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3,65

sur 1570 notes
Mary Higgins Clark n'a pas un style phénoménal, et elle est même très souvent crispante: quand elle parle des vêtements de ses héroïnes, de leur coiffure, de leur physique...ainsi que du physique de leurs amoureux. Et puis LA rencontre se fait toujours sous une pluie de clichés dignes d'Harlequin.
Elle ne déroge pas à la règle, à sa règle, dan ce roman : une jeune femme affublée de 2 mignonnes petites filles, divorcée, sans famille, tirant le diable par la queue, rencontre un peintre genre Adonis, affable, gentil et tutti quanti dans la galerie où elle travaille, à New-York. Coup de foudre, mariage dans le mois. Si j'avais eu un violon, je l'aurais sorti pour leur jouer la sérénade...en rigolant, ou plutôt en ricanant. C'est ce que j'ai fait, d'ailleurs, sans violon.

Et puis, et puis...par petites touches, quelque chose se grippe dans ce bonheur parfait. L'Adonis Parfait Amoureux se révèle jaloux, maniaque, susceptible. C'est d'abord tout léger, puis ça augmente de plus en plus. Nous sommes dans le Minnesota, dans la ferme de l'Adonis. Madame est gâtée, pourtant, ses petites filles aussi. Celles-ci deviennent même les petites filles de son mari.
Nous assistons en direct à la manipulation pure et dure. Je ne sais pas si on parlait beaucoup au temps de l'écriture du roman de ce genre de pervers narcissique qui défraie la chronique aujourd'hui, mais je dois reconnaitre que Mary Higgins Clark a bien réussi son coup. Chapeau ! de quelques petites touches légères, on grimpe dans la perversité de façon exponentielle !
Résultat : je ne parvenais pas à me défaire de cet engrenage malicieux, au premier sens du terme.

« Ne pas savoir est la pire des tortures », dit un personnage de l'histoire. C'est une des tortures utilisées par les manipulateurs et par celui-ci en l'occurrence.
Et pour moi, ne pas savoir la fin en était une. Une fois ce roman terminé, je peux enfin respirer. Non, mais ! Me laisser manipuler, moi ? .... euh oui, d'accord, Mary Higgins Clark a réussi son coup.

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C'est le premier roman de Mary Higgins Clark que j'ai lu.

Le quatrième de couverture était prometteur, beaucoup de personnes autour de moi m'avaient parlées de cet auteur en bien. Mais la lecture a été une réelle déception.
Le livre n'est pas très bien écrit : c'est lent et redondant, l'intrigue va et vient et par moments je me demandais où cela allait me mener, tout est cousu de fil blanc ce qui m'a rendu encore plus impatiente et la chute était bien plate.

Ce fut donc le premier, et aussi le dernier Mary Higgins Clark que j'aurai lu.
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Que dire à propos de ce roman sinon qu'il s'agit là d'un lamentable plagiat de Psychose de Hitchcock... le talent en moins ? Donc, Mary Higgins Clark n'a pas hésité à piller un grand classique, une oeuvre novatrice en termes de cinéma d'horreur, pour nous offrir une énième variation sur le mode "intrigue sordide mais tellement palpitante", mal écrite, avec une héroïne nunuche dont la vertu triomphera malgré tout de la folie furieuse d'un assassin très très vilain (les héroïnes de Higgins Clark sont soit des femmes indépendantes et décidées, soit de pauvre niaises, ici nous avons droit au second schéma). Hélas, c'est la triste destinée des chefs-d'oeuvre d'être constamment imités et dénaturés par des auteurs en manque d'imagination et de créativité. J'attends avec impatience le jour où Mary Higgins Clark va se lancer dans la science-fiction et nous délivrer une délicieuse imitation de 2001 l'Odyssée de l'espace.
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C'est mon deuxième roman de Mary Higgins Clark et je m'attendais à une intrigue plus captivante avec plus de rebondissements. Il reste malgré tout agréable et facile à lire même si on sait dès le début comment va se dérouler l'histoire. Jenny, le personnage principal n'est pas particulièrement attachante et à tendance idiote. de plus, j'ai trouvé qu'il y avait quelques longueurs vers la fin et que celle-ci n'était pas très surprenante.
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Haletant! Je n'arrivais tout simplement pas à lâcher le livre. On sait dès le début qui est le coupable dans ce récit. Pour autant ce n'est pas le mystère de l'identité, ni du mobile mais surtout du "comment". Véritable thriller psychologique, Mary Higgins Clark a su parfaitement nous transmettre le malaise grandissant de son personnage principal face aux comportements maniaques et proche de la folie de son nouveau mari. de même, on sent la toile de l'araignée se tisser tout autour d'elle : la chute de sa réputation, l'isolement, les insinuations, ses filles qui se détournent d'elles, ... tout cela fait avec une telle maîtrise de la manipulation. La narration de l'auteure nous fait tout deviner et surtout tout ressentir. Possesif obsessionnel, maniaque, complexe d'Oedipe ... sans donner de nom propre à une maladie, c'est bien la folie qui est au centre de ce roman. Il semblerait qu'il soit adapté en film. Je me demande si j'oserai le regarder.
Quoiqu'il en soit, happée par ce roman, il fait partie dorénavant de mes préférés de Mary Higgins Clark.

Challenge USA
Challenge Multi-défis 2018
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Des chapitres un peu long mais des personnages facilement assimilable dans l'imagination. Personnages attachants et bien décris. J'ai réussi à avoir de l'empathie envers eux.
L'intrigue est bonne, très bonne même ! Très psychologique, il ne faut pas s'attendre à des péripéties extraordinaires. C'est incroyable la manière de l'auteure de m'avoir mis les nerfs en pelotte ! On sait que ça ne tourne pas rond mais....
Un très bon thriller !
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Ça commence comme un conte de fée, ça va vite, trop vite et trop bien, le bonheur est total sans l'ombre d'un doute. Une jeune femme divorcée avec deux petites filles, rencontre un peintre, jeune homme charmant, très riche et très amoureux d'elle. le mariage se fait à vitesse d'éclair. Aucun pli, aucun nuage, aucun doute. Tout est pour le mieux dans la meilleure des vies.
Oui, mais l'auteure c'est Mary Higgins-Clark !
L'eau de rose prend une petite tache légère, un petit rictus sur le visage du prince charmant ne passe pas inaperçu mais il est aussitôt oublié, après il y a un regard, une interdiction sans importance, l'atmosphère acquière un je ne sais quoi de pesant, de troublant et d'inquiétant. Crescendo oppressant où un gros nuage renfrogné et menaçant gagne en épaisseur. La surface claire et sereine se trouble et l'histoire continue à accumuler une succession d'événements, une sorte de jeu de puzzle où chaque pièce apporte plus de cohérence à l'ensemble. Tout avance en accéléré, les ombres menacent, l'angoisse augmente, les sentiments deviennent raisonnement, analyse détachée et lucide, une corde on ne peut plus raide vers des découvertes terribles, monstrueuses. le clash menace, des vies sont en dangers, d'autres paient le prix fort. Manipulations, psychopathe en liberté.
Style et construction haletants, toile épaisse d'événements qui se succèdent sans pause, se suivent de très près, à bout de souffle. L'élément fort est le suspense, Mary Higgins-Clark en est la reine, elle sait faire monter la tension. C'est la plume de l'action, de la cocotte minute dont le sifflement tient le lecteur hors d'haleine.
Il manque une analyse des personnages, l'humour, un travail nuancé du style et des sens, un jeu avec le temps.
Mary Higgins-Clark tend le fil de l'histoire jusqu'au point de rupture, c'est à dire la dernière page. le lecteur, épuisé, lâche le livre et respire.
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Un des premiers romans de Mary Higgins Clark et à mon avis un de ses meilleurs. Dans ses dernières années, elle a recyclé à l'ínfini le même scénario usé jusqu'à la corde, mais là elle était encore bien inspirée.
Un cri dans la nuit est un thriller psychologique de bonne facture, avec une montée dans le suspense bien menée. Peu de surprises, on connaît le méchant très vite, tout l'intérêt est dans l'escalade des tensions jusqu'au dénouement final.
Et malgré le côté Harlequin propre à la romancière, on lit ce livre avec plaisir.

Challenge USA
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Voilà un thriller, bien ficelé qui m'aura tenue en haleine 3 jours à peine ; et encore mon temps était compté, sinon, je l'aurais avalé tout cru.
Un femme, jolie, divorcée , qui travaille et élève du mieux qu'elle peut ses deux filles un peu délaissées par un père dont on, dirait aujourd'hui qu'il est un boulet, croise un jour le chemin d'un beau et fringant Monsieur, beau parleur, et qui sait surtout ce dont les femmes comme Jenny ont envie d'entendre… le piège se referme sur Jenny qui n'y voit que du feu, l'épouse et part s'installer avec son nouvel époux dans la propriété familiale, loin de tout. le coup de foudre, comme toujours ne durera que le temps de l'allumette, puis …………….
J'ai toujours beaucoup de mal à comprendre qu'une femme, belle, intelligente, et équilibrée puisse s'enticher du premier venu, et se laisser aveugler à ce point. Cela reste pour moi un immense mystère ; et expérience aidant, je n'ai pas trop envie de m'y frotter. C'est ainsi que je n'ai pu m'identifier à Jenny, bien que très empathique avec elle. Combien de fois je lui disais « mais bon sang réveille toi, ce type t'endort et te malaxe comme de la pâte à modeler, réagit, prends tes gosses et tire toi » ! Et non, elle l'aime, rentre dans son jeu, prend sur elle la culpabilité, et se détruit jour après jour…….
Quant à Erich : c'est simple je le déteste : manipulateur psychopathe, menteur, …..le salaud parfait en somme, qui se donne le beau rôle, et se fait passer pour victime.
Voici un livre qui devrait être mis entre les mains de toutes jeunes filles, pour les mettre en garde contre une minorité, mais Ô combien dangereuse , d'homme, pour leur apprendre à se méfier des bons sentiments , des belles paroles, et du grand jeu de la séduction.
Comme disait une de mes grands-mères : Qui trop embrasse, mal étreint…..
Lien : http://leblogdemimipinson.bl..
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Une relecture n'est pas toujours favorable à un livre. Entre temps, on grandit, on a un oeil plus critique, plus de capacité d'analyse et d'éléments de comparaison.
C'est ce que j'ai fait il y a quelques temps avec ce livre de Mary Higgins Clark.
Ayant beaucoup aimé ce livre du temps de mon adolescence, ( à l'époque, c'était même un de mes préférés ), je pensait trouver plus de plaisir lors de sa relecture .
Eh oui, entre temps, l'adolescente naïve que j'étais a bien grandi et j'ai trouvé l'histoire peu crédible et remplie d'exagérations .
Comment le personnage central, cette jeune femme, peut -elle rester aussi passive face à son époux qui, c'est plus que flagrant, a un gros problème psy ? C'est dommage, car le postulat de départ n'était pas mauvais et un mari manipulateur plus en nuances aurait surement été un peu plus crédible...
Je reste cependant assez indulgente avec ce livre, car c'est quand même grâce aux premiers livres de cet auteur que je me suis prise de passion pour les polars...
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