Le fantôme de Lady Margaret

Pour me rappeler les écrits de Mary Higgins Clark décédée la semaine passée, j'ai eu envie de me plonger dans un roman un peu particulier.
"Le fantôme de Lady Margaret" comprend 185 pages et fait partie d'une recueil de 5 nouvelles.
Les nouvelles ne font pas partie de ma tasse de thé car elles s'arrêtent trop vite en général. Je n'ai donc lu que la première qui était suffisamment travaillée.
Judith Chase, écrivaine américaine, célèbre, très élégante et d'âge mûr est spécialisée dans les romans historiques.
Elle a fait la connaissance de Stephen Hallett, homme politique très en vue en Angleterre et ils ont fait le projet de se marier.
Judith a des origines anglaises. Elle a perdu sa famille pendant les raids de 1944 à Londres. Une famille américaine l'a recueillie.
Elle fait appel au docteur Reza Patel, un hypnotiseur pour lui faire revivre son passé mais c'est là que l'affaire se corse.
Le docteur imprudent use de produits dangereux. Judith va retrouver les traces de son passé mais elle va surtout se réincarner en une dangereuse lady Margaret ayant vécu sous le règne de Charles II.
J'ai beaucoup aimé ce livre pour le suspense, l'intérêt historique, l'imagination.
Le livre a été écrit en 1989 et on peut dite que Mary Higgins Clark m'a étonnée par son grand talent alors que j'avais cessé de la lire ces dernières années.

Challenge plumes féminines

Entre deux lectures plus sérieuses et des styles plus littéraires, il est agréable parfois de découvrir des textes plus légers. Ce recueil de 5 nouvelles a rempli sa mission. Agréable car n'exigeant pas de réflexion.

Du suspens au suspens avec cinq nouvelles intéressantes où l'auteure nous ballade dans de différentes époques et dans de différents lieux et même allant d'une ambiance à une autre...on s'y plait vraiment. Mais pour ma part je suis restée accrocher à la première nouvelle, le fantome de lady Margaret qui m'a plutot laissée dans ma soif, j'aurais voulu qu'il y ait une suite à cette fin tellement que l'auteure a exploité plusieurs pistes qui à la fin sont restées ouvertes...la soeur jumelle de Judith Chase, la Judith Chase expédiée au XVIIe S, La famille Hallet...enfin certainement qu'on me dira nous sommes dans le monde du suspens, que tout soit suspens!!!

Je sors enfin de ma PAL cette relique qui date de plus de 6 ans... Vaut mieux tard que jamais! L'ambiance étant assez spooky, je trouve cette lecture idéale pour l'automne et le mois d'octobre.
Recueil de 5 nouvelles, je commence en n'en sachant peu, si ce n'est que la première nouvelle parle d'un fantôme d'une époque passée.

Nouvelle 1 - le fantôme de Lady Margaret. 5/5
J'ai apprécié cette nouvelle axée sur un registre fantastique tout en nous offrant un rythme haletant. Des progrès scientifiques, notamment l'inoculation de drogue sous séance d'hypnose crée par inadvertance le syndrome Anastasia : l'esprit du patient remonterait tellement loin dans le passé qu'il rencontrerait l'âme d'une forte personnalité du passé qui prendrait possession de son esprit. Une idée de base intéressante. Notre héroïne, autrice à succès, décide d'écrire un ouvrage sur la Révolution anglaise. En parallèle, orpheline de guerre, elle consulte le Dr Patel pour qu'il l'aide à se souvenir de son passé afin de retrouver sa famille naturelle. Ce qui devait arriver arrive...
J'ai bien aimé le traitement réalisé par Mary Higgins Clark autour de cette alternance passé présent. Tout en étant dans le présent, l'histoire de la Révolution britannique est toujours en arrière-plan. Ou si elle ne l'est pas, il s'agit du Blitz de la Seconde Guerre mondiale. On a donc une tonalité très importante d'Histoire dans ce récit qui m'a beaucoup plu.
L'axe double personnalité offre un rythme très haletant. On assiste à toute la situation, on est conscient de tout, et surtout que Judith est, elle, inconsciente de tout. La romance parallèle, les enjeux derrière, sont un écrin qui ne font qu'exacerber cette tension, surtout parce qu'on songe tout de suite aux répercussions qu'il y a derrière.
C'est une longue nouvelle, quasiment 200 p. , qui se divise en paragraphe très courts où l'on alterne les points de vue et les lieux d'actions, injectant ainsi un certain rythme à la lecture.
Très vite, l'enjeu pour moi était le traitement de la fin. Tu sens qu'un happy end, aussi souhaité soit-il, n'est pas crédible. J'attendais donc avec impatience cette fin, de lire les choix opérés par l'autrice et j'avoue qu'elle est selon moi ce qu'elle devrait être.
En somme, une réussite que cette nouvelle éponyme. A voir ce que donnent les autres...

Nouvelle 2 - Terreur dans le campus. 5/5
Un thriller haletant qui, sans être original, remplit entièrement sa mission première : faire monter la tension peu à peu. Une jeune femme est kidnappée et séquestrée par un ancien élève amoureux d'elle. Une course contre la montre s'engage pour la retrouver avant que cet homme instable ne lui fasse le moindre mal. On alterne les points de vue. On est sur un format nouvelles. Tout est posé pour que la lecture, brève, soit haletante. Pari gagné!

Nouvelle 3 - Un jour de chance. 5/5
Quel retournement de situation. Pendant toute la durée de la nouvelle, j'étais persuadée de savoir le "qui?", persuadée que l'intérêt de cette nouvelle était surtout d'installer une certaine ambiance. Or, non seulement l'ambiance est géniale mais en plus la chute de la fin t'offre de telles perspectives... Super lecture!

Nouvelle 4 - L'une pour l'autre 4/5
Mary Higgins Clark utilise à nouveau le format nouvelle pour accentuer le rythme haletant de cet écrit. En effet, on assiste à une véritable course contre la montre puisqu'une femme est sur le point de se faire assassiner. Un rythme bien dosé avec une histoire originale.

Nouvelle 5 - L'Ange perdu 4/5
Un beau conte de Noël sur fond d'enfant disparu. L'aspect Noël prend un peu de place par rapport à l'aspect "danger imminent" que l'on veut installer avec une petite fille de 4 ans déambulant seule en fin de journée dans les rues de New YorK. L'histoire reste cependant plaisante à découvrir et conclue ce recueil sur une note positive, comme il sied à tout récit de Noël.

L'envie de me replonger dans un Mary Higgins Clark alors qu'elle représente plutôt les lectures de mon adolescence est surtout venu de ce livre récupéré en fin de vide-grenier, dans des tas laissés à l'abandon par un vendeur à la fin. Mary Higgins Clark a connu son heure de gloire dans les années 80-90 ou chaque sortie de ses livres provoquait l'émoi. Il me semble que c'est moins le cas aujourd'hui et que d'autres "reines du suspense" ont pris sa place. Ce fantôme de Lady Margaret est au coeur de ses années fastes, publié en 1989.

La première déception vu le côté mensonger de la couverture qui annonce fièrement roman... alors qu'il s'agit en fait d'un recueil de 5 nouvelles, de format différent. Je ne fuis pas le format nouvelles, je regrette juste la "publicité mensongère" du mot roman sur la couverture. le livre est réédité par Succès du Livre qui cherche à surfer sur des titres déjà best-seller, donc la technique ne devrait pas surprendre.

La nouvelle qui donne son titre au recueil est bien plus longue que les autres et aurait pu mériter un traitement plus long si l'angle d'attaque avait plus été le réel intérêt de l'histoire (la réincarnation d'un personnage vengeur dans le personnage principal) plutôt que l'amourette entre ce même personnage principal et le futur Premier Ministre anglais. L'auteure semble hésiter entre les deux histoires et privilégie à mon sens trop la romance, ce qui rend le récit un peu bancal.
C'est finalement deux des autres récits qui m'ont le plus intéressé. Parmi des histoires plus classiques de psychopathe amoureux ou de kidnapping d'enfant qu'Higgins Clark sait mener de façon classique, l'histoire du billet de loterie m'a paru la plus originale, parfaitement traité pour faire surgir le suspense et le doute au coeur d'un quotidien tranquille. Et la nouvelle L'une pour l'autre joue parfaitement de l'élément perturbateur de la gémellité pour donner plus de piment à une histoire de vengeance qui en devient beaucoup moins classique que les histoires habituelles de la reine du best seller criminel.

J'ai retrouvé avec un certain plaisir l'ambiance de mes lectures de jeunesse... mais y ait trouvé aussi un certain goût de réchauffé, il faudrait que j'essaie de lire un de ses opus plus récents pour voir si son écriture a évoluée.

Adolescence, quand tu nous tiens !

Mary Higgins Clark ! L'auteure qui prenait place dans nos valises à ma maman et moi quand nous partions en vacances (et vu que cela fait plus de dix ans que nous ne sommes pas parties en vacances, j'ose à peine imaginer ce que nous mettrions dans nos valises....). Et donc, lorsque nous partions en vacances et que les négociations allaient bon train pour savoir quel livre on allait commencer et qui allait plus vite que l'autre... J'ai lu le Fantôme de Lady Margaret. Et je me souviens parce que mes parents (ces guedins) voulaient aller au restau. Et quand Maman m'a vu avec le livre. Elle a dit qu'il fallait un super restau pour éviter que je prenne le livre avec.

Forcément, j'ai pesté pendant toute la soirée. Ils se sont fait un malin plaisir pour écourter la soirée au maximum (les doudous vilain). du coup, j'avais lu toute la nuit et le lendemain pour la visite du Musée Napoléon (que j'adore) et bien j'avais de belles allumettes. Bref, comme vous vous en doutez, j'ai été martyrisée en étant jeune. (Maman, si tu me lis un jour... Voilà)


Mary Higgins Clark, sinon, elle maîtrise bien l'horreur quand même

Dans ce roman, l'auteure nous prend une femme écrivain très anglaise, qui a des petits soucis car elle cherche ses parents naturels et elle est fiancée à un futur premier ministre anglais. Ce que j'aime avec ses héroïnes, c'est qu'elles sont toujours toutes propres sur elles. C'est vrai, on a le sentiment d'avoir devant soit la dame anglaise par excellence. Cultivée, belle, intelligente, elle trouve le bon mec. Et il va lui arriver un truc. Et le but du jeu dans ses livres, c'est qu'elle découvre un secret pas joli joli mais qu'elle s'en sorte avec classe.

Après, on aime ou on n'aime pas. C'est vrai qu'à l'époque, on n'aimait pas trop malmener nos héros (et on aimait aussi faire des couvertures franchement bizarres comme vous le voyez ici). Mais ce qui est bien, c'est que même si on connaît tout de même le schéma narratif dans l'ensemble, la plume de l'auteure est telle qu'elle arrive à vous happer totalement. Il y a véritablement un truc qui se passe. Et maintenant que j'ai pris un peu de bouteille questions livres horreur et thriller, et bien, la magie de l'écriture est toujours là. Intacte. J'ai passé une très bonne nuit blanche en somme :)
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C'est en plein milieu de ma lecture que je me suis rendue compte que c'était en fait un recueil de nouvelles. Comme je ne lis que très rarement la 4ème de couverture avant de commencer un livre (la plupart du temps, je trouve qu'elles en disent un peu trop), ça a donc été une surprise. Ayant très peu souvent lu cette auteure, c'est sans hésiter que je l'avais pris dans une boîte à livres.

Ce livre a été publié en 1990, il a donc quelques années mais l'écriture est fort agréable. Ces nouvelles, bien que courtes (puisque ce sont des nouvelles), sont quand même bien développées et les personnages bien travaillés, surtout dans la première.

"Le fantôme de Lady Margaret" n'est pas celle que j'ai préférée, j'ai trouvé le dénouement un peu tiré par les cheveux. Il y a un petit côté fantastique qui sort des habitudes de l'auteure, et qui n'est pas déplaisant. On apprend, à travers le personnage de Judith qui est à la recherche de la vérité sur son passé, des bribes de l'histoire de Margaret Carew. On jongle entre les deux, ce qui donne une certaine dynamique à la lecture. Cette nouvelle est la plus longue, la moitié du livre lui est consacrée.

Les quatre autres nouvelles qui suivent se partagent l'autre moitié, elles sont beaucoup plus courtes. Elles ne sont pas désagréables mais on n'a pas le temps de s'attacher ni à l'histoire, ni aux personnages.

"Terreur sur le campus" n'est pas mal du tout. Elle aurait mérité être plus développée, pour en faire un roman. Il y a une sacrée tension du début à la fin. Vraiment dommage que ce soit si court... C'est de loin celle qui m'a le plus plu.

Dans "Un jour de chance", la fin m'a laissée sur le "cul". À la place de Nora, j'aurais franchement les boules !

Avec "L'une pour l'autre", je n'ai pas vraiment accroché, tout y est prévisible. Pas de surprise ici.

"L'ange perdu" est en revanche la plus touchante, certainement parce qu'il est question de kidnapping d'enfant.

[Lu en août 2020]

Alors qu'en principe, je prends beaucoup de plaisir à lire un livre de Mary Higgins Clark, j'ai peiné à terminer celui-ci.
J'ai tout d'abord pensé que le livre ne contenait qu'une seule histoire, celle de Lady Margaret, mais par la suite, j'ai découvert que ce livre comportait 5 nouvelles, la première étant la plus longue, j'ai donc repris espoir, car je n'accroché pas vraiment sur cette première histoire et j'adore les nouvelles. Malheureusement, la suite n'a pas été mieux, le seul fait que ces histoires étaient courtes n'ont fait avancer un peu plus rapidement.
Peut-être l'année de l'écriture de ce roman ou une baisse d'inspiration de l'auteure, en tout cas, je ne garderai pas un très bon souvenir de ce livre, et je n'ai même pas eu l'impression que certaines histoires valaient mieux que d'autres.
Petite déception de ma part, mais je ne suis pas fâchée avec l'auteure et compte récidiver rapidement avec elle.

Une fringante historienne à succès, une romance avec un brillant homme politique en passe de devenir Premier Ministre du Royaume Uni, la vengeance de Lady Margaret dont l'époux fut guillotiné en 1660, une enfant abandonnée lors d'un bombardement en 1944 à Londres, un hypnotiseur, des attentats qui ensanglantent Londres...
Voilà quelques-uns, seulement quelques-uns, des éléments de ce puzzle hétéroclite qui nous balade dans ce court roman (longue nouvelle?). Disons-le tout net : c'est abracadabrantesque. On n'y croit pas un instant. Je n'ai pas été capable de rester concentrée pour lire les retours en arrière au temps de Lady Margaret transcrits en italique. Mais rien de grave, on raccroche les wagons rapidement.
J'ai juste pu m'intéresser aux péripéties de Judith, l'héroïne recherchant ses origines. Ces allées et venues entre les époques et les épisodes sont superficielles. En 140 pages il n'est pas facile de développer correctement. Finalement c'est une sage décision car l'intrigue est passablement creuse et l'auteur n'aurait fait que s'enfoncer plus profondément encore.
Quatre nouvelles complètent ce recueil . Toutes situées à New York ou dans le New Jersey. de facture plus classique, elles sauvent le recueil d'un fiasco total.

Pile la moyenne pour la nouvelle le fantôme de Lady Margaret. Tout d'abord, je ne suis pas une fan de nouvelles à la base ! Souvent je les trouve bien trop courtes et reste sur ma fin. Ici 5 nouvelles mais je n'ai préféré lire que la première.

Et j'étais quand même assez séduite par le principe de cette nouvelle. Une femme, écrivain fait un genre d'hypnose pour retrouver ses souvenirs d'enfants. Mais pendant sa séance, elle repense à Lady Margaret, une femme du 18ème siècle et bientôt les personnalités de ces deux femmes s'emmêlent. Est-elle encore Judith ou est-elle devenu Lady Margaret ?

J'ai beaucoup apprécié les passages où Lady Margaret prend la place de Judith ! J'ai aimé les passages où Judith cherche son passé. Mais alors je n'ai pas du tout été séduite par tout le côté historique du roman. Pas trop mon truc...

Et alors la fin... Déception totale ! Déjà car trop courte en terme de page et donc trop rapide ! Et parce que le lecteur ne veut pas que ça se termine comme ça !!

Bref, cette nouvelle aurait dû être un roman à part entière.

Elise__♥