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François Rosso (Traducteur)
EAN : 9782702124055
381 pages
Calmann-Lévy (28/02/1995)
3.57/5   36 notes
Résumé :
Peter, vingt ans, est assassiné par des toxicomanes en manque.
Dans le milieu homosexuel zurichois, qui gravite d'ordinaire assez paisiblement autour d'un bar, le Small g, ce drame révèle les haines, attise les angoisses, dévoile les blessures secrètes des êtres. Rickie, l'ami de Peter, hanté par la peur du vieillissement et du sida, Luisa, la jeune couturière candide, sous la coupe d'une patronne haineuse, bien d'autres encore... Dans cette dernière œuvre, l... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Patricia Highsmith est une grande écrivaine du XX siècle mais son dernier roman m'a déçue. C'est toujours beaucoup plus compliqué de décrire une idylle, qu'aborder un sujet de souffrances. C'est pour ça qu'un univers idyllique créé par Highsmith m'a laissé indifférente. Tous les personnages principaux sont homosexuels (sauf Teddie) et même Louisa finit par tomber dans les bras de Dorrie. Certes, l'orientation sexuelle n'est pas une question captivante pour moi mais je trouve cette situation quand même très artificielle.

D'ailleurs tous ces personnages ont pratiquement le même caractère: ils sont extrêmement gentils, tranquilles, sympas... Une seule créature méchante dans ce milieu trop rose c'est Renate la patronne de Louisa m'a intéressée beaucoup plus par son contraste avec la bonne et symphatique compagnie des amis homos.

Chaque personnage de ce livre est creux, dépourvu de la moindre traite personnelle, qui les rendrait plus vivants. Par ailleurs le déroulement de l'intrigue est très lente, prévisible et parfois peu vraisemblable.

Les gens superficiels qui sont pas habitués aux relations durables et qui sont pas enclines à éprouver de fortes émotions ne m'intéressent guère. le paradis inventé par Highsmith n'est pas un lieu où je voudrais me retrouver un jour. Et pourtant en décrivant un charme modeste de la bourgeoisie l'auteure est géniale. Elle sait savourer les petits plaisirs de la vie et c'est que j'aime dans ses oeuvres. Au bout du compte on pardonne aux grands écrivains leurs petites imperfections. Soyons moins critiques s'il s'agit d'un grand talent, ce qui est le cas d'exemple de l'écrivaine américaine.
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Ce qui est intéressant dans ce livre ce sont des personnages, ils n'ont rien de spécial, rien de très passionnant, pas du tout de l'extraordinaire, ils vivent simplement leur vie, ils sont tous rattachés à un bistrot le Small G, qu'ils appellent chez Jacob lorsqu'ils veulent s'y rendre, on y retrouve beaucoup de gays, certains les acceptent, d'autres les supportent moins, c'est dans un quartier où chacun connait l'autre et chacun surveille l'autre. Ca ne court pas comme dans la plupart des romans policiers, la tension ne monte pas jusqu'à vous couper le souffle, le rythme est lent, les mouvements trop détaillés et certains détails peuvent paraitre lassants. Un personnage fait vibrer l'histoire, c'est Renate, une quinquagénaire, une commère qui joue harangue tout le monde comme un parasite qu'on se dit à chaque fois que va-t-elle encore inventer celle-là, en tout cas, elle va faire monter la température...
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Je crois que tout au long de l'écriture de ce livre, Highsmith a revécu des moments de sa vie, qu'elle y a (re)créé des personnages qu'elle a aimé rencontrer dans des bistrots, le soir ou la nuit et aussi qu'elle s'est identifiée au personnage principal, lequel tout à la fin, elle dit qu' « en dépit de ses doutes, il se sentait heureux. Tranquillement, intimement, heureux. » Peut-être parce qu'elle ressentait que ce livre, le dernier de sa vie (mais sans doute ne le savait-elle pas, qu'il serait le dernier), était une réussite, non pas éclatante comme d'autres de ses livres, mais une réussite pleine et tranquille. Il n'y a pas beaucoup de suspense, juste un brin, de quoi tenir en haleine. de la méchanceté, mais pas trop. de l'amour et de l'amitié, mais à doses mesurées. du mouvement, mais un mouvement calme, pondéré, sans éclats.
Je me trompe peut-être dans mon analyse, en tout cas, ce qui est certain c'est que cette lecture m'a accompagnée et que, pendant quelques jours, j'ai aimé retrouver les personnages, comme des amis qui m'auraient raconté leur vie dans un bistrot, le soir, devant un verre… La vie, rien que la vie.
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Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
Ah, c'est que le Suisse était un pays propre, ordonné, économe et ou les habitants débordaient de sens civique! Terriblement rigoriste en fait. Autrement, pourquoi cette Suisse au premier coup d'oeil si avenante aurait-elle le taux le plus élevé de toxicomanes par habitant au monde? Forcément parce qu'elle était trop rigoriste.
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"Tombé amoureux", ces mots si graves, ces mots désignant un sentiment si rarement éprouvé, et que certaines personnes affirmaient même n'avoir jamais connu. Cette folie, qui n'était en réalité nullement fondée dans son essence sur la beauté ou les charmes de la personne qui la provoquait, ce pouvoir mystérieux... Rickie prit conscience qu'il était soumis à cette force, ce qui était tout à la fois un bonheur et un danger.
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...Teddie était loin d'éveiller en elle les mêmes sentiments, la même exaltation qu'elle avait ressentis au temps où elle avait connu Petey: cette impression que le monde avait totalement changé, que même l'air qu'elle respirait et le sol qu'elle foulait étaient devenus différents, qu'une force nouvelle, inconnue, avait pris naissance en elle et la conduirait dorénavant à réussir dans toutes ses entreprises, qu'elles fussent modestes ou ambitieuses. C'était tout cela, d'être amoureuse...
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...la Suisse était pleine d'étudiants qui passent de longues années à rédiger leurs thèses, des décennies parfois, tout en vivant agréablement des subsides de leurs parents et des prêts gouvernementaux dont la plupart sont sans intérêts.
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Bien sur, les gens l'aimaient parce qu'il se comportait envers eux comme un gentil vieux oncle, toujours disposé à prêter cent francs et à n'y plus penser.
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