Manhattan. Il y a dix ans, les Idra, des créatures apparemment extra-terrestres dont nous ne savons rien, ont attaqué la Terre, dévasté des villes et tué des centaines de milliers de personnes. Pour les contrer, l'armée a mis au point des Arcana, une arme mystérieuse qu'Ilya rêve de pouvoir piloter un jour.
Si les tomes 1 et 2 croulaient sous les clichés, le tome 3 n'est pas épargné non plus. Les bons sentiments niais se mêlent aux longues chouineries, la vérité sur les Idra/Arcana était évidente dès le premier tome, et toute l'histoire est finalement ultra bancale, de même que la fin !
Concernant la base Idra/Arcana : les humains sont face à une créature extra-terrestre dont ils ne connaissent strictement rien - le fameux roi des Idra - si ce n'est qu'il peut faire muter des humains puis les contrôler mentalement. Et la bonne idée trouvée, c'est de faire muter d'autres humains ? En les contrôlant mentalement aussi ? Alors qu'il s'agit là d'une technologie que les humains ne contrôlent pas alors que le roi est passé maître en la matière ?! En lisant ça, je me suis dit que la stratégie était quand même très stupide, et vu que c'est là-dessus que repose toute l'histoire, ça rend celle-ci terriblement bancale.
De plus, après que l'Avenger ait perdu le contrôle, personne n'a manifestement eut l'idée de stopper le programme Arcana au moins le temps de comprendre et affiner cette stratégie. Non, les humains ont continué en sachant parfaitement que cette situation allait se réitérer, ce qui n'a bien sûr pas manqué ! Et comme le manga manque cruellement de subtilité, il était évident que nous montrer l'Avenger dans cet état présumait de ce qui allait arriver à Anna.
Concernant Anna/Ilya : Anna ne vit que pour son frère, alors il était évident qu'elle allait paniquer et perdre le contrôle si jamais elle devait être placée en stase, dans un état où elle ne pourrait plus surveiller ni protéger Ilya. C'est à la fois cliché et bancale, là encore.
Quant à la fin, elle n'est pas mauvaise en soi, mais Anna qui reprend le contrôle grâce au pouvoir de l'amour fraternel... mouais, heureusement que ce gros Deux ex Machina a été inventé, sinon il aurait fallu se creuser la tête pour avoir une vraie idée !
Concernant la fin en elle-même, je ne l'ai pas trouvée ouverte, en fait elle est tout à fait basique : grâce à son amour pour son frère, Anna peut à nouveau se contrôler, et ces deux-là entament le voyage dont ils ont déjà parlé tout en sauvant héroïquement des gens. Par contre, tout un chapitre pour nous expliquer ce qui s'est passé pendant l'ellipse, j'ai trouvé ça brouillon et mal pensé. C'est tellement cliché qu'on avait bien deviné ce qui s'était passé, donc pas la peine de nous l'expliquer.
Au final, j'ai trouvé que ce manga était médiocre. Il repose entièrement sur des clichés, des personnages ultra-stéréotypés, des Deux ex Machina et des fusils de Pavlov tellement gigantesques que ce n'est plus un fusil mais un porte-avion !
Concernant Ilya, j'ai vu qu'il n'était pas censé être handi de base et que c'était une idée de l'éditeur : et bien l'éditeur aurait dû s'abstenir ! Il est flagrant qu'aucun renseignement n'a été pris, ce qui donne un pauvre petit handi faible, qui chouine à longueur de temps et qui ne peut même pas se déplacer tout seul (et le fauteuil laissé loin du ''lit'' dans le tome 2, c'est vraiment grossier comme erreur).
Bref, un manga sans grand intérêt, trop brouillon, trop cliché, trop mal pensé.
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Arcanum est une trilogie manga de science fiction avec un héros handicapé. Dans un futur proche, des extraterrestre débarquent et anéantissent les villes les unes après les autres. Aucune arme n'est efficace sauf les arcanum, des superguerriers biologiques controlés par la pensée d'un pilote. Notre jeune héros rêve d'être utile et de devenir pilote ce qui lui est accessible malgré son fauteuil.
Sa soeur est la seule famille qui lui reste. Elle l'a élevé et fait tout pour qu'il réussisse. Quand il passe les tests, on découvre les dessous sombres des arcanum. C'est une chouette histoire où le rythme et les batailles sont bien dosées, les personnages haut en couleur et la fin complètement inattendue au vu des codes du genre. le traitement du handicap est plutôt bien nuancé : on a des hauts et des bas, un personnage qui accepte son handicap même si parfois il y a des ras le bol…
Il y a juste un point dans le tome 2 dont on se serait bien passé, la pause déprime : « je suis handicapé, je suis un poids »
La relation avec sa soeur est fusionnelle mais assez bien décrite pour qu'on comprenne qu'on n'est pas dans de la surprotection lié au handicap, elle aurait réagit de la même façon sans handicap.
C'est cette relation frère/soeur qui est le point fort et clé de cette histoire même si on ne délaisse pas l'histoire et l'action pour autant.
C'est une chouette trilogie qui réussi à allier action et description du lien frère/soeur.
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s peu au regard des séries comprenant dizaines de tomes mais ici, c'est suffisant. Un univers construit sur un triptyque, offrant découvertes à chaque tome, effeuillant lentement le vice des machines censées sauver la population.
Pour ce dernier tome, on retrouve le frère et la soeur, Ilya et Anna. Les menaces ne sont plus extraterrestres, durant un temps, elles sont la survie d'Anna et son changement de comportement, cette humanité qui s'étiole, laisse place à l'Idra qui la consume, gangrène. Danger ou serait-il possible de vivre avec le parasite, de le contrôler ? Ce dernier tome pose une question terrifiante : que faire des soldats défectueux, de ces humains devenus armes.
Le duo est joint d'autres personnages mais cette fois-ci réellement secondaires. Ils ne sont que décor, permettant de se concentrer sur les choix des frangins. Des révélations à propos des Arcanum et Idra jalonnent le récit, offrant des dernières révélations. Je salue la fin qui s'épargne la guimauve et les grands duels mettant à sac une ville. Un dernier tome tourné vers les sentiments, et les liens familiaux. Une belle conclusion pour un récit de science-fiction.
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