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Anne Damour (Traducteur)
EAN : 9782253116356
445 pages
Le Livre de Poche (03/01/2007)
3.62/5   461 notes
Résumé :
Elle s'était jurée de ne jamais revenir à Mendham. De ne jamais revoir la maison où sa mère était morte, où elle l'avait tuée. Bien sûr, elle n'était qu'une enfant, bien sûr, c'était un accident, mais pour beaucoup, Liza Barton était une criminelle.
Les années ont passé. Liza, devenue Celia, mère d'un petit garçon, connaît enfin le bonheur. Jusqu'au jour où Alex, son mari, à qui elle n'a jamais rien dit, lui fait une surprise en lui offrant une maison dans le... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (39) Voir plus Ajouter une critique
3,62

sur 461 notes
Liza Barton, à 10 ans, a malencontreusement, par accident, tué d'un coup de feu sa mère qu'elle tentait de protéger des brutalités de son beau-père.
Adoptée, portant une autre identité, elle se marie, a un petit garçon Jack, perd son mari tué dans un accident.
Fortunée elle-même ,roman de M-H- Clark oblige, Liza Barton porte maintenant le nom de Celia Foster et veut tout faire pour oublier son passé malheureux.
Son mari commet une incommensurable gaffe : il lui offre une maison en cadeau et devinez...c'est la maison de son enfance que son père avait entièrement rénovée, où la drame s'est déroulée.
Coïncidence étrange non ?
Celia va devoir subir des dégradations destinées à lui faire peur dans sa maison comme si quelqu'un voulait chercher à lui nuire ou l'avait reconnue.
L'auteure excelle dans le fait d'enchaîner les faits , les drames et on sent dès le début que Celia va essayer de démêler cette vilaine histoire, de retrouver ses véritables ennemis.
Certains passages traînent un peu en longueur car à force d'avoir lu l'auteure, on connaît un peu sa façon de fonctionner.
Du très bon travail d'écrivaine de thriller quand même.
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J'ai appris qu'il y a quelques jours Mary Higgins Clark nous a quitté (31/01/20) à l'âge respectable de 92 ans.
Même si je ne lis plus ses livres depuis de nombreuses années, m'étant lassée de ses intrigues un peu plaquées, je peux difficilement oublier l'importance que cette auteure a eu pour moi dans mes jeunes années…Oui, je dois lui laisser que jeune adolescente, je ne jurais que par elle. Ses premières oeuvres m'ont beaucoup marqué et je les ai relues plusieurs fois pour certaines comme par exemple la clinique du Docteur H…
Apres, au bout de quelques années, une lassitude s'est emparée de moi car j'avais l'impression de toujours lire un peu la même chose.
J'ai donc fouiné dans ma PAL donc les fondations remontent à quelques décennies et à ma grande surprise, j'ai retrouvé plusieurs de ses livres….J'en avais même plus que je ne pensais….
Donc, oui, j'ai passé ce weekend end à lire quelques-uns de ses bouquins, histoire de lui rendre hommage car je ne renierais pas l'adolescente enthousiaste que j'étais quand je parlais de ses livres…
« Rien ne vaut la douceur du foyer », a donc été exhumé du fin fond de ma Pal…
Liza est une jeune mariée et son mari n'a rien trouvé de mieux que de lui offrir une maison… (ce n'est pas surprenant chez MHC, car très souvent, les personnages n'ont aucun soucis d'argent, au contraire…) Cependant, la jeune femme peut difficilement apprécier le cadeau à sa juste valeur, car cette maison est celle où elle a grandi quand elle était petite fille…et où elle a tué accidentellement sa mère…
Entre temps, elle a changé d'identité….Vingt-quatre années se sont écoulées depuis … Mais cependant, des évènements inquiétants vont survenir et mettre sa crédibilité et surtout sa véritable identité risque d'être démasquée…
Certains éléments de ce récit m'ont fait penser à »La maison du guet », ou l'héroïne, pour fuir des éléments douloureux se cache aussi sous une autre apparence…
L'histoire se lit facilement, avec une brochette de suspects potentiels… Bon, ici, je ne suis pas en train de lire un Agatha Christie, ce qui veut dire que j'ai assez vite soupçonné et deviné la ou plutôt les clefs du mystère… Eh oui….Trop forte je suis…
Bon, malgré quelques invraisemblances qui passent, j'ai relativement apprécié cette lecture…

Challenge Mauvais genres 2020


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Uns surprise est toujours à double tranchant. Merveilleuse si la personne qui en est à l'origine a visé juste, désastreuse si cette dernière s'est fourvoyée.
Lorsqu'elle découvre celle que lui a concoctée Alex, son second époux, à l'occasion de son trente-quatrième anniversaire, Célia est totalement atterrée.
Devant elle se dresse une magnifique demeure plantée au milieu d'un très beau terrain de cinq hectares dont elle est désormais l'unique propriétaire mais loin de la faire bondir de joie, ce généreux cadeau lui glace le sang car il ravive de douloureux souvenirs. Aussi incroyable que cela puisse paraître, Alex, sans le savoir, a fait l'acquisition de la maison où elle a vécu enfant ; maison dans laquelle elle pensait ne jamais remettre les pieds. Et pour cause ! Vingt-quatre ans plus tôt, alors qu'elle était âgée de dix ans, elle y a accidentellement abattu sa mère et tiré à plusieurs reprises sur son beau-père. Elle est sortie acquittée du procès qui s'en est suivi mais il s'en est fallu de peu et de ce fait, pour beaucoup, elle reste une meurtrière.
À la suite de ces tragiques événements, elle a été adoptée par des cousins éloignés qui se sont bien occupés d'elle et elle a changé d'identité. Elle a cependant constamment vécu dans la peur qu'on la reconnaisse.
Larry, son premier mari, connaissait son passé mais Alex, qu'elle a épousé il y a seulement six mois, en ignore tout car sur son lit de mort, inquiet des incidences que pourrait avoir la vérité sur l'avenir de leur petit garçon Jack, Larry lui a arraché la promesse de ne jamais la révéler. À présent, empêtrée dans ses mensonges, elle ne sait comment expliquer à son nouvel époux qu'il lui est totalement impossible de vivre dans cette maison.
Malgré ses réticences, face aux arguments avancés par Alex, elle finit donc par accepter d'y emménager provisoirement mais l'accueil qui leur est réservé n'est pas des plus chaleureux... La propriété a été dégradée par une mise en scène macabre qui la bouleverse au plus au point. Et ce n'est que le début... Il semblerait que quelqu'un sache qui elle est et prenne un malin plaisir à la tourmenter. Elle va notamment se retrouver impliquée dans une série de meurtres et n'aura d'autre choix que d'affronter son passé et de faire toute la lumière sur celui-ci.

Rien ne vaut la douceur du foyer ne fait pas exception. Mary Higgins Clark, comme à son habitude, truffe l'intrigue de nombreuses répétitions qui alourdissent et ralentissent cette dernière. Il est toutefois à souligner que ces longueurs m'ont ici beaucoup moins dérangée que lors d'autres lectures où elles m'ont fortement exaspérée.
J'ai, par ailleurs, éprouvé un zeste d'empathie pour le personnage de Célia, ce qui, en règle générale, ne va pas de soi avec les héroïnes créées par l'auteure que je trouve bien souvent trop lisses et trop parfaites. Face à la soudaine résurgence du drame qu'elle a vécu durant son enfance et aux sombres événements qui gravitent autour d'elle et la mettent en péril, on peut en effet aisément comprendre le profond désarroi de Célia et ses égarements.
Le suspense n'est certes pas vraiment au rendez-vous et il n'est nullement nécessaire d'être un fin limier pour entrevoir dès les premières pages les tenants et les aboutissants de l'histoire mais cette brève escapade à Mendham, décrite par la romancière comme une charmante petite ville du New Jersey, s'est malgré tout avérée relativement délassante.
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La première lecture d'un polar d'une grande auteure Américaine, Mary Higgins Clark, dont j'attendais beaucoup, a sue combler mes espérances, et a fait succomber mon coeur de lectrice. Ce roman policier, que tout un chacun aurait pu qualifier de classique, de banal dans l'énorme flot de ce genre, détient une once d'originalité, qui rend la plume de l'auteure féerique.

Il faut dire que la mise en bouche de l'histoire n'est pas banale. Une petite fille, répondant au nom de Liza Barton, voilà des années de çà, tire accidentellement sur sa mère, en tentant, en réalité, de tuer son beau-père, Ted Cartwright, qui violenter la susdite mère. Préambule prometteur, mais la suite l'est davantage.
Bien des années plus tard, la même petite fille, devenue femme, a changée d'identité, s'appelant maintenant Célia. Mère d'un petit garçon, accompagné d'un homme du nom d'Alex, ils vont emménager, suite à une surprise d'Alex, dans l'ancienne maison de la protagoniste, celle-là même dans laquelle sa mère est morte.
Cachant ce terrible secret, elle va très vite déchanter en se rendant compte que quelqu'un connaît la vérité, cette même personne qui veut l'accuser d'une nouvelle flopée de meurtres.

Vous l'aurez sans doute compris, Rien ne vaut la douceur du foyer ne présage pas un récit doucereux, comme peut l'affirmer le titre, mais bien une angoissante histoire de secrets, de meurtres et d'enquêtes.

Entrant vivement au coeur du sujet, Mary Higgins Clark a une façon bien à elle de présenter l'intrigue. D'une manière à fois fois détaché mais conjoint au lecteur, elle nous amène dans un imbroglios d'énigmes, tordues, parfois surnaturelles ou impensables, qu'elle arrive à faire paraître réaliste. Grâce à son écriture chaude et animée, le lecteur se laisse glisser dans les affres du tourment de la protagoniste.

Une Célia Nolan - ou Liza Barton, comme bon vous semble - totalement déboussolée et dépassée par les événements qui surviennent dans sa vie. D'un point de vu humain, il faut comprendre ses réactions - évanouissements, soustraction d'informations capitales, peur et panique... -, mais d'un autre côté, le fait de cacher des indices la rend d'autant plus coupable et suspecte. Certaines décisions prises ne correspondent pas totalement à un esprit clair, bien au contraire, les sombres attitudes avec laquelles elle s'agit, laissent présager un noir avenir.
Pas totalement emballée par la protagoniste, le récit en lui-même accentue bien plus mon attraction pour ce livre.

Une histoire mystérieuse, tout droit sortie d'un esprit machiavélique, dotée d'un suspense saisissant, et d'une capacité de confusion extrême.

Mais à trop vouloir bien faire, on en finit pas moins mal. le dénouement, triste descente finale, marque l'ultime coup de massue que le lecteur se récolte. Malheureusement ici, Mary Higgins Clark, voulant adapter ce roman-ci aux polars dit traditionnels, a essayé de retourner d'une façon totalement abracadabrante la situation finissante. Une décision ratée, de mon point de vue, qui n'entre pas du tout dans le thème de l'histoire. Un final en parallèle du récit initial, complètement en contre-courant de l'enquête menée. La romancière a tentée le coup de grâce, mais ne l'a pas réussi.

Pour conclure, je dirais que ma découverte de Mary Higgins Clark a été fructueuse, mais tout de même agréable, accompagnée de bonnes surprises, qui ont enjouées mes journées. le roman en lui-même est un très bon roman policier, tordu et haletant, comme l'attend si prestement le lecteur. Attention à la fin, qui pourrait vous surprendre - ou vous décevoir, c'est au choix.
Lien : http://addictbooks.skyrock.c..
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Cette histoire se déroule autour de la mort des parents de Liza Barton. Liza a 10 ans lorsqu'elle perd son père dans un accident de cheval survenu l'été dernier. Elle tue ensuite sa mère par balle, et blesse son beau-père Ted Cartwright.
Liza, devenue Celia pensait en avoir fini avec son passé, mais il va refaire surface avec la surprise que son mari Alex lui a préparé.. Il lui offre pour son anniversaire, la maison de son enfance, appelée « La maison de la petite Lizzie ». A peine installé, Celia est victime de vandalisme. Mais ce qu'elle ne sait pas, c'est que plus elle avancera, plus elle sera en danger. Elle va découvrir que quelqu'un sait son secret. Qui est cette personne qui lui veut du mal ? A travers les chapitres, intrigue et morts sont à l'affût !

Je vous conseille donc de lire ce livre si vous aimez le suspense !!!

Rien ne vaut la douceur du foyer est roman policier passionnant reflétant complètement le style d'écriture de Mary Higgins Clarks. A travers la lecture du livre, nous émettons nous aussi des hypothèses. Page après page, nous pouvons voir le suspense défilé. C'est ainsi le secret des livres de cette auteur :Le suspense ! J'ai adoré le lire jour après jour, chaque fois que je finissais une page, je n'attendais qu'une seule chose : c'était de lire la suite. Cette écrivain a le don pour donner envie de lire. La seule chose que je regrette, c'est que tout ces livres ont le même suivi. Ce que je veux dire par là, j'ai lu du même auteur Nous n'irons plus aux bois, et il se trouve que j'ai retrouvé le même cheminement dans les deux livres. Mais elle reste tout autant une bonne écrivain !
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Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
Je ne peux pas croire que je suis là, à l'endroit précis où je me tenais lorsque j'ai tué ma mère. Est-ce un cauchemar ou la réalité ? Au début, après cette horrible nuit, je n'ai cessé de faire des cauchemars. J'ai passé une partie de mon enfance à les représenter sous forme de dessins pour le Dr Moran, un psychologue, en Californie où je suis partie vivre après le procès. Cette pièce figurait dans beaucoup de ces dessins.
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Avez-vous une explication à m’offrir ? - J’ai essayé de vous prévenir le jour où je vous ai fait visiter la maison, dit Georgette, mais vous n’avez pas paru intéressé par ce que je vous disais. Une tragédie s’est déroulée ici voilà vingt-quatre ans. Une fillette de dix ans, Liza Barton, a tué par accident sa mère et blessé son beau-père. A cause de la similitude de son nom avec celui de la célèbre affaire Lizzie Borden, les journaux l’ont appelée la “Petite Lizzie Borden”. Depuis, de temps en temps, des incidents se sont produits, mais jamais de cette ampleur.” Georgette était visiblement au bord des larmes. “J’aurais dû vous obliger à m’écouter.” Le premier camion de déménagement s’engageait dans l’allée. Deux hommes sautèrent à terre et se hâtèrent à l’arrière pour ouvrir la porte et commencer à décharger. “Alex, je t’en prie, arrête-les”, suppliai-je, effrayée par le ton perçant de ma voix
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En marchant dans le jardin, une pensée me traversa l’esprit. Ma mère et moi étions restées ce soir-là dans le petit salon, à regarder un film qui s’était terminé à dix heures. Avant de monter, elle avait branché l’alarme. Même enfant, j’avais le sommeil léger et le son perçant m’aurait réveillée si elle s’était déclenchée. Mais elle ne s’était pas déclenchée, et ma mère n’avait pas été avertie de la présence de Ted dans la maison. Ce point avait-il été évoqué dans l’enquête ? Ted était ingénieur, il venait de fonder sa petite société de travaux publics. Il n’aurait eu aucun mal à neutraliser l’alarme. Je décidai de noter ces réflexions dans un carnet. J’inscrirais tout ce qui me revenait à la mémoire, tout ce qui m’aiderait à prouver que Ted était rentré par effraction dans la maison
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Je continuerai à boire mon café à petites gorgées. Je veux réhabiliter mon nom, pensai-je. Je veux savoir pourquoi ma mère a éprouvé un jour une telle terreur de Ted Cartwright.
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Je ne peux pas croire que je suis là, à l'endroit précis où je me tenais lorsque j'ai tué ma mère. Est-ce un cauchemar ou la réalité ? Au début, après cette horrible nuit, je n'ai cessé de faire des cauchemars. J'ai passé uen partie de mon enfance à les représenter sous forme de dessins pour le Dr Moran, un psychologue, en Californie où je suis partie vivre après le procès.
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Vidéo de Mary Higgins Clark
Extrait du livre audio « Les Enfants du guet » de Mary Higgins Clark et Alafair Burke, traduit par Anne Damour et Amélie Juste-Thomas, lu par Valérie Lemaître. Parution CD et numérique le 5 juillet 2023.
https://boutique.audiolib.fr/produit/1259/9791035413675/les-enfants-du-guet
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