N'oublie pas de sourire

Voilà bien longtemps que je n'avais pas lu un roman de Kristan Higgins, autrice chouchoute parmi les chouchoute mais dont les derniers livres ne m'ont pas convaincue. Cela fait bien 5 ans voir même plus quand j'y réfléchis que je ne les lis pas tous. Elle ne me donne plus les papillons dans le ventre, elle ne me fait plus glousser voire éclater de rire comme avec ses premières romances que j'aime tant.
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J'étais quand même curieuse de lire « N'oublie pas de sourire » qui m'a grandement fait penser à « P.S I love you » en différent et, je dois l'avouer, en moins bien. le tout avec un zeste du « Théorème du Homard ». Et un soupçon de « How I met your mother ». Nous alternons entre passé, à travers les différentes lettres de Lauren et le présent de Josh, qui doit apprendre à vivre, à survivre sans sa femme.
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J'ai trouvé le début un peu long, finalement j'avais envie surtout d'avancer dans le présent plus que dans le passé. J'ai eu du mal à m'attacher aux personnages puis arrivée à la moitié, j'ai été incapable de le lâcher. C'était drôle et émouvant, je me suis attachée petit à petit aux personnages et j'ai eu de la peine pour eux, que la vie peut être injuste !
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C'est toujours aussi bien écrit pas Kristan Higgins mais ça n'a rien de révolutionnaire. J'ai passé un bon moment mais c'est une lecture que j'oublierai bien vite. Je n'ai pas retrouvé ce que j'aimais tant dans ces premiers romans : sa légèreté, son humour, ses héroïnes adorables et maladroites, ses situations à mourir de rire, ses romances qui me donnent un sourire niais aux lèvres. En bref, c'était bien. Mais c'était mieux avant. Et ça me fait mal au coeur de l'écrire.

Parfois en vacances, surtout l'été, j'apprécie de choisir un livre léger, sans prise de tête, qui m'emporte dans de jolies histoires douces et agréables. Cette année, j'ai choisi "N'oublie pas de sourire" de Kristan Higgins.

En somme, ce livre répond à mes attentes principales : il est léger, réconfortant, les personnages sont remplis de mignonnerie, débordants d'amour et d'espoir. Mais comme trop souvent, je suis déçue... Pourtant, cette histoire regorge de bonnes intentions, l'intrigue est sympa, les personnages bien décrits et attachants, et pourtant, on a le sentiment de passer à côté ; il manque un petit quelque chose de crédibilité qui nous ferait sortir de la comédie romantique (même si parfois j'apprécie).

Ici, on fait la connaissance de Josh, un jeune veuf éploré qui tente de faire son deuil. Sa femme, Lauren, l'amour de sa vie, vient de décéder des suites d'une maladie dégénérative : une fibrose pulmonaire idiopathique. Ça faisait à peine quelques mois qu'ils étaient mariés quand ils ont appris que Lauren n'avait plus que quelques années, si ce n'est moins, à vivre.
Ils essaient d'en profiter le plus possible, de faire tout ce qu'ils auraient aimé vivre tous les deux, mais le temps est trop court, la maladie limite leurs horizons. Et quand Lauren meurt, Josh avait beau être préparé, il est dévasté... Lauren s'y attendait, elle connaît bien son mari, alors pour l'accompagner dans son deuil, elle lui écrit une lettre par mois pendant un an. Chacune de ses lettres doit l'aider à dépasser une étape difficile pour aller de l'avant : se laver, sortir le chien, se faire des amis, rencontrer quelqu'un, elle l'accompagne à chaque étape.

Page après page, on découvre leur histoire d'amour, les difficultés de Josh à s'habituer à l'absence de Lauren, ses tentatives plus ou moins fructueuses pour aller de l'avant, etc. On passe du point de vue de Josh, dans le présent, à celui de Lauren, avant sa mort. Cette construction rythme le récit et met en perspective leurs histoires respectives.

Et pourtant... ça ne suffit pas... Josh et Lauren vivent une très belle histoire, à n'en pas douter, mais ils sont parfois un peu trop. Ils sont quelque peu caricaturaux, tout comme leur histoire qui, malgré des débuts difficiles et leur fin tragique, est trop lisse.

En conclusion, j'ai vraiment été prise dans le roman les 200 premières pages, c'est quand même pas mal ! Il y en a juste 300 de trop, à mon goût… Ça reste une histoire agréable et sympathique à lire d'un oeil et que je vous recommande si vous cherchez un roman léger avec une belle histoire d'amour à la clé !

Josh aimait terriblement son épouse Lauren, mais une saleté de maladie l'a emportée alors qu'elle n'avait même pas 30 ans. Pour lui, c'est tout son monde qui s'écroule. Et pourtant, il faut bien relever la tête et reprendre un semblant de vie. Ce roman, c'est l'histoire de leur couple, du bonheur et des instant de joie. Puis c'est aussi les coups durs, avec le diagnostic de la maladie et le décès de Laureen. Et c'est enfin, la vie d'après, la vie sans elle. Toutes ces étapes nous sont racontées à travers des flashbacks, mais aussi des lettres que Lauren écrivait à son père.

« Je suis en train de mourir, mon mari va devenir veuf et cette année a été la plus merveilleuse de ma vie. En quoi est-ce surprenant ? »

Comment ne pas avoir envie dès les premières lignes de prendre Josh dans ses bras et de lui murmurer que tout ira bien. Comment ne pas se prendre d'affection pour lui et Lauren, vivant avec eux les derniers mois de cette dernière. Comment s'imaginer survivre à une telle perte, à une telle injustice.

Malgré un sujet lourd et triste, Kristan Higgins ne tombe pas dans le pathos pour autant. Les réactions de ses personnages sont justes et équilibrées. Josh souffre oui, il passe par toutes les étapes du deuil (colère, culpabilité, angoisse, déni…) mais toujours avec beaucoup de courage et de dignité. J'ai aimé la façon dont cet homme, reprend tout doucement goût à sa nouvelle vie, grâce à l'intervention inattendue de Lauren. Cette façon de l'accompagner malgré tout. Une sorte de coup de pied aux fesses dont il avait bien besoin pour rebondir.

Il y a beaucoup de tendresse et d'amour dans ce roman, même si les larmes piqueront assez souvent vos yeux. C'est joli, ça fait sourire, ça fait réfléchir. Il y est question d'amour, d'amitié, de famille. Et on retiendra après lecture, que l'on peut surmonter le plus grand malheur, en étant bien entouré et aimé.

J'aime lire de temps en temps de la littérature contemporaine, du roman feel-good mais je suis plutôt habituée à lire des livres plutôt courts dans ce registre. Ici, on est sur une histoire de plus de 520 pages, forcément, je craignais les longueurs. Et bien rassurez-vous, mes craintes n'étaient pas fondées puisque j'ai dévoré l'histoire de Josh et Lauren. Oui, c'est une histoire d'amour (et quelle histoire!), oui, il y a de la romance mais ce n'est pas du tout niais ou quoi que ce soit dans ce genre. C'est avant tout une histoire de deuil. Quand le grand amour s'est envolé avant même d'avoir trente ans, quand la maladie vole tous les projets d'un avenir prometteur, forcément le parcours pour guérir n'est pas facile. Josh est anéanti, il s'est pourtant battu jusqu'au bout mais ça n'aura pas suffit.

Le livre alterne le passé et le présent, tantôt avec le deuil de Josh, tantôt avec ses souvenirs. Lauren lui a écrit 12 lettres, chacune lui est remise chaque mois et le pousse à faire quelque chose. Si au départ c'est assez banal et anodin, les demandes de Lauren sont de plus en plus difficiles au fil des mois. Ce n'est pas sans rappeler le film PS : I love you (qu'il faut absolument voir, croyez-moi). J'ai apprécié ma lecture, du début à la fin. J'appréhendais des émotions trop fortes, trop compliquées à gérer mais finalement tout s'est bien passé. du mois jusqu'à la fin où nous revivons le dernier jour de Lauren (je ne vous dévoile rien en vous disant ça). Si je lisais ces quelques pages finales avec -je le pensais- une certaine forme de distance, je me suis aperçue que je pleurais alors que mes joues étaient déjà inondées, que mon mascara avait déjà dessiné de longues trainées noires jusqu'au menton. J'ai eu des hoquets, des sanglots, énormément de mal à poursuivre. Pourquoi? Parce que durant plus de 450 pages, j'ai eu le temps de m'attacher à Lauren et à Josh, j'ai eu le temps de me rendre compte à quel point leur histoire et leur parcours sont magnifiques et même si bien sûr depuis le début je savais de quoi était décédée cette jeune femme, j'ai tout de même été rudement chamboulée.


N'oublie pas de sourire est une magnifique leçon de vie, de celle qui font mal et qui font du bien en même temps, c'est bien ça le plus difficile à gérer quand on a un petit coeur en guimauve. Malgré quelques coquilles de frappe et de traduction, j'ai tout de même trouvé la plume de Kristan Higgins rafraichissante et terriblement sincère. Les dialogues dynamisent l'ensemble et permettent de réellement appréhender les différents personnages. Je les ai vraiment tous aimé, ils forment une magnifique famille.

En bref :
Une lecture doudou en quelque sorte même si j'ai été secouée. Légèrement hypocondriaque sur les bords, j'ai eu quelques petits moments d'angoisse mais c'est purement personnel. Je garde un excellent souvenir de cette histoire, je l'ai d'ailleurs déjà recommandée à mes proches. C'est une ode à la vie, à l'importance de vivre pleinement le moment présent. Josh traverse toutes les phases du deuil sans jamais tomber dans le cliché, c'est beau, émouvant et parfois même drôle. Bref, vous l'avez compris, je recommande !
Lien : https://black-books.fr/2023/..

"Profiter du moment présent était une attitude plus que positive que de s'inquiéter pour l'avenir. Elle n'allait pas gâcher cet été  extraordinaire à penser à la gravité de sa maladie. "

Lauren va mourir. Oui comme tout le monde, certains diraient.
Mais Lauren n'a pas trente ans et ses jours sont comptés, elle est gravement malade.
Pour aider son mari, Josh, à faire son deuil, elle décide de lui écrire des lettres qui lui seront distribuées après son décès.
Ces lettres ont aussi pour but de sortir Josh de sa coquille, de craquer sa carapace.

Bon, on ne va pas se mentir, pas de cela entre nous... il y a un petit goût de déjà vu. Effectivement, il y a un arrière goût bien prononcé de "P.S I Love You"...

Néanmoins, je n'ai jamais eu l'occasion de découvrir l'auteure et j'avais hâte de m'y mettre.

Même si ce roman est prévisible et peut-être un peu tiré en longueur, c'est un très beau livre, bouleversant et triste (j'ai versé des larmes oui), mais beau.

Je vous conseille donc de vous y plonger mais vous êtes avertis, vous aurez ce sentiment de déjà-vu omniprésent si vous avez vu le film dont je vous parlais plus haut. Il manque donc un peu d'originalité même si cela reste un très beau roman.