l'aidera à grandir, surtout quand elle apprendra par la bouche de sa cousine qu'une loi votée en 2006 (la loi Bossi-Fini) a opéré "un durcissement des conditions d'accueil des migrants en Italie". Une loi qui a "conduit à la mise en place de poursuites judiciaires pour toute personne, notamment les pêcheurs qui, recueillant un migrant, se retrouve de fait complice d'immigration illégale".

Un roman magnifiquement écrit, qu'on ne lâche plus, sur un sujet d'actualité, comme souvent avec Annelise Heurtier. On se laisse porter facilement par la poésie de Lampedusa, on est tenu en haleine par les voix des migrants et horrifié par leur condition. Une lecture où l'on ne s'ennuie pas une minute et où l'on finit outré par la loi votée par le gouvernement Berlusconi de l'époque. Heureusement, un livre qui porte l'espoir dans les dernières pages.

Une lecture que j'ai apprécié même si mon horizon d'attente était un peu différent : je m'attendais à un récit davantage centré sur les conditions de vie des migrants survivants à Lampedusa, sur l'accueil réservé, le récit d'une rencontre, ce genre de choses-là.

En tout cas, un roman qui a le mérite de rappeler l'horrible réalité des migrants fuyant leur pays : s'ils fuient, c'est pour tenter de sauver leur vie, pas pour ""profiter" des aides sociales des pays européens", comme le dit très bien l'auteur à la fin du livre. Annelise Heurtier rappelle également que la loi Bossi-Fini "entre en contradiction avec plusieurs textes internationaux tels que la Convention des Nations unies sur les réfugiés", entre autres.
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En 2006, la jeune Mila vient passer quelques semaines avec ses parents sur l'île de Lampedusa, dans sa maison d'enfance qu'elle n'a pas revue depuis sept ans – elle avait alors dix ans. Ce retour ne lui rappelle pas seulement de bons souvenirs, il ré-ouvre aussi les plaies occasionnées par de tragiques événements familiaux.
L'histoire de Mila est entrecoupée de courts récits d'Erythréens subissant la dictature en place et prêts à tout pour quitter cet enfer. Lampedusa est précisément un lieu de passage dans leur exode.
Une rencontre entre ces deux mondes semble se dessiner.
Que cette rencontre se produise, ou non, à travers les personnages mêmes du livre n'a que peu d'importance. En effet le roman met leurs vies en parallèle assez longtemps pour faire percevoir les décalages que l'auteur a voulu mettre en évidence.

L'histoire de Mila est crédible, poignante, et racontée avec finesse (davantage que celle de l'adolescente dans "Là où naissent les nuages" de la même auteur, que j'avais aussi apprécié).
Les récits d'Africains sont encore plus bouleversants mais je les ai trouvés moins agréables à lire. Certainement parce que leurs vies semblent plus désespérées que celle de Mila. Probablement aussi parce que je m'identifiais moins facilement à eux qu'à la jeune Italienne. Mais peut-être également parce que ces voix sont plus dérangeantes pour l'occidental que je suis ?

Une note de l'auteur de deux pages en fin d'ouvrage rappelle le contexte historique. Même si aujourd'hui les Erythréens, ou leurs cadavres, ne sont plus ceux qui échouent le plus sur nos côtes européennes, le propos général reste malheureusement d'actualité…

Cet ouvrage destiné à un public adolescent invite aussi les adultes à réfléchir, et je le recommande donc pour tous, à partir de quinze ans.
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Refuges, ce livre d'Annelise Heurtier, raconte les vacances de Mila avec ses parents sur l’île de Lampedusa. Mais la vie avec ses parents n'a plus jamais été la même depuis la mort de son petit frère Manuel. Dans ce roman, il y a aussi plusieurs petits témoignages de migrants qui racontent comment ils ont fait pour fuir l'Erythré pour éviter le Sawa (service militaire obligatoire qui dure 10 ans). Ce livre se passe dans un cadre réaliste. J’ai plutôt aimé ce livre car il nous montre la vie ailleurs que chez nous, la misère, la terreur... Ce qui nous fait ressentir beaucoup d'émotions.
Antoine
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Mila va en vacances avec ses parents à Lampedusa. La jeune fille se pose des questions sur la tournure que prend sa vie, sur le comportement de ses parents depuis la mort de son jeune frère, Manuele. Autour de son récit, d'autres personnages racontent leur histoire, des enfants d'Erythrée qui tentent de fuir le pays.
Refuges aborde un sujet difficile : la clandestinité. L'auteure se met à la place d'enfants, nous décrivant la souffrance qu'ils vivent chaque jour, nous exposant les raisons qui les poussent à fuir le pays : service militaire imposé, arrestation abusive, tortures, limitation des déplacements... Autant d'afflictions qui, à côté de celles de Mila, prennent une connotation différente.
Un récit fort, une leçon de courage et de conviction d'enfants prêts à tous pour une liberté, un avenir, un refuge.....
Lien : http://sariahlit.blogspot.fr..
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Lampedusa, un paradis pour les touristes, terre du Salut. Mila y a passé ses premières années en vacances estivales, lieu qui pour sa famille était signe de plénitude, rencontres familiales, jusqu'au jour où un drame familial a touché cette famille unie et tranquille. 6 ans après, ils y retournent, mais mila appréhende de rester enfermer, alors elle décide de partir à l'aventure, visiter, découvrir des endroits insolites, et elle le fera petit à petit en compagnie De Paola.
Parallèlement, se dessine le destin de clandestins qui veulent fuir l'Erythrée, où la torture, les camps militaires, l'interdiction de la presse indépendante, les arrestations sont la vie quotidienne de ces gens. On suit, au fil du roman, leur tragédie, à travers le regard de plusieurs personnes. Un roman qui ne laisse pas indifférent, et qui met le doigt sur cette tragique actualité des réfugiés qui par la Méditerranée transitent (lorsqu'ils y arrivent ...) et qui espèrent arriver en Angleterre.
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