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EAN : 9782280352949
416 pages
Mosaic (08/06/2016)
2.85/5   62 notes
Résumé :
C’est l’histoire d’un couple où l’un aime et l’autre pas.
C’est l’histoire de Homer, honnête mineur de Virginie et d’Elsie, sa jeune épouse aux rêves déçus.
Mais qui est donc Albert ?
Un alligator. Un cadeau de mariage qu’Elsie a reçu du grand amour de sa vie quand elle s’est résignée à épouser Homer. Une bête facétieuse et un peu cruelle, qui s’interpose sans cesse entre elle et son mari.
Que fait Albert sur la banquette arrière ?
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Critiques, Analyses et Avis (43) Voir plus Ajouter une critique
2,85

sur 62 notes
Le titre étrange et le côté road-book du résumé m'avaient incitée à participer à cette masse critique privilégiée. Quand, à la réception du livre, j'ai vu le bandeau où l'auteur du "fakir Ikea" clamait avoir adoré "Albert sur la banquette arrière", je me suis dit "aïe aïe aïe". Je n'ai pas lu le "fakir Ikea" mais je le rapproche de toute cette mouvance de feel-good-books, comédies prétendument décalées et rafraîchissantes. Une précédente masse critique privilégiée m'avait fourni l'occasion de découvrir ce registre avec "l'assassin qui rêvait d'une place au paradis" que j'avais détesté au plus haut point. C'est donc très méfiante et en moonwalk que je me suis lancée dans la lecture du roman de Homer hickam.

"Albert sur la banquette arrière" ne va pas me réconcilier avec ce genre de romans. Je crois que je l'ai encore plus détesté que "l'assassin...". Pourtant "Albert..." est un peu moins mal écrit que le roman de Jonas Jonasson et le contexte m'attirait d'avantage. Oui, mais voilà, Homer Hickam ne sait tout simplement pas raconter une histoire. J'ai été plusieurs fois tentée d'abandonner ma lecture mais par respect pour Babelio et l'éditeur Mosaic qui m'ont permis de lire ce roman gracieusement j'ai tenu à aller au bout. Et le voyage fut long, très long !

Au cours de leur périple, les héros, Homer et Elsie, vont vivre bien des péripéties, croiser la route de braqueurs, de syndicalistes, de contrebandiers d'alcool, ils vont devenir champion de base-ball et garde-côte pour lui, infirmière et gérante de pension familiale pour elle, ils vont faire les acteurs, se trouver coincés dans un ouragan, le tout accompagnés d'un alligator et d'un coq. Ce qui aurait dû à une aventure burlesque trépidante et absurde allant à 100 à l'heure se révèle un récit d'une mollesse impressionnante provoquant un ennui abyssal.

De plus, le roman pourrait se passer dans les années 60 ou 80 que ça ne changerait rien, le contexte de la grande dépression n'est pas vraiment utilisée si ce n'est au cours du passage avec les ouvriers grévistes ; passage que j'ai envie d'appeler "le chapitre foutage de gueule qui fout un peu la gerbe à qui a un minimum de conscience sociale. Pour résumer, on a dans ce chapitre un patron faisant appel à des casseurs de grève et à des gros bras face à ses employés réclamant plus de sécurité et de meilleurs salaires. Mais en fait, il n'est pas si méchant que ça, il ne savait pas qu'il fallait bien traiter ses ouvriers. le happy end de cet épisode c'est que les grévistes acceptent de reprendre le travail avec une baisse de salaire mais avec la promesse d'une augmentation dès que l'entreprise irait mieux. Ce passage ravirait le Medef !

Ajoutez à ces péripéties inintéressantes des dialogues insipides d'une indigence totale.
Quant aux personnages, ils ne sont pas plus réussis. Ils sont caractérisés à la truelle, fadasses, sans épaisseur et n'ont aucun arc transformationnel. Elsie est détestable, odieuse, ne cesse de râler et de reprocher à son mari de n'être "qu'un mineur de charbon". Et tout d'un coup, sans que l'on comprenne pourquoi ni comment, dans le dernier chapitre, elle devient la gentille petite femme à son petit mari chéri. Homer, envers qui, tout au long du roman, on ne ressent qu'une indifférence polie a fini par susciter ma détestation. en fait, celui qui n'était qu'un falot sans caractère, épris d'une emmerdeuse se révèle un gros con qui ne rêvait que d'une bobonne qui s'assiérait sur ses ambitions pour se mettre aux fourneaux et lui pondre des mioches. Les féministes apprécieront.

Bref, tout ça est affligeant !
Pour les dialogues qui balancent, je garde Lansdale. Pour la dinguerie des situations, je garde Dorsey. Et je tire un trait définitif sur tous ces feel-bad-books.

Challenge Multi-défis 2016 - 38 (un livre d'un genre que vous détestez)
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Il y 'a des gens qui cherchent partout des Mirza ♫, des Youki ♫, des Rantanplan, des Milou ; Homer et Elsie ne cherchent pas Albert , et pour cause, il est sur la banquette arrière .
Il y a des êtres qui "adoptent un mec.com ", des chiens , des chats , des trente millions d'amis... Homer et Elsie n'ont rien adopté du tout, on leur a offert Albert , en cadeau de mariage .
Vous dire qu' Homer est enchanté par ce cadeau serait mentir . Car ce cadeau est encombrant , premièrement parce qu' Albert est un alligator et qu'il grandit et deuxièmement parce que ce cadeau vient du premier (et unique !) amour d'Elsie : Buddy .
Homer aimerait bien , accessoirement (!), qu'Elsie se souvienne que c'est avec lui qu'elle est mariée . D 'ailleurs, ce serait mieux aussi si elle l'aimait ...
Alors, parce que cette fois "s'en est trop!", Albert pose un ultimatum à Elsie. C'est lui ou Albert ! L'alligator devra rejoindre sa région d'origine , la Floride ...Et les voilà partis en voiture tous les trois , traversant l'Amérique des années 1930 , la grande Dépression, un tournage de film, les rencontres avec 2 écrivains célèbres, une échappée en bateau et une autre en avion ...
Mais c'est aussi parti pour le complétement "barré", le loufoque, l' invraisemblable et le carrément à l'ouest ... Car l'auteur mélange les souvenirs de ses parents (les véritables Homer et Elsie), avec de l'invention pure .
Ce voyage conté ,aurait pu être une énorme partie de plaisir et de sourires mais m'a ennuyé plus d'une fois. Je n'ai pas adhéré au grain de folie de l'auteur et me suis méfiée dés que j'ai vu le bandeau publicitaire sur la couverture :"recommandé par Puértolas (que je n'apprécie pas pour les mêmes raisons ...)
Je n'ai pas "cru" à ce couple , dont les ressorts psychologiques sont si superficiellement abordés par l'auteur : Elsie, parce que j'ai eu envie de la claquer tout du long, pour son égocentrisme, son entêtement , sa bêtise et son "mari -carpette", aveuglé par l'amour .
Je n'ai pas adhéré une seule seconde à la personnalité d'Albert bien trop gentil pour un alligator . [ Je signale au passage que ces bestioles bouffent même leurs petits ...Je hais les reptiles ...Qu'Albert me pardonne ! Surtout qu'il me pardonne !!!! "PAS BOUGER " LE CROCO !!!
Reste une jolie idée (qui aurait été plus intéressante si l'auteur s'était concentré sur l'aspect historique des années 30), une TRES jolie couverture , et un titre intriguant .

Je remercie Babélio et les éditions Mosaïc (qui n'en finissent plus de me surprendre par leurs choix éditoriaux audacieux et diversifiés ) , pour ce cadeau d'été .

Ps: je les remercie aussi , [ BEAUCOUP!] , pour ne pas avoir ajouté au cadeau qu'était ce roman , un cousin d'Albert grandeur nature ...Les Albert , je les tolère près de moi, en bonbons gélatineux uniquement ...
[ Love à tous les trente millions d'amis dans leur habitat naturel ...]
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Me voilà grandement désappointée, assez déçue et embarrassée…

Un fils qui raconte avec décalage et humour, l'histoire assez loufoque et romanesque de ses parents avait tout pour me plaire. Un périple animé par d'étonnantes rencontres (Steinbeck, rien de moins !) en compagnie d'Albert, un alligator.
Je suis encore sous le charme d'En attendant Bojangles d'Olivier Bourdeaut qui lui aussi raconte l'histoire d'amour hors du commun de ses parents et de la présence incongrue de Mademoiselle Superfétatoire, un grand oiseau exotique et je m'attendais à retrouver le même plaisir jubilatoire à la lecture de ce roman, mais je dois avouer en toute sincérité, que je suis restée complètement hermétique aux aventures d'Albert sur la banquette arrière. Dès les premières pages, j'ai ressenti un profond ennui, je trouve que le livre manque de fond et de style, que les situations semblent trop fabriquées et tournent en rond. Quant aux nombreux dialogues, ils sont consternants…
Cela ressemble à un grand malentendu pour moi, mais je comprends que ce roman puisse trouver son public, le faire sourire et l'émouvoir…
Je remercie Mosaïc les éditions Albin Michel et Babelio pour ce partenariat.

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Avant toute chose, je remercie Babélio et l'éditeur Mosaic pour cet envoi.
J'avais envie d'un roman décalé, bourré de fantaisie, voire d'un livre complètement déjanté....et bien c'est carrément raté.
J'ai commencé la lecture pleine d'enthousiasme, et au bout d'une dizaine de pages, je soufflais déjà de déception et d'ennui.
C'est à se demander comment l'auteur a réussi à écrire un roman si barbant avec une idée pourtant originale et drôle au départ, c'est presque un tour de force à ce niveau-là.
On a un homme amoureux de sa femme, une femme qui elle, est amoureuse de son ex, et un alligator couché sur leur banquette arrière, et à partir de là, l'auteur nous énonce une avalanche de péripéties, de situations incroyables et de rencontres improbables, le tout, sur un ton morne et sans humour.
Question psychologie, passez votre chemin, les personnages sont creux, fades et pas très intéressants.
Question style, bah, ce n'est guère mieux, c'est lourd et plat, mais plat...
J'ai essayé tant bien que mal de poursuivre mais je dois avouer que je n'ai pas dépassé la moitié de ce roman malgré ma volonté farouche de le terminer.
Alors, si vous êtes un fervent défenseur de la lecture du regretté annuaire téléphonique comme distraction de vacances, peut-être que ce catalogue de situations ubuesques vous plaira, moi, j'ai baillé, j'ai râlé, j'ai re-baillé et comme je ne suis pas maso, que je n'ai pas envie de me saboter les soirées et qu'il y a des tas d'autres livres qui m'attendent, j'ai finalement laissé tomber sans regret Elsie, Homer et leur bestiole couchée sur la banquette arrière.
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Pour attirer le chaland, rien de tel qu'un titre accrocheur, un pitch inattendu, une histoire loufoque, des pérégrinations à tiroir. Si le bandeau en couverture précise "recommandé par Puertolas", on peut s'attendre au pire!
En ce qui me concerne, cet alligator peut parfaitement aller retrouver les écureuils de Central Park et le fakir enfermé dans son armoire bon marché, son sort m'a laissée totalement indifférente. Qu'on en fasse des sacs à main tape à l'oeil pour la famille Kardashian ou des portefeuilles pour maffiosi, peut me chaut.
On est loin de l'écriture grinçante de John Fante ou de la fantaisie onirique de Brautigan.
Oubliez les tribulations d'Albert et mettez dans vos valises Mon chien Stupide, ou Un Privé à Babylone, à la rigueur les Aventures de Mimi Cracra, ou le Roman de la Momie. Je ne saurais trop vous conseiller Voyages avec un âne dans les Cévennes, un vrai bonheur, ou le Quatuor d'Alexandrie, un pur chef d'oeuvre.....Bref, soyez perspicaces, avertis, rusés, curieux, n'allez pas en Floride gazouiller sous les palétuviers, c'est plein de moustiques.
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Citations et extraits (28) Voir plus Ajouter une citation
Albert n'avait que deux ans mais mesurait déjà un mètrevingt, [...].Son épiderme était couvert de fines écailles vert olive et rayé de bandes jaunâtres qui- d'après ce même livre- disparaîtraient avec le temps . Une petite crête se dressait le long de son dos et courait jusqu'au bout de la queue . Son ventre était doux et blanc comme de la crème . Son regard expressif et doré devenait rouge et hypnotique une fois la nuit tombée . Dans le prolongement de sa tête au dessin prononcé , un long museau était couronné de deux narines qui lui permettait de respirer lorsqu'il était à fleur d'eau . Il possédait enfin une adorable mâchoire inférieure , hérissée de belles dents blanches bien alignées . Elsie n'avait aucun doute quant au fait qu'Albert était le plus bel alligator que la terre ait jamais porté .
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- Qu'est-il arrivé à votre bras ?
- Je suis tombé par la fenêtre de la chambre de Mme Trammel . J'y effectuais une visite nocturne , si vous voyez ce que je veux dire . [...] , c'est Dilly Trammel. Il m'a tiré dessus pendant que je m'enfuyais . [...]
Avec Trudy, on l'a entendu rentrer tard dans la nuit , une heure avant l'horaire prévu , mais il a contourné la maison et m'a attendu , pistolet au poing , pendant que je me démenais pour ne pas me faire prendre et sauver ainsi l'honneur de sa femme . Je vous le demande , comment quelqu'un peut-il s'abaisser à tirer sur un homme qui agit de façon si noble ?
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- Excusez-moi, comment s'appelle cette ville ? lui demanda Homer .
L'homme ôta respectueusement son chapeau .
- Tragédie , mon bon ami . Un chef-lieu situé à mi-chemin entre Désespoir et Découragement .
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- Parfois, nous devons accomplir certaines choses qui n'ont en apparence aucun sens mais qui, en fait, en ont énormément. [...]
- [...]
- [...] Ainsi va le destin ! Il nous emmène dans des directions étranges qui nous en apprennent non seulement sur la vie, mais aussi sur son but véritable. [...]
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- D'après moi , fuir les problèmes au lieu de les affronter n'est jamais une solution .
- Voilà qui est bien dit ! Peut-être vous emprunterai-je cette citation ...
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