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EAN : 978B08WVLHK18
Editions Les Escales (03/06/2021)
3.87/5   264 notes
Résumé :
Chaque année, les enfants de la famille Levin attendent l’été avec impatience pour retrouver la maison de leur grand-mère sur l’île de Nantucket. Mais en cette année 1969, rien ne se passe comme prévu.

Le seul garçon, Tiger, est appelé pour rejoindre l’armée des États-Unis au Vietnam. Blair, l’aînée, est enceinte de jumeaux et ne peut pas voyager. Recluse à Boston, elle se débat avec ses doutes au sujet son mari. Kirby, la cadette, qui a vécu une anné... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (57) Voir plus Ajouter une critique
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Voici une chronique familiale douce-amère, teintée de nostalgie, qui nous immerge avec beaucoup de réussite durant les quelques semaines de l'été 1969 que vit le clan Foley-Levin dans sa propriété bourgeoise de l'île de Nantucket dans le Massachussets ( pour les inconditionnels de Moby Dick, c'est le port d'attache du baleinier Péquod ).

La grande force de ce roman est de savoir s'appuyer intelligemment sur des personnages forts, tous convaincants, dont on découvre en alternance les points de vue, les aspirations, les déceptions et les secrets, surtout les secrets : la grand-mère Exalta, la matriarche à poigne, sans doute plus tendre que ne le laisse paraître sa dureté ; Kate, la mère, qui sombre dans un brouillard alcoolique depuis que son fils Tiger a été envoyé au Vietnam ; la fille aînée de Kate, Blair, enceinte, qui a renoncé à une brillante carrière et à Harvard à la demande de son mari astro-physicien, engagé dans le projet Apollo 11 de la Nasa ; l'autre fille, la libre et rebelle Kirby, qui voit son engagement pour les droits civiques éprouvé concrètement par son attirance pour une jeune Afro-Américain. Et enfin, la benjamine, Jessie, adolescente de treize ans qui découvre les premiers émois amoureux.

Pas de nuages vraiment sombres autorisés au-dessus du clan Foley-Levin. Charles Manson, la tête d'affiche estivale de cette année n'est pas au programme. Erin Hildebrand fait le choix du réconfort, de la rédemption, voire du bonheur pour conduire le destin de ces personnages après les adversités vécus par chacun. Mais elle le fait sans manichéisme ou candeur trop sucré dans Pour autant, derrière le vernis feutré privilégiant les petites drames personnels d'Américains socialement privilégiés, il est question de question raciale, d'antisémitisme, d'agression sexuelle, de la guerre du Vietnam à travers les lettres écrites par le fils, d'émancipation féminine.

C'est typiquement le genre de roman vers lequel je ne me tourne que quelques fois dans l'année, étant généralement plus avide de lectures percussives, sombres voire dérangeantes, pour me laisser couler dans une intrigue enveloppante et accueillante. Et là, c'était pile ce que j'attendais. Avec du punch en sus pour reconstituer parfaitement cette ambiance de l'été 69 un peu à distance du fracas du monde.

Un roman vivant et très bien mené, qui a beaucoup de charme.
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C'est l'été 69, à Nantucket ou Martha's Vineyard. Les femmes de la famille Foley-Levin y passent leurs vacances ou y ont trouvé un job d'été. C'est un été marqué par un certain nombre d'évènements : la guerre du Vietnam où Tiger le fils de la famille a été envoyé, les premiers pas de l'homme sur la lune, le scandale de l'accident de Teddy Kennedy, dans lequel une jeune femme meurt noyée et le fameux festival de Woodstock. On les retrouvera tous en arrière-plan de cette histoire familiale.
C'est une chronique douce-amère, pleine de nostalgie, où ces femmes vont tour à tour se découvrir.
Exalta la grand-mère qui surprendra toute la famille, en se montrant finalement plus accessible aux sentiments qu'on ne le pensait.
Kate la mère qui sous le coup de l'inquiétude pour son fils se réfugie dans l'alcool et va finalement réussir à affronter son passé.
Blair la fille ainée qui va oser prendre sa vie en main après son accouchement, Kirby qui découvre le travail et peut-etre l'amour, après une année difficile, et Jessy la petite dernière en proie aux premiers troubles de l'adolescence.
C'est une vie en cercle fermé, le cercle de la haute bourgeoisie américaine, où le qu'en dira-t-on est important, où les problèmes rencontrés peuvent paraitre parfois peu importants envers ceux du commun des mortels, ou tout au moins plus faciles à résoudre.
Et cependant, je me suis attachée à ces femmes. L'auteure à travers elle évoque les sujets importants qui agitent cette société, la guerre évidemment et l'opposition qu'elle suscite, le racisme et le regard encore jeté sur les relations entre blancs et noir, l'antisémitisme, mais aussi la violence envers les femmes, les rapports entre époux et la domination du mari dans un mariage.

J'aime de temps à autre plonger dans ce type de romans, typiquement américain, plein de tendresse pour les personnages auxquels on s'attache même si leur vie est bien éloignée de la notre.

Merci aux éditions Les Escales pour ce voyage dans cet univers si particulier #UnétéàNantucket #NetGalleyFrance
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L'été est arrivé et comme chaque année la famille se retrouve à Nantucket, station balnéaire du Massachusetts, grande rivale de Martha's Vineyard, où l'on ne rencontre que le gratin de la société américaine de l'époque.

On fait la connaissance d'Exalta Nichols, la grand-mère attachée aux principes éducatifs de son époque qui règne en impératrice sur « sa maison » : elle seule a droit à l'air conditionné, les autres n'ont qu'à suer en silence…

Elle accueille sa fille Kate, dont le premier mari, Wilder Foley, s'est suicidé peu après son retour de la guerre de Corée et qui s'est remariée, au grand dam de sa mère, avec David Levin qui a le défaut d'être juif par Exalta. Et surtout, Wilder était un homme au-dessus du lot, héros de guerre donc sans défaut pour sa mère.

Elle a eu trois enfants de son premier mariage : Blair, étudiante brillante, professeur de lettres à l'université, spécialisée dans l'oeuvre d'Edith Wharton, qui a épousé Angus, un astrophysicien perdu dans ses calculs, adepte de la femme au foyer, enceinte jusqu'aux yeux de jumeaux et qui ne pense qu'à manger et dont on imagine aisément le surpoids.

Sa seconde fille, Kirby, la rebelle de la fratrie, a une vie plus compliquée ; fascinée par les discours de Martin Luther King, elle se rend aux manifestations pour la paix, ce qui lui vaudra d'être arrêtée par un policier véreux et pervers. Cette année elle a décidé de fausser compagnie à la famille et de travailler dans l'île voisine et rivale de Martha's Vineyard où elle va rencontrer Darren, un jeune étudiant Noir brillant dont elle tombe amoureuse. Elle réussit à se faire embaucher dans l'hôtel chic où descendent toutes les célébrités.

Ensuite, nous avons l'unique fils de Kate, Tiger qui a été envoyé au Vietnam. Il est content d'aller défendre son pays, alors qu'il aurait pu échapper à l'enrôlement en continuant ses études.

Enfin Jessie, fille que Kate a eu avec son deuxième mari, à l'aube de ses treize ans qui doit se rendre tous les matins au cours de tennis de la bourgeoisie sous peine de punition, on peut faire confiance à la matriarche, marâtre, pour trouver des idées…

Jessie découvre les premiers émois de l'adolescence avec Pick, un garçon un peu plus âgé qu'elle qui habite avec son grand-père pour l'été dans une dépendance de la maison ; elle raconte son ressenti à Tiger avec lequel elle échange des lettres.

On va suivre les péripéties de cette famille bourgeoise, obsédée par le qu'en dira-t-on, pendant cet été 1969, quelques mois après l'assassinat de Martin Luther King puis celui de Robert Kennedy. La famille Kennedy avait suscité beaucoup d'espoir notamment chez les jeunes qui désiraient la fin de la guerre. En fait, on connaît bien Martha's Vineyard parce que c'est la résidence d'été des Kennedy.

On assiste à la descente aux enfers de Kate qui ne supporte pas que Tiger risque sa vie au Vietnam et passe son temps à boire, indifférente aux tourments adolescents de Jessie et peu à peu elle va prendre de la distance par rapport à Exalta et lui ouvrir les yeux sur la vraie personnalité de son premier époux.

Une preuve de la délicatesse et la tolérance d'Exalta : elle inscrit sa petite-fille au club de tennis sous son nom à elle ; Levin ce n'est pas assez bien et prouve son antisémitisme pour Jessie.

J'ai choisi ce roman, un peu pour m'évader, et surtout parce que j'aime beaucoup la fin des années soixante, et 1969 avait tout pour me plaire avec ses bouleversements, la société qui veut changer et rompre avec les brides du passé, sur fond de racisme et d'antisémitisme, alors que la génération d'Exalta est attachée aux valeurs bourgeoises de la famille et du sacrifice des femmes : quand on est trompée, on ne dit rien, on serre les dents et on avance et tant pis si on gâche sa vie. En arrière-plan, on a la musique avec le concert de Woodstock qui approche, sans oublier bien-sûr les premiers pas sur la lune. On devine aisément que c'est Angus qui est aux manettes, enfin aux calculs.

A ce propos, l'auteure a eu une idée sympathique : chaque chapitre a pour titre une chanson de l'époque, ce qui donne envie de ressortir nos vieux disques (vinyle bien-sûr !) « those were the days my friend, we thought they'd never end » « The answer, my friend, is blowin' in the wind », « suspicious Minds »

Dans le roman, Elin Hilderbrand fait intervenir Ted Kennedy et son accident de voiture de Chappaquiddick qui a coûté la vie à Mary-Jo Kopechne dans des conditions suspectes qui ont fini par lui coûter sa carrière politique, du moins son désir d'accéder à la présidence.

J'ai aimé retrouver cette époque, certes et cette histoire familiale commençait plutôt bien, mais le récit a fini par tourner à l'eau de rose et on se retrouve dans Dallas ou les feux de l'amour. « Nantucket, ton univers impitoya-a-a-ble glorifie la loi du plus fort… » Je préfère les récits consacrés à la ségrégation ou au racisme de l'Amérique profonde, à ce monde de nantis, qui est constamment dans le paraître, les privilèges…

Un grand merci à NetGalley et aux éditions Les Escales qui m'ont permis de découvrir ce roman et la plume de son auteure. C'est une bonne lecture d'été, les orteils en éventails sur la plage, ou dans le jardin sous un pommier. Elin Hilderbrand tenait un sujet intéressant elle aurait pu creuser davantage au lieu de rester dans les clichés.

#UnétéàNantucket #NetGalleyFrance

Lien : https://leslivresdeve.wordpr..
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Nantucket est une célèbre île américaine, au large du Massachusetts, lieu de villégiature estivale pour une population plutôt chic et haut de gamme.
Si vous pensiez lire une présentation à la Guide du routard, passez votre chemin, car nous allons plutôt parler — en tout cas cette fois-ci — du roman d'Elin Hilderbrand, « Un été à Nantucket ».

Cet été 1969 a une saveur particulière pour les Levin, qui passent tous leurs étés dans la demeure familiale, et particulièrement pour Jessie, la cadette : son frère Tiger vient d'être mobilisé au Vietnam, et ses soeurs Kirby et Blair ne seront pas là non plus, la première travaillant sur l'île non loin de Martha's Vineyard, la seconde étant proche de son accouchement. Bref, la jeune fille ne se réjouit pas vraiment de se retrouver seule avec sa mère Kate, qui, rongée par l'angoisse liée au départ de son fils pour la guerre qu'elle associe par culpabilité à une faute passée, sombre peu à peu dans l'alcoolisme, et sa grand-mère Exalta, une femme peu amène avec ses petites-filles. L'été promet d'être long… En même temps, à tout juste treize ans, on ne peut que la comprendre aisément.

Mais l'été ne se passera pas comme prévu : Jessie connaîtra ses premiers émois d'adolescente, tandis que Kirby, qui est partie loin de sa famille pour se remettre de ses derniers mois difficiles, marqués par la naissance de ses opinions politiques progressistes et une relation amoureuse qui a mal tourné, trouvera sa voie et une nouvelle maturité, et que Blair ressentira pleinement les premières désillusions liées à un mari macho et peut être volage, qui lui impose d'être femme au foyer alors qu'une carrière brillante l'attendait.

Secrets de famille, événements politiques et culturels (la guerre du Vietnam, Woodstock, la naissance de l'activisme anti-racial et féministe, etc.), début de l'adolescence… le roman brasse ainsi plusieurs thèmes grâce à l'entrecroisement des histoires des femmes de la famille, des femmes fortes et qui se laissent malgré tout pas soumettre. Si les histoires ne sont pas toutes réussies (celle de Blair est très convenue et son dénouement est cliché et attendu) et que l'autrice veut absolument un happy end sur tous les plans, en revanche il se démarque positivement par certains de ses personnages, en particulier celui de Jessie, cette jeune fille en fleur, qui vit le début de son adolescence traversée par toutes les questions habituelles, ou Kirby, qui souhaite devenir une jeune femme responsable, maîtresse de son destin et qui a tous les atouts pour y parvenir.

Le tout dans un cadre insulaire plutôt agréable, même si la société qui y est décrite (un microcosme étroit, où tout semble se savoir très vite) a des défauts qui ne sont qu'esquissés dans ce roman (j'ai cru comprendre que c'était un thème que l'autrice traitait souvent dans se romans).

Un joli roman d'été en somme, sans prise de tête, qui se lira facilement sur la plage.
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Un roman très agréable à lire.
L'espace d'un été, la vie d'une famille va être chamboulée.
Nous sommes sur une île, il fait beau, les plages sont somptueuses et pourtant...
Le fils est envoyé au Vietnam, la soeur ainée attend des jumeaux, les couples se délitent, la benjamine a enfin ses règles et son premier petit copain.
On y croise Bobby Kennedy et le premier homme va marcher sur la lune.
Il est questions de féminisme, d'avortement , de racisme, de passage à l'âge adulte, de secrets de famille et de solidarité familiale.
Le style rend parfaitement cet été de tous les changements.
J'ai aimé cette lecture.
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Citations et extraits (40) Voir plus Ajouter une citation
Kirby trouve qu’elle a l’air respectable, dans sa jupe portefeuille à motifs fraises, son t-shirt blanc à col dégagé et ses sandales en bois Scholls. Elle a abandonné ses habituelles mini-robes, blouses larges et jeans coupés pour cette tenue afin de faire bonne impression auprès de sa logeuse, Miss O’Rourke. Elle sent de l’hésitation sur le visage du Dr Frazier. Est-ce parce que Kirby est blanche ? Kirby devrait-elle lui dire qu’elle est féministe et milite pour les droits civiques, qu’elle a défilé aux côtés de Martin Luther King, avec sa professeure d’éducation civique adorée, Miss Carpenter, et qu’elle l’a personnellement défendue contre les insultes racistes de garçons idiots de la classe ? Devrait-elle montrer au Dr Frazier sa carte de membre de l’Organisation nationale pour les femmes ? Devrait-elle mentionner qu’elle a lu Simone de Beauvoir, Aimé Césaire et Eldridge Cleaver ?
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Kate avait demandé aux filles de ne pas pleurer. « Il ne faut pas qu’il ait l’impression qu’il ne reviendra jamais », avait-elle dit.
Et c’est pourtant précisément cette peur qui s’est emparée de Kate : que Tiger meure sur un sol étranger. Il mourra d’une balle dans le ventre ou dans la tête ; pris dans l’explosion d’une grenade ; noyé dans une rizière ; il mourra dans un accident d’hélicoptère. Kate le voit tous les soirs à la télévision. De jeunes Américains meurent, et qu’ont fait Kennedy, et Johnson, et maintenant, Nixon ? Ils en envoient d’autres.
Devant le bureau de recrutement, Kate se range dans une file de voitures. Devant eux, des garçons comme Tiger étreignent leurs parents, certains pour la dernière fois. C’est le cas, non ? C’est inévitable, une partie de ces garçons, ici, dans le quartier de South Boston, vont droit vers leur mort.
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Ce serait chouette d’avoir un flirt estival, un flirt où elle, Kirby, mène la danse, au lieu de finir le cœur brisé. Elle aimerait bien cesser de penser à l’agent Scottie Turbo, à ses yeux verts ravageurs, à son tatouage de geisha et à ses mains puissantes qui pouvaient tenir ses poignets au-dessus sa tête quand il l’embrassait là, juste derrière l’oreille gauche.

Une femme noire vêtue d’une robe de tennis blanche ouvre la porte. Les muscles de ses bras sont sculptés et son front luit de transpiration. Ses cheveux sont rassemblés en queue-de-cheval et elle porte des boucles d’oreilles en diamant. Elle regarde les deux filles – des femmes ! – mais ses yeux se posent sur Rajani et elle lui sourit.
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Kate doit être plus attachée au journal télévisé qu’elle ne le pensait. Elle sait que ses parents regardent Walter Cronkite tous les soirs de la semaine, mais on peut trouver les mêmes informations dans le Boston Globe et, pour ce qui est des journaux télévisés, Jessie doit se ranger du côté de sa grand-mère. Elle trouve ça horrible. Elle ne veut pas entendre le nombre de morts tous les soirs. Avant le départ de Tiger, c’était juste un nombre. Maintenant, Jessie le comprend, chaque numéro est une personne avec un nom et une famille, des talents et des petites manies, des passions et des aversions.
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-Il y aura un grand concert en août. Dans la ville de Woodstock, dans l'Etat de New York. Jimmy Hendrix va y jouer, et Creedence, Janis Joplin, Jefferson Airplane, The Who, Joe Cocker, Joan Baez, The Band, Crosby, Stills, Nash & Young..
-Les Beatles? a demandé Jessie avec espoir.
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Videos de Elin Hilderbrand (4) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Elin Hilderbrand
Un Dernier été de Elin Hilderbrand et Alice Delarbre aux éditions Les Escales https://www.lagriffenoire.com/un-dernier-ete.html • Un été à Nantucket de Elin Hilderbrand aux éditions Livre de Poche https://www.lagriffenoire.com/un-ete-a-nantucket-1.html • • • Chinez & découvrez nos livres coups d'coeur dans notre librairie en ligne lagriffenoire.com • Notre chaîne Youtube : Griffenoiretv • Notre Newsletter https://www.lagriffenoire.com/?fond=n... • Vos libraires passionnés, Gérard Collard & Jean-Edgar Casel • • • #lagriffenoire #bookish #bookgeek #bookhoarder #igbooks #bookstagram #instabook #booklover #novel #lire #livres #conseillecture #editionslesescales
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