Nos représentations
L’une des prémisses est que la « réalité », loin d’exister indépendamment de nous, est le produit de nos propres perceptions. Cette « réalité » n’est que « notre réalité » et dépend d’une façon importante de la structure du langage que nous utilisons. Notre vocabulaire, les mots que nous utilisons, prédéterminent nos perceptions, nos raisonnement, nos émotions, nos sentiments et, également nos rapports avec autrui.
Le monde n’existe que comme nous le percevons. La représentation que nous nous en faisons est notre représentation.
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En prenant l’homme-comme un tout-vivant-dans-son-environnement, la Sémantique Générale nous aide à devenir plus lucides, plus harmonieux, plus cohérents dans nos prises de décisions. En nous proposant de questionner nos modèles et d’en intégrer de nouveaux, elle permet une réflexion approfondie, non-aristotélicienne, sur nos « sentiments », autant et en même temps que sur nos « raisonnements », notre « intuition » et nos « logiques ».
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Les mots ne sont que des symboles. C’est de nous-mêmes qu’en émerge le sens. Les mots changent de signification selon le contexte dans lequel ils sont entendu. Et chacun de nous a sa propre perception du contexte.
C’est l’ensemble attitude-croyance-valeur-prémisses, etc. qui donne une signification au mot.
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Rappelons-nous que l’homme est indivisible. Nos pensées, nos sentiments, nos émotions, nos ressentis, etc., ne sont qu’un même et unique ensemble qui détermine une orientation globale.
Communiquer c’est tenir compte de cet ensemble, tant pour soi que pour l’autre.
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