J'ai lu « le Cellule de verre » un peu par hasard et sans a priori. Bien qu'un un peu dépassé aujourd'hui (écrit dans les années 60) elle peint un tableau noir du système pénitencier américain, mais surtout de la descente aux enfers du personnage principal, Carter. On voit, l'homme de famille et ingénieur, se transformer inévitablement monstre malgré lui au cours de son incarcération, mais surtout pendant sa liberté avec la déconstruction de sa famille. le deuxième moitié du livre a ses longueurs, et par moment j'au eu du mal à sympathiser avec un Carter trop mou.
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Ce roman a été écrit en 1964 et raconte l'histoire d'un homme qui subit sa vie. le première partie du livre se déroule en milieu carcérale où le personnage principal, Mr Carter va être confronté à la haine, à la violence. Il va la subir jusqu'à ce qu'elle soit en lui, qu'il devienne lui-même jalousie et agressivité. Ce récit nous montre comment un homme innocent peut être transformé en bête sauvage face à la réalité de la vie. J'ai trouvé pour ma part que le déroulé était trop lent, j'ai eu l'impression de moi aussi subir ce livre plutôt que d'en être actrice.
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Peu de souvenirs de ce livre lu dans les années 90. de la prison à la liberté, les choses ne sont pas simples. Pour le lecteur, pas beaucoup d'ambiance. Complètement dépassé aujourd'hui.
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Un roman policier dont l'intrigue est lente à se développer et dont le personnage principal, mou et bonasse, nous fatigue.
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« Est-ce que tu penses qu’il ne peut pas y avoir d’amitié platonique entre un homme et une femme ? »
« Je crois que je le pense, oui.
— Je peux t’assurer que, pour une femme, c’est possible.
— Pour une femme, rien n’est jamais comme pour un homme.
— Quelle blague ! C’est du parti pris masculin.
— Pour des femmes plus âgées, pas très jolies, peut-être. Mais tu es trop jolie. C’est un obstacle. »
La visite de Hazel lui avait fait comprendre une chose terrible, c’était qu’il avait vécu ces trois derniers mois dans un brouillard voulu, une sorte d’armure mentale qu’il s’était forgée et qui, en fin de compte, n’était pas assez forte. Au milieu des autres prisonniers et avec le docteur Cassini, il pouvait tenir. Avec Hazel, il avait été lui-même pendant quelques minutes. La douleur dans ses pouces avait été le coup de grâce porté à son moral. Il s’était plaint à elle, il avait montré de l’amertume et de l’ingratitude. Il avait été tout ce qu’un homme ne devrait pas être avec sa femme.
Il se laissa aller dans son fauteuil et attendit que la morphine accomplît son miracle. La morphine attaquait la douleur et, comme toujours, elle gagnait la bataille, elle la gagnerait pour près de deux heures. Puis la douleur rallierait ses forces et contre-attaquerait, et ce serait au tour de la douleur de gagner. C’était un jeu de plus, futile et irréel, comme le jeu de la prison.
Le jeu qu’il joue avec votre femme est déjà assez moche. Faut-il tomber bas pour jouer un tel jeu avec la femme d’un autre pendant que cet autre est derrière des barreaux et ne peut rien faire pour se défendre ?
« C’est absolument illégal de nos jours. » Ce mot d’illégal était étrange, quand on pensait à certaines des choses que Carter avait vues en prison. Ainsi, il y avait ce vieil homme du Bloc A qui avait cassé ses fausses dents en deux et à qui on ne donnait pas le droit de les faire arranger de sorte qu’il ne pouvait rien manger d’autre que de la soupe. Était-ce une façon légale de traiter un homme en prison ?
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