Un polar de Noël qui a plus du conte que du polar.
Dans ce récit, on retrouve trois intrigues, deux très liées entre elles et une autre qui s'y retrouve que parce que les personnages y portent de l'intérêt. A ce titre, je me questionne s'il était pertinent d'en faire un même récit? Cela aurait évité certaines faiblesses à mon sens.
On retrouve Alvirah et Willy, heureux gagnants du loto. Alvirah s'exerce, en tant que Hercule Poirot amateur et dénoue les différents mystères qui lui sont proposés. Autant, il me plairait de lire un autre récit avec eux, autant je trouve que les différentes enquêtes ont un petit goût de bâclé. Chacune est résolue très rapidement, sur le coup d'une intuition peu crédible, il faut l'avouer. Si bien que l'aspect polar m'a un peu déçue, je dois l'avouer.
En revanche, si vous cherchez un joli conte de Noël, il remplit très bien son office.
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Sondra est a l'extrémité d'une eglise, elle as 18 ans et a décider d'abandonner son bb sur les marches. Au meme moment, Lenny pilla l'église et trouva un calice en argent avec un diamant dessus, quand il ressortit de l'église, il vit le landau et il pensa avec un bb il passerais innapercu, quand il rentra il dit a sa tante Lilly que c'était son bb et que la maman était partie. Lilly faisait partie d'une communauté religieuse qui aident les enfants du quartier, il les recevaient dans la demeure de Bessie, mais cette vieille dame périt et normalement elle devait les léguer a sa soeur Kate, mais les locataires de Bessie, font reapparaitre un testament qui dit que la maison est pour eux. Willy et Alvirah deux membres de cette communauté milliardaires s'amuse a régler des enquêtes, et plus precisément Alvirah trouve ça byzarre cette histoire de testament qui repparait, donc elle veut enquêter Que va trouver Alvirah ? La réponse a ses questions ou une deception qui rendras encore plus triste Kate ? Sondra pris de remords tourna autour de l'église et Alvirah eu envie de l'aider et rechercher son bb, est ce qu'elle seras assez pertinente pour pas donner de faux espoirs a une jeune maman ?
Ce livre commence tres fort avec l'abandon du bb on es pris aux tripes, on as tellement envie t'aider cette jeune maman, ensuite on es pris dans le jeu des diifferents personnages d'abord Lenny qui profite de ce bb, et puis la chaleur de cette communaute religieuse qui veut juste un endroit pour recceuillir les gamins des rues, et la perspicacite de ce couples de detectives milliardaire donne du rythme a l'histoire - A lire sans concession
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Il restait encore ving-deux jours avant Noël, mais cette année Lenny avait commencé tôt ses achats. Certain que personne n'avait remarqué sa présence, immobile, osant à peine respirer, il regarda depuis le confesionnal le révérend père Ferris faire sa ronde habituelle et fermer l'église pour la nuit. Avec un sourire sarcastique, il attendit impatiemment que les portes latérales fussent verrouillées et les lumières éteintes dans le sanctuaire. Puis, s'apercevant que le prête empruntait la travée de droite qui l'amènerait à passer devant le confesionnal, il se recroquevilla au fond de sa cahette. Une latte du pancher grinça et il ravala un juron.
Autant que je sache, Bessie n'a jamais montré grand intérêt pour les enfants. A quelqu'un qui lui demandait si elle regrettait de ne pas en avoir, je me souviens qu'elle avait répondu: " les gens qui ont des enfants et ceux qui n'en ont pas passent leur temps à s'apitoyer mutuellement sur leur sort".
Trop vite dit, Sondra. Ce qui signifie que vous avez un petit ami. Qui? » Il y eut un long silence. « Gary Willis. Il fait partie de l'administration de l'orchestre symphonique de Chicago, répondit Sondra à contrecœur. Il a trente-quatre ans, huit ans de plus que moi, il est très beau, très gentil, et il veut m'épouser. - Jusqu'ici, tout va bien, jugea Alvirah. Et il ne vous intéresse pas? - Si... peut-être... Mais je ne suis pas prête pour le mariage. Je ne sais plus très bien où j'en suis sur le plan émotionnel. J'ai peur qu'en me mariant je ne puisse jamais regarder le visage d'un nouvel enfant sans me souvenir que j'ai abandonné sa grande soeur en plein froid dans un sac en papier.
Le vendredi 11 décembre, l'article d'Alvirah sur le bébé qui avait été abandonné sept ans auparavant à la porte du presbytère de St. Clement parut en première page du New York Globe. Presque à la minute où le journal était distribué dans les kiosques, les coups de téléphone affluèrent sur la ligne spéciale qui avait été installée au dernier moment au presbytère. Chargée de répondre aux appels, la fidèle secrétaire du père Ferris annonçait qu'elle enregistrait toutes les conversations et lui communiquerait celles qui lui paraissaient dignes d'attention. Pourtant, quand il appela Alvirah le lundi matin, le père Ferris paraissait découragé. « Sur les deux cents appels que nous avons reçus jusqu'à présent, aucun n'a le moindre intérêt, dit-il. Qui plus est, beaucoup d'entre eux proviennent de personnes indignées n'éprouvant aucune compassion pour une femme qui a abandonné un nouveau-né dans le froid, ne serait-ce que pendant quelques instants. - La police s'est-elle manifestée? demanda Alvirah
Son repas terminé, il rinça consciencieusement la vaisselle et la mit dans la machine à laver, se souvenant avec un certain amusement des jours anciens où le directeur de la paroisse - que les six ou sept vicaires appelaient « le boss » - régnait en monarque absolu, et où le presbytère employait une intendante qui cuisinait à merveille et servait des repas délicieux trois fois par jour. Ce fut au moment du café que la sonnerie du téléphone mit fin à la tranquillité de sa soirée. L'appel provenait d'Alvirah. « Mon père, dit-elle, j'ai une amie dans la peine dont j'aimerais vous entretenir. Voyez-vous, je suis en train d'écrire un article sur une jeune fille qui, il y a sept ans, a abandonné son nouveau-né sur le perron d'un presbytère... » Elle s'interrompit un instant. « Et si je vous raconte cela, c'est parce qu'il s'agit de votre presbytère. - Voyons, Alvirah, jamais il n'est arrivé une chose pareille.
Extrait du livre audio « Les Enfants du guet » de Mary Higgins Clark et Alafair Burke, traduit par Anne Damour et Amélie Juste-Thomas, lu par Valérie Lemaître. Parution CD et numérique le 5 juillet 2023.
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