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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Vous le savez j'aime énormément Keigo Higashino. Pour moi c'est le maître de la subtilité, de la patience, de l'enquête au pas à pas et c'est ce que j'ai retrouvé dans "Les doigts rouges".
Une famille qui aurait pu être normale mais qui nous apparaît totalement dysfonctionnelle est au coeur de cette intrigue lorsqu'une petite fille de leur quartier est retrouvé morte dans leur jardin. Cette famille, composée du père qui comme beaucoup de japonais, est assez absent de la vie familiale, qui travaille beaucoup et surtout qui semble avoir peu d'intérêt pour les activités domestiques . Sa femme, détestable personnage, qui ne vit que pour son fils adolescent, qui serait prête à tout pour lui éviter l'opprobre et contribuer à sa réussite sociale mais surtout, qui ne semble plus être capable de faire la part des choses. Et ce fils, cet ado meurtrier de la petite fille (je ne divulgue rien car nous le savons dès la première page), véritable hikikomori en puissance, atteint de ce trouble de conduite qui l'isole et le retranche d'une vie normale. Et tout ce beau monde vit dans la maison de la grand-mère paternelle, avec la grand-mère qui semble perdre de ses facultés cognitives assez rapidement.
Avec "Les doigts rouges" on porte la réflexion aux limites du : Jusqu'où sommes-nous prêts à aller, que, qui , quoi serions-nous prêts à sacrifier pour sauver notre enfant meurtrier?
Plus qu'une enquête policière, Higashino nous livre une étude sociétale par le biais de ce portrait familial. Rien n'est laissé au hasard: les liens qui unissent les époux; les relations parentales avec les enfants; les problèmes engendrés par le vieillissement de la population ; la filiation; la fratrie, la sénilité, l'acceptation, le respect. Tout y passe et tout nous est raconté avec ce ton sans jugement mais toujours avec l'oeil acéré de l'observateur avisé et intelligent.
J'ai lu "Les doigts rouges" avec beaucoup d'intérêt et ce titre ajoute encore à la réflexion sur toute la complexité des liens familiaux, thème fort s'il en est un.
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Avec une femme autoritaire, un fils accro aux jeux vidéo et une mère atteinte de démence sénile, le foyer d'Akio Maehara n'est pas exactement le havre de paix que tout salaryman est en droit d'espérer en quittant son travail. Aussi l'homme a tendance à s'attarder au bureau et à terminer sa journée dans un bar avant d'affronter le pénible retour à la maison. Pourtant, quand un soir, son épouse l'appelle presqu'en larmes pour lui demander de rentrer le plus vite possible, Akio s'exécute, inquiet de cette attitude inhabituelle. Chez lui, il découvre, horrifié, le cadavre d'une petite fille dans son jardin. Alors qu'il veut appeler la police, sa femme l'en empêche, prête à tout pour protéger le meurtrier qui n'est autre que leur fils. Convaincu par ses arguments, il se débarrasse du corps et élabore un plan pour tromper la police. Mais l'inspecteur Kyôchirô Kaga n'est pas homme à s'en laisser conter. Doté d'un flair infaillible et d'un sens inné de l'observation, il focalise son enquête sur la famille Maehara, sous l'oeil admiratif de son cousin, nouvelle recrue de la police métropolitaine de Tokyo. Les deux hommes ne sont pas proches et si Matsumiya reconnaît les qualités de policier de son cousin, il ne peut s'empêcher de lui en vouloir de ne pas rendre visite à son père qui se meurt seul dans un hôpital.

Plutôt habitué aux pavés, Keigo Higashino est ici plus concentré. Plus concentré sur le sujet central de son polar : la famille japonaise et sa déliquescence.
L'enfant-roi n'a aucun sens des responsabilités et se décharge entièrement sur ses parents qui doivent gérer ses erreurs. Lui, passe son temps devant un écran et ne communique que pour réclamer à manger. Habitué à recevoir sans jamais donner, à voir ses moindres désirs comblés, il se met en rage à la moindre contrariété et ne connaît ni la gratitude ni le respect. La mère ne vit que pour son enfant, le couve, le protège, devance ses désirs, excuse ses faux pas. le père est tout juste bon à faire bouillir la marmite. Il ne prend aucune décision, s'efface derrière le caractère affirmé de sa femme. Quant à sa propre mère, elle n'est qu'un fardeau. le modèle qui voulait que les enfants s'occupent de leurs parents avec déférence est piétiné par l'envie d'être libre, de vivre sa vie sans s'encombrer d'un parent vieillissant et source potentielle de conflits dans le couple. On frémit d'horreur en côtoyant cette famille qui perd tout sens des valeurs, confrontés à un fils qu'ils aiment mais qu'ils ont fini par craindre. Leur plan pour le sauver est mis à mal par un policier suffisamment expérimenté et observateur pour voir derrière les apparences, débusquer les petits secrets et décortiquer la psychologie de ses suspects.
S'il n'y aucun suspense, aucune effusion de sang ou course poursuite haletante, la tension est bel et bien palpable tout au long de ce roman qui comme tous les précédents est complexe, passionnant et donne à réfléchir. Chez Hishigano, rien n'est jamais tout noir ou tout blanc. Et c'est le cas ici aussi. Car même si les Maehara semblent odieux de prime abord, ils n'en sont pas moins humains, partagés entre dégoût et amour, et on s'attriste de les voir se débattre dans leurs mensonges, leurs vaines tentatives pour sauver les apparences, leur désir viscéral de protéger leur fils et son avenir. Alors odieux oui, mais jusqu'où est-on prêt à aller pour sauver la chair de sa chair ? A méditer.
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Une petite fille est tuée par Naomi, le fils de 14 ans d'Akio et Yaeko Maehara. Pas de suspense côté coupable puisque le lecteur le connaît dès le début.
Cette famille ordinaire vit avec la mère d'Akio, veuve, dont la soeur de celui-ci s'occupe. Deux policiers, Kaga Kyoichiro et son jeune cousin, vont enquêter sur ce meurtre. Les soupçons se rapprochant, les parents tenteront d'élaborer toutes sortes de stratagèmes pour couvrir leur fils meurtrier.
Voici pour la brève présentation des principaux protagonistes de ce roman.

Une mère de famille détestable, un adolescent épouvantable et un père faible et lâche, l'auteur nous fait pénétrer dans la société japonaise à travers la famille. Je ne suis pas du tout familiarisée avec celle-ci, mais j'ai apprécié de découvrir cette facette. Les rapports des enfants envers leurs parents âgés, des gens entre eux, le "qu'en dira-t-on", l'acceptation de la vieillesse, de la maladie, de la sénilité, et la grande question : jusqu'où est-on prêt à aller pour protéger son enfant ? ... sont des thèmes abordés dans ce livre. Il y a toute une réflexion sur la complexité des liens familiaux très intéressante.

Un thriller psychologique court (237 pages), resserré, qu'on lit d'une traite une fois familiarisé avec les prénoms japonais. C'est d'une efficacité redoutable. La descente aux enfers programmée d'une famille dysfonctionnelle en décomposition.
Une belle découverte pour ma part.

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Famille en décomposition
Maeha Akio préfère traîner au bureau plutôt que de retourner chez lui. Un jour pourtant, il reçoit un appel de détresse de son épouse Yaeko qui le convainc de rentrer immédiatement. Le cadavre d'une petite fille gît dans le jardin. Sa femme lui apprend que c'est leur fils Naomi, quatorze ans, qui l'a tuée...
L'enquête sera menée par Kaga. Fils de policier et fin limier, il travaille sur cette affaire avec son jeune cousin, Matsumiya. Celui-ci l'admire beaucoup tant pour sa sagacité que pour son humanité. Aussi ne comprend-il pas pourquoi Kaga ne va jamais rendre visite à son père qui se meurt à l'hôpital.
L'intrigue policière est bien construite, sans dialogues inutiles avec une double surprise à la fin. Mais l'intérêt du roman réside dans la chronique implacable d'une famille japonaise en décomposition. Keigo Higashino décrit l'engrenage socio-familial qui peut conduire au pire drame depuis le mariage sans amour et organisé par les anciens jusqu'à l'abandon de ces mêmes anciens en passant par les horaires de bureau infernaux, l'enfant roi emmuré dans ses jeux vidéo, la démission des parents, la lâcheté, les remords...Mais grâce à l'histoire parallèle des deux policiers-cousins, très finement ciselée, ce polar sombre respire et va s'orienter vers un horizon un peu plus engageant.
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Les doigts rouges est un roman policier - oui, mais pas seulement. Les enquêteurs sont deux policiers méticuleux et surtout, profondément humains. Méticuleux, parce qu'ils recherchent les indices et suivent les pistes vers lesquelles ils les mènent. Profondément humains parce que, par delà l'horreur du crime commis, ils s'intéressent réellement aux personnes qui sont en face d'eux, que leur langage soit oral ou corporel : le corps parle beaucoup plus qu'on ne le croit.
Le lecteur a un avantage sur eux : il sait qui a tué. Il sait qui a aidé à cacher le corps, qui a tout mis en oeuvre pour protéger le coupable - quitte à orienter la piste vers une autre personne. Ce à quoi nous assistons, c'est la décomposition de la famille traditionnelle japonaise. La cause n'est pas à chercher dans les difficultés de la vie quotidienne, non, il est dans les petites lâchetés banales, que l'on couvre sous d'autres noms. La transmission parents/enfants n'est plus possible dès lors qu'un des maillons a été disqualifiés - tel Machara Akio, qui obéit en tout point à sa femme pour obtenir la paix dans la maison, ou plutôt une petite tranquillité quotidienne. Nous avons d'un côté le discours - et l'investissement total de sa femme dans sa maison et surtout, dans l'éducation de leur fils. Nous avons de l'autre la réalité.
Un roman passionnant et profond.
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Un roman glaçant. J'avais adoré "Un café maison" pour son enquête très scientifique. Ici on retrouve les mêmes caractéristiques. On sait dès le départ qui a commis le meurtre : un père découvre que son fils adolescent est le meurtrier d'une petite fille. Les parents vont alors tout entreprendre pour le "protéger" quitte à commettre l'irréparable.

J'ai été très touchée par le père qui est pleinement conscient de ce qu'est devenu son fils, il est déchiré entre le fait d'appeler la police pour le dénoncer et le fait que cette action pourrait détruire sa famille et leur vie. La mère et son fils m'ont donné la nausée, ils sont détestables au plus haut point.

L'enquête est rudement menée, on suit d'un côté les inspecteurs qui dénichent le moindre indice, l'exploitent et interrogent les différents personnages de l'intrigue, et de l'autre côté, on observe le père et la mère créer un plan pour protéger leur fils. Je ne m'attendais pas du tout à cette fin !
Lien : https://www.labullederealita..
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Comment un père et une mère vont-ils cacher le crime odieux commis par leur progéniture... La réponse est surprenante.
Un meurtre sordide. Une petite fille de 7 ans (Yuna Kasugai) est étranglée par un adolescent violent et pervers de 14 ans (Naomi) dont même les parents (Akio et Yaeko Maehara) semblent avoir peur, au point de faire accuser la grand-mère paternelle qui est atteinte de démence sénile à sa place. L'enquête est menée par 2 policiers dont l'un est très perspicace, Matsumiya et Sagakami dit Kaga, tous deux cousins et liés par une histoire familiale qui nous est relatée en parallèle de l'enquête.
L'auteur nous livre ici un bon polar mais aussi une réflexion profonde sur la structure et les valeurs familiales nippones. L'on retrouve des thèmes tels que la prise en charge des personnes âgées en fin de vie, les relations dans le couple, l'éducation... L'écriture et les dialogues sont vifs et concis, l'histoire est bien ficelée (un petit peu tirée par les cheveux parfois) et même si l'on connait le coupable dès les premières pages le récit tient le lecteur en haleine.
Personnellement j'ai beaucoup aimé même si quelques pages supplémentaires n'auraient pas fait défaut à l'ouvrage et auraient permis de développer un peu plus l'aspect psychologique des personnages de Naomi et Yuna qui finalement sont peu évoqués.
Je ne connaissais pas l'auteur, en tout cas c'est une belle découverte. Je pense me procurer très rapidement son précédent ouvrage "le dévouement du suspect x".
Une question pour finir : - Et vous, que feriez-vous dans pareille situation ?
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Akio Maehara vit avec sa femme et son fils et sa maman qui perd un peu la tête, il n'aime pas sa vie, il préfère chaque soir rester plus longtemps au travail afin de mettre plus de temps à rentrer chez lui.

Sauf qu'un soir, sa femme l'appelle, il faut qu'il rentre rapidement, il y a urgence pour lui, c'est assez inhabituel pour qu'il s'exécute, à l'écouter.

Une fois arrivé chez eux, il découvre le cadavre d'une fille dans le jardin et sa femme lui apprend, de but en blanc, que c'est leur fils de quatorze qui l'a tuée et lui demande avec insistance de ne rien dire à personne et surtout pas à la police, elle lui intime de garder le silence.

Mais manque de pot pour eux, c'est l'inspecteur Kaga Kyoichiro qui est chargé de l'enquête, un homme qui excelle dans l'art de suivre les mille plis de l'âme humaine, il sera aidé de son jeune cousin fraîchement diplômé.

Une enquête qui se voudrait bien singulière en apparence, mais qui finalement reste assez tordue et machiavélique.

Ce roman est assez court, mais dès les premières pages lues, je me suis senti alpagué par le récit de cette famille, à laquelle le diable est caché dans les détails, où finalement, je me suis rendu compte que dans cette famille tout est bon pour sauver les apparences de ce meurtre jusqu'à minimiser l'acte commis.

Akio Maehara et un homme qui préfère son travail à sa femme, son fils, et ses parents, avec son épouse rien ne va, il s'aime sans plus, quant à son fils, il n'en a rien à carrer, il ne s'en occupe même pas, c'est un homme qui finalement ne devient plus que l'ombre de lui-même et c'est comme s'il n'existait pas, jusqu'à ce drame qui tout à coup lui renvoie en pleine face tous les mauvais choix qu'il a pris et ses souvenirs qui vienne ce télescope à lui au mauvais moment, même s'occuper de sa propre mère lui pèse à l'âme.

Le fils, lui, il s'en moque totalement de ce qu'il a fait, il laisse ses parents se dépatouiller et gérer le meurtre qu'il a commis, comme si rien ne s'était passé.

Yaeko l'épouse et mère couve leur fils, et elle prête à tout pour lui, et elle n'est pas heureuse dans sa vie et le fait savoir haut et fort.

Une famille assez simple de l'extérieur, et pourtant à l'intérieur de la maison, les pires vérités éclatent et tout se fracasse en un instant.

Quant à moi, je suis une simple lectrice spectatrice de cette famille dans laquelle rien ne va et qui peu à peu tombe dans une spirale infernale avec aucun retour possible.

Une famille complètement perdue, qui ne se parle plus, s'évite et a rompu tous les liens familiaux entre eux et ne fait que vivre dans la même maison.

La famille est le thème principal de ce roman, c'est dans ce foyer que ressurgissent plusieurs problématiques : s'occuper de ses parents, absence d'amour, violence, adultère, mensonge, absence de communication, le travail en première place, fuir la réalité, être dépassé, malheureux, pervers, futur psychopathe, chantage affectif.

L'écriture est tranchante et poétique, elle tape fort et elle marque les esprits.

J'ai adoré ce duo d'enquêteurs.

L'auteur arrive subtilement à décrire tous les sentiments de chaque personnage, c'est un très bon roman psychologique, avec une enquête de police, avec cette famille divise et bancale, et c'est aussi le reflet de la société où on voudrait avoir une famille bien sous tout rapport, la famille parfaite qu'on veut idéalise et ressembler, car on ne voudrait pas qu'on parle de nous en mal parce que sinon ce serait la honte ad vitam æternam.

C'était mon premier roman de l'auteur, le premier de la série avec l'inspecteur Kaga Kyoichiro, ma première découverte et j'ai vraiment beaucoup aimé, j'ai hâte de poursuivre dans ma découverte de ses romans.

Une véritable pépite cette histoire.

"Les pires histoires sont des histoires de famille."
Jovette-Alice Bernier

"Il faut laver son linge sale en famille."
Proverbe français

"En famille, tout se sait, mais rien ne se dit."
Jean Gouny

"Il y a toujours une cuillère malpropre dans chaque famille."
Proverbe géorgien
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Les émotions de lecture de Cécile
🇯🇵📚Les miracles du bazar Namiya de Keigo Higashino a été un vrai coup de coeur. J'ai réellement apprécié le soin apporté par l'auteur à ses personnages, à l'intrigue et la sensibilité de sa plume. C'était une oeuvre un peu particulière. J'étais curieuse de découvrir ses polars plus classiques.
✒️📕Avec Les Doigts Rouges aux éditions Actes Sud, Je n'ai pas été déçue. Loin de là. J'ai retrouvé les mêmes qualités que j'avais goûtées dans ce polar au sujet difficile. le meurtre d'une petite fille par un adolescent. Les implications pour les familles: la dévastation pour celle de la victime et la culpabilité et le déni pour celle du meurtrier. L'aveuglement face à son enfant. Les relations familiales plus complexes qu'elles ne paraissent. Celle des enquêteurs ne fait pas exception.
🇯🇵📚Plusieurs tiroirs, plusieurs niveaux, plusieurs twists. Et une incroyable humanité dans ce polar et dans l'écriture de cet auteur. Et d'autres lectures à venir et à dévorer pour moi de Keigo Higashino.
Lien : https://collectifpolar.fr/20..
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Je découvre la plume de Keigo HIGASHINO avec ce roman.
On m'en avait vanté les mérites, alors je désespérais de trouver un roman de cet auteur.
C'est fait ! J'ai lu un de ses romans.
Que dire ?
J'ai vraiment apprécié l'ambiance, comment l'auteur nous emmène dans son histoire et surtout, dans celle des personnages de ce tome.
J'ai adoré l'équipe Kaga/Matsumiya (j'espère que l'orthographe est bonne) qui va prendre en charge l'enquête.
Dans ce roman, on voit comment l'esprit humain peut parfois atteindre des sommets lorsqu'il s'agit de protéger sa famille.
Un très bon thriller !
J'ai hâte de lire les prochains tomes !
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