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Critique de andman


Ma période polars remonte à quelque temps déjà !
A l'époque les enfants étaient petits et invariablement le week-end commençait par une promenade jusqu'à la bibliothèque municipale. Sitôt arrivés, les garçons se précipitaient vers les BD tandis que je m'arrêtais au rayon policier où Mary Higgins Clark occupait une place de choix.

Quel ne fut pas mon embarras lorsqu'il s'est agi l'an dernier de répertorier sur Babelio ces bouquins d'emprunt, lus naguère ! Une bonne dizaine de titres de l'auteure américaine se télescopaient dans mon esprit, sans qu'il me soit possible d'en dégager une hiérarchie qualitative. L'un d'entre-eux cependant sortait du lot : “La nuit du renard”. Je l'ai relu cette semaine.

L'inspiration ne manquait pas à la grande dame new-yorkaise lorsqu'elle écrivit son deuxième policier en 1977 ; jugez plutôt :
Par une soirée d'hiver glaciale, un tueur en série kidnappe un jeune garçon et une journaliste et les séquestre dans un local désaffecté situé au sous-sol de Grand Central Terminal, la plus grande gare du monde, située au coeur de Manhattan. Lorsqu'il s'absente du local, le kidnappeur n'oublie jamais de relier une bombe de forte puissance à la seule porte d'accès.

Ce fait divers sordide se passe au moment même où, dans le couloir de la mort, un jeune homme regarde la pendule égrener les heures qui le séparent de la chaise électrique. Reconnu coupable d'un meurtre par strangulation qu'il a toujours nié, il vient d'épuiser tous les recours en grâce possibles.
Coïncidence troublante : une des jeunes femmes étranglées deux ans auparavant était la maman du petit garçon kidnappé aujourd'hui.

Trois innocents en danger de mort et personne, pas même le FBI, n'arrive à comprendre ce qui se passe, n'arrive à arrêter le compte à rebours funeste : demain il sera trop tard !

Il me faut prendre sur moi pour résister à l'envie d'en dire plus sur cette intrigue au suspense haletant ! Je n'ai aucune envie de m'attirer les foudres de cette chère Mary qui signe là une de ses oeuvres majeures (“Grand prix de littérature policière” 1980).

La nuit du renard”... où graduellement tout se goupil(le) à merveille…
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