Citations sur La maison du guet (24)
Selon Jim, dès l'instant où vous ressemblez à un hippie, tous les putains de flics de ces villes minables de la Nouvelle-Angleterre se tiennent prêts à vous alpaguer au radar.
Nancy enfila ses moufles à Missy. D’un rouge éclatant, elles étaient ornées sur le dessus d’une frimousse souriante brodée en angora duveteux. « Ne les enlève pas, lui recommanda-t-elle, sinon tu auras froid aux mains. Il commence vraiment à faire glacial. Je me demande même si je n’ai pas tort de vous laisser sortir.
- Oh, maman ! S’il te plaît ! »La bouche de Missy se mit à trembler.
« Bon, bon, n’en parlons plus, fit précipitamment Nancy. Mais pas plus d’une demi-heure. »
Les enfants bien élevés étaient plus faciles à manier. Ils ne faisaient pas d'histoires. Éduqués à respecter les adultes, ils se montraient généralement dociles.
Le regret s'empara d'elle. Regret de ne pouvoir contrôler sa propre vie. La plupart du temps, vous n'agissez pas, vous réagissez.
Il eut brusquement la bouche sèche et se passa la langue sur les lèvres.Elle semblait très jeune aujourd'hui avec ses cheveux tirés en arrière. Ils étaient teints en brun foncé.On l'aurait sûrement reconnue si elle avait gardé sa couleur naturelle d'un blond vénitien. Elle allait avoir trente-deux ans demain. Elle ne paraissait toujours pas son âge.Elle avait l'air incroyablement jeune, douce et fraîche et soyeuse.
Je ne suis pas un spécialiste de ce genre de littérature, je crois même n'avoir jamais lu Marie Higgins Clark avant aujourd'hui. Contrairement aux autres, on sait d'entrée qui est coupable, l'art de l'auteure consistant à être à deux doigts de le démasquer un chapitre sur deux et finalement de le laisser filer à chaque fois. S'il est des livres qui demandent du temps pour en tirer toute la substantifique moelle, celui-ci fait parti de ceux qu'on a du mal à poser une fois commencé.
Elle se sentait terriblement lasse, engourdie. C'était la même sensation qu'elle avait éprouvée pendant de si longues années - depuis le soir où sa mère était morte... ou peut-être même avant... la sensation d'être sans défense soumise... incapable de choisir, de bouger ou même de parler. Elle se rappelait encore toutes ces nuits où elle restait dans son lit, les yeux collés, lourds de fatigue. [...] Elle avait beau se répéter sans cesse qu'il fallait être plus énergique, surmonter son effroyable léthargie, elle n'y était jamais parvenu.
Mais c'était il y a longtemps.
En attendant, il lui restait cinq heures : cinq heures pour regarder les projecteurs que l'on plaçait en ce moment à proximité de la maison de Nancy et du lac. Cinq heures à passer auprès des enfants. A la réflexion, même le petit garçon était un bel enfant... avec une peau si douce, et ce corps aux formes parfaites.
Mais c'était surtout la petite fille. Elle ressemblait tellement à Nancy... ces beaux cheveux soyeux, ces petites oreilles bien dessinées...
Il se leva, reposa Michael dans le fauteuil et s'approcha d'elle; Penché au-dessus de sa tête, il examina attentivement la raie qui partageait ses cheveux."J'ai l'impression que tu feras une superbe rousse, chérie", dit-il.
Un enfant éveillé... qui savait s'exprimer...d'une voix claire et bien modulée. Parfait. Les enfants bien élevés étaient plus faciles à manier. Ils ne faisaient pas d'histoires. Éduqués à respecter les adultes, ils se montraient généralement dociles.