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Alice Delarbe (Traducteur)
EAN : 9782365696838
512 pages
Editions Les Escales (02/06/2022)
4.21/5   195 notes
Résumé :
Printemps 2020. Quand Mallory Blessing meurt, c'est à son fils Link de s'occuper de ses dernières volontés. Il apprend qu'il doit convier Jake McCloud aux obsèques de sa mère. Link, qui avait une relation fusionnelle avec sa mère, n'a jamais entendu parler de cet homme. Il ne comprend pas pourquoi sa présence lui tenait tant à coeur.
Été 1993. Mallory vient d'hériter d'une petite maison sur l'île de Nantucket, à une centaine de kilomètres au sud-est de Boston... >Voir plus
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Même si c'est loin d'être mon genre littéraire favori, j'apprécie à l'occasion de me plonger dans un bon mélo. Eté après été en est clairement un. le premier chapitre s'ouvre sur une héroïne, Mallory, sur son lit de mort, à peine la cinquantaine. Elle confie à son fils un numéro de téléphone, charge à lui de prévenir un homme, Jake, son amant secret depuis vingt-huit ans. Ou plutôt vingt-huit étés. Ils ne se voient qu'un week-end par an, sur l'île de Nantucket où vit Mallory, pour la fête du Travail. Comme une libre inspiration du film « Même heure, l'année prochaine » de Robert Mulligan ( 1978 ).

Elin Hildebrand propose une histoire d'adultère ultra romantique, sans chambre sordide de motel, sans cris ni assiettes cassées, étonnamment calme et sereine, à coups de couchers de soleil et de sandwichs au homard. La narration, très fluide, vogue d'un été à l'autre, dans l'ordre chronologique jusqu'au dernier et à la mort de Mallory.

Il m'a fallu un peu de temps pour entrer pleinement dans le roman, ayant énormément de mal à comprendre pourquoi la passion évidente qui anime ces deux êtres ne pouvait se conclure par une relation conjugale classique, à l'année. Rien dans ce que présente l'auteur ne m'a semblé être un frein insurmontable pour des amoureux sincères. Et puis, je me suis laissée prendre par le rythme pépère du récit, appréciant les têtes de chapitre rappelant les événements majeurs ( géopolitiques, politiques ou plus légers, très pop culture ) de 1993 à 2020.

C'est le dernier tiers du roman que j'ai préféré, appréciant qu'il revête plus de densité grâce à la mise au premier plan de l'épouse de Jake. Si Mallory est touchante, Jake sympathique et un peu fade, Ursula est de loin le personnage le plus intéressant. Peu aimable au départ, elle l'est toujours à la fin mais gagne en dignité dans sa gestion de la vie parallèle de son mari. Femme ambitieuse, on la voit gravir les marches de la vie politique américaine, à la conquête du poste de sénatrice puis future candidate à l'élection présidentielle.

C'est elle qui teinte la romance mélodramatique d'un contenu plus politique. A travers ce personnage, Elin Hildebrand traite avec subtilité, presque l'air de rien, les thématiques fortes et très actuelles du lobbying de la NRA ( National Rifle Association of America qui oeuvre à protéger le droit de posséder et de porter des armes ), de l'homosexualité féminine ou des violences sexuelles faites aux femmes. Cela fait du bien de voir la romance conte de fées entrer dans la « vraie vie ».

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Peut-être avez-vous vu le film " Même heure, l'année prochaine" de Robert Mulligan, (1978 ) ?
Un homme et une femme qui choisissent de ne vivre leur formidable histoire d'amour qu'une fois dans l'année, que quelques jours, en se donnant RV, afin de ne pas bouleverser leurs familles respectives.
Ce roman s'en inspire fortement, sauf que quand tout commence, les deux amants d" Eté après été", sont chacun célibataires !
Et c'est sur ce point que cette histoire est un brin incompréhensible, l'auteure n'étant pas très claire sur le caractère de l'un et l'autre, voulant préserver le côté romantique, ne voulant pas égratigner son "prince charmant", qui à mon humble avis ne l'est pas du tout...

On est en 1993 , alors que Mallory (la vingtaine) vient d'hériter de la maison de sa tante, sur l'île de Nantucket, son frère lui demande s'il peut y célébrer son enterrement de vie de garçon. Elle acceptera, et par un étrange concours de circonstances, elle se retrouvera seule avec Jack (un des amis du frère), et ce qui devait se passer , se passera.
Lui fait une pause avec sa petite-amie ( avec qui il est depuis ses quatorze ans ) ; elle est célibataire. A la fin de ce WE, alors qu'ils sont fous l'un de l'autre, ils ne décideront pas de sortir ensemble, mais de se retrouver au même endroit l'année prochaine. Lui se remettra avec sa petite amie Ursula, mais , année après année, il sera toujours au rendez-vous sur Nantucket...

Pardonnez moi ce mot, mais je les ai trouvé très cons, de ne pas se mettre ensemble... Elle , c'est par romantisme stupide, par manque de confiance en elle, parce qu'elle ne veut pas quitter cette île, parce qu'elle ne rêve pas de grand destin.
Et lui ? Il est palot, balotté par les vents... L'auteure aurait dû plus insister sur la réussite financière, sur l'ambition, on aurait mieux compris.... Outre la "nostalgie fidèle" qui le lie à Ursula ( parce qu'elle a accompagné la soeur jumelle de Jack dans ses derniers instants ), il y a le fait qu'avec cette dernière, une vie formidable sous le signe de la réussite, les attend . Ursula est une énorme bosseuse. Et ça, on ne le sent pas dans le roman, l'admiration qu'il pourrait avoir pour Ursula , leurs échanges intellectuels, les amis qu'ils reçoivent, la gratification à voir les fruits de son travail . On ne voit pas assez le gouffre qu'il y a entre Mallory et le couple Jack/Usula, dés les premiers gains arrivés. On voit que Jack est attiré par la simplicité de la vie de Mallory qui habite une maison au bord de la plage, qui au départ est serveuse , qui vit à l'heure d'été, qui est proche de la nature... Et donc, on ne comprend pas qu'il reste avec Ursula, présentée comme obsédée par son travail, n'accordant que peu de temps à sa famille, trop maigre, ne mangeant jamais, ne sachant pas s'amuser, carriériste. Et on a l'impression que ce Jack adoré de Mallory n'est qu'un homme faible, manipulable qui à aucun moment ne choisit mais se laisse porter par les événements. Aime-t-il le confort de sa vie avec Ursula ?
Quand à l' histoire d'amour entre Mallory et Jack, elle ne fait pas rêver, ils sont malheureux 362 jours par an, ils attendent toute l'année ces fameux trois jours mais ne font rien pour changer la donne. Personne n'est au courant, ils ne sont pas là l'un pour l'autre dans des événements importants de leurs vies, ne construiront rien ensemble... Est-ce ça l'amour ?
Je veux bien entendre, qu'il s'agit d'une certaine forme de romantisme, qui ne veut pas ternir la magie avec des contingeances matérielles, certes...
Mais je les ai tout de même trouvés très cons ! Et masochistes !

Et cet agacement devant les atermoiments de ce couple creusant son propre malheur, n' a tout de même pas terni mon plaisir de lecture , car Elin Hilderbrand raconte formidablement bien... Et oui, c'est romantique, car de la frustration nait une certaine forme de beauté , et c'est mélodramatique, et ça fonctionne diablement bien, au point qu'on y repense des heures après à ce bouquin, en se demandant ce qu'ils auraient dû faire et à quel moment...
Et puis, il y a la magie du décor. Tous ces étés, ce sable, cette maison, la mer..
Et puis , il y a le temps qui passe, tous ces gens qu'on suit de 1993 jusqu'à nos jours, ces amitiés , la famille, les habitants de l'île.
Et puis, il y a cette formidable idée de placer à chaque début d'année, le n° de l'été, et de quoi y parle-t-on (en 1993, en 2001, en 2018 etc...). Cela nous remet dans les rails de l'époque, réveille nos souvenirs, ainsi qu'une certaine forme d'universalité (même si les évênements sont souvent centrés sur les USA ), . Mais ne sommes nous pas tous un peu américains, par les films, les chansons ?
Et puis ça réveille notre nostalgie, et ça, ♫la nostalgie camarade♫, c'est la cerise sur le gâteau de cette singulière et magnifique histoire d'amour. ♫ sous le soleil exactement♫...
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Une lecture sympathique entre deux livres plus sérieux, et canicule oblige, il faut se préserver.

On fait la connaissance de Mallory Blessing alors qu'elle est sur le point de commencer les soins palliatifs pour un mélanome. Elle charge son fils Link de prévenir une personne qui a beaucoup compté dans sa vie : Jake McCloud. Ce qui permet au jeune homme de comprendre que sa mère a une part de mystère dans sa vie.

Quand Mallory et Jake se sont rencontrés, ils avaient la vingtaine et se retrouvaient dans la maison qu'elle a hérité de sa tante Greta, sur l'île de Nantucket pour fêter l'enterrement de vie de garçon de son frère, Cooper, en compagnie de ses copains. Est présente également Leland, la meilleure amie de Mallory ! rien ne se passe comme prévu mais Jake et Mal se rapprochent, en regardant un film.

Mais, Jake a une idylle depuis l'adolescence avec Ursula, et on comprend rapidement qu'il ne sera jamais libre, car il s'enferme lui-même dans cet amour étrange. Néanmoins, ils décident de se retrouver pour un week-end tous les ans, été après été, lors de la fête du travail. Un rituel se met en place : toujours les mêmes repas, revoir le film, se baigner etc.

L'auteure nous fait le bilan de chaque année écoulée, dans la vie des personnages, comme dans l'histoire des USA, les évènements qui ont été importants, pas seulement le 11 septembre, Barak Obama, ou l'élection de Donald Trump mais tout ce qui construit la société américaine.

Ces personnages sont attachants : Mallory trop romantique, voire naïve qui a des aventures, s'éclate dans son travail de professeur, mais dont toute la vie se déroule sur 28 ans dans l'attente des trois jours de bonheur, et des trois cent soixante-deux d'attente, au rythme des mariages multiples de Cooper. Jake est sympathique, certes, mais j'ai eu constamment envie de lui botter les fesses : quelle passivité, quelle soumission à son épouse dont il n'est que le faire-valoir.

Quant à la meilleure amie de Mallory, Leland, je préfère passer tant elle est la caricature de l'amie toxique, nombriliste, jalouse, envieuse…

J'ai apprécié Nantucket, la plage, les bateaux, imaginé les paysages, car c'est l'île qui est le personnage principal, en fait… je dois reconnaître, quand même que la partie consacrée aux attentats du 11 septembre est émouvante.

C'est un roman sympathique, pour se reposer entre deux lectures plus exigeantes, ou sur la plage, que j'ai un peu plus apprécié que le précédent de l'auteure qui publie deux romans par an, Amélie Nothomb est battue…

Un grand merci à NetGalley et aux éditions Les Escales qui m'ont permis de découvrir ce roman et son auteure

#Étéaprèsété #NetGalleyFrance !
Lien : https://leslivresdeve.wordpr..
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Prenez votre maillot, votre serviette, vos plus belles lunettes de soleil et installez-vous sur le sable de Nantucket pour être le spectateur d'un mélo estival de très bonne facture, comme souvent avec Elin Hilderbrand.

Dans ce fantastique décor naturel, on suit les vingt-huit weekends de la fête du travail américaine, soit le dernier week-end de l'été avant la rentrée, durant lesquels Mallory Blessing et Jake McCloud pourront vivre leur amour, hors du temps et de la réalité. Car durant les 362 autres jours de l'année, Jake McCloud est marié et vit à Washington, tandis que Mallory mène sa vie sur l'île de Nantucket, dans la maison qu'elle a héritée de sa tante.
Pourtant, quand ils se sont rencontrés lors du premier week-end de la fête du Travail, Mallory et Jake étaient célibataires, ou tout du moins, pour Jake, en pause avec son amour de jeunesse, Ursula, une workaholic sans empathie qui lui mène la vie dure. le coup de foudre est immédiat, mais Mallory, sûre d'elle, lui propose de garder leur histoire entre parenthèses pour ne se retrouver que l'été. C'est déjà curieux en soi – même si on peut comprendre que Mallory, échaudée par une première relation à distance, n'ait pas eu envie de rééditer l'expérience –, mais c'est encore plus curieux que Jake n'ait jamais remis en cause cet arrangement, pris au piège de sa relation avec sa femme, qui le domine et le rabaisse, mais incapable pour autant de mettre fin à cette union pour rejoindre Mallory. Leur potentielle lucidité sur un amour voué à s'affadir si vécu quotidiennement, ou leur peur de vivre un amour qui les déborde m'a posé question pendant toute la lecture du roman, sans que je puisse vraiment choisir quelle hypothèse est la bonne. Peut-être les deux. Peu importe en fait.
Comment Mallory et Jake réussiront-ils à se voir tous les ans, envers et contre tout ? Quelles seront les répercussions de leur relation sur leurs proches, qu'ils soupçonnent le secret ou préfèrent, pour tout un tas de raisons, fermer les yeux ? Un amour vécu illicitement est-il mieux savouré que vécu au jour le jour ?

Elin Hilderbrand réussira ainsi à répondre subtilement à ces questions, en centrant l'histoire sur Mallory et Jake, bien sûr, mais en laissant de la place pour les autres personnages gravitant autour du couple : Ursula, la femme de Jake, une avocate d'affaires puis élue, qui donnera la priorité à son travail sur sa vie amoureuse, dans un étrange effet de miroir par rapport à la vie secrète de son mari ; Leland, la meilleure amie égoïste et arriviste, qui sera le symbole d'une vie new-yorkaise folle que Mallory a laissée sans regret, permettant de faire encore plus ressortir le côté simple et lumineux de celle-ci, et qui vit un amour malheureux avec sa compagne romancière à succès ; ou encore Cooper, le frère de Mallory qui enchaîne les mariages plus malheureux les uns que les autres. Différentes versions des relations amoureuses sont ainsi montrées, sans jugement de la part de l'autrice sur une version préférable à l'autre. Les motivations des personnages ne sont peut-être pas clairement expliquées, mais je pense qu'il faut prendre le roman comme il vient…
« Été après été » n'est pas qu'un simple mélo romanesque en ce qu'il traite discrètement et habilement de différents sujets d'actualité : l'homosexualité féminine par le biais de Leland et Fiella, sa compagne, et plus globalement la place des femmes. Tout le monde reproche à Mallory de vivre seule – et donc forcément malheureuse – alors que c'est elle qui mène sa vie, y compris amoureuse, comme elle l'entend, voire de se faire manipuler par son amant. Personne ne semble avoir compris Mallory, qui est libre, simple et heureuse de ce qu'elle possède. Ce roman est donc un beau portrait de femme.

Un seul aspect du roman m'a laissée dubitative : les vingt-huit sections dédiées à chaque été sont introduites par une liste des événements les plus marquants de l'année, qu'ils relèvent de l'histoire ou du divertissement. J'avoue ne pas avoir totalement saisi leur intérêt (peut-être montrer le côté statique de la relation de Mallory et Jake, qui se retrouvent chaque année à la même date, pour faire les mêmes choses, bloqués qu'ils sont dans cet espace-temps de trois jours ?)

Merci à #NetGalley France, qui m'a permis de découvrir ce roman aux personnages si attachants !
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Quel beau roman ! J'ai véritablement frôlé le coup de coeur ! « Eté après été » est une histoire dense, qui couvre la période contemporaine de 1993 à 2020 pour une héroïne plus ou moins du même âge que moi ; ce qui fait que j'ai pu facilement m'attacher à celle- ci. Alors bien sûr, l'intrigue se déroule aux USA et cela change un certain point de vue (pour une Française, s'entend), mais j'ai vraiment aimé cette évolution chronologique, qui introduit d'ailleurs chaque nouvelle année par ses principaux événements mondiaux : « de quoi parle -t-on en … ? ». Un système narratif bien pensé pour que le lecteur se reconnaisse peu ou prou dans l‘un des deux héros de cette romance hors norme ; Mallory et/ou Jake.

« Mais il y a aussi une autre histoire, cette année- là, dont personne n'a entendu parler. Une histoire qui a débuté vingt- huit étés plus tôt et qui ne touche que maintenant - à l'été 2020, sur une île à quarante- huit kilomètres de la côté - à sa conclusion.
La conclusion. Etant donné les circonstances, ça semble le seul point de départ possible. » L'auteure fait ce choix étrange de commencer son histoire par la fin. Un court chapitre de cinq pages dont le sens se révèlera au fur et à mesure des pages qui vont suivre.

« Il est...
Peut- être qu'il n'est pas beau au sens classique du terme. Ou peut- être que si. Il est grand, bien bâti, soigné. Des cheveux bruns, des yeux marron foncé, rien de très remarquable, sinon que ses traits sont harmonieux et qu'il suffit d'un sourire pour que... la vache ! » Nantucket, 1993. Mallory vient d'hériter d'une maison située en bordure de plage. Elle a 24 ans et s'apprête à recevoir son frère, et les amis de celui-ci, pour fêter son enterrement de vie de garçon. Parmi les amis de Cooper, Jake McCloud éblouit Mallory dès son arrivée. le coup de foudre est réciproque, et immédiat. A partir de ce week-end-là, ils décident de se retrouver tous les ans à la même date, au même endroit, sans jamais nouer de relation au long cours…

« Il a fait tout ce chemin pour venir voir sa femme, or non seulement elle ne répond pas au téléphone, mais en plus elle a omis de prévenir la réception de son arrivée. Elle n'a vraiment aucune considération pour lui. Et elle n'en a jamais eu. Pourquoi l'accepte-t-il depuis aussi longtemps. » Si Mallory reste célibataire, Jake, lui, épouse l'amie d'enfance de sa défunte soeur, mais il est malheureux. Pourtant, jamais il ne va la quitter pour Mallory. D'ailleurs, celle- ci ne le souhaite pas non plus. Leur histoire va rester secrète pendant des années, jusqu'en 2020, où tout va basculer.

Au final, un roman vraiment agréable à lire ; la plume habile, prend parfois le lecteur à partie, et bascule de Jake à Mallory avec fluidité. le récit est pourtant dense, du fait de la nécessité de raconter la vie de chacun des deux protagonistes et de tricoter le fil narratif, qui enserre d'autres personnages et tout autant d'événements, jusqu'au dénouement final. Un roman captivant à déguster lentement.

Merci à Babelio pour la Masse critique et aux éditions Les Escales pour l'envoi de ce beau livre.
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Citations et extraits (36) Voir plus Ajouter une citation
Tu n'as pas vu les infos ? Cet après-midi-là, dans la ville de Mulligan, dans l'Ohio, un garçon de dix-sept ans, dont les médias préservent l'anonymat, est entré dans la classe de son stage d'été avec un AK-47 et a tué douze élèves et l'enseignant avant de retourner l'arme contre lui. On ne parle que de ça. L'adolescent a acheté l'arme au supermarché. Personne ne lui a demandé de pièce d'identité. Il a réglé en liquide, est sorti du magasin avec le fusil d'assaut et trente cartouches, puis il a repris sa voiture pour se rendre au lycée et montrer à tout le monde combien il détestait ces stages de rattrapage scolaire.
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La douleur insoutenable qu'il ressent à cet instant à la perspective de quitter Mallory s' estompera peu à peu, jusqu'à devenir supportable - et puis, en avril ou en mai, la mélancolie sourde qui recouvre son cœur comme une couche de poussière se transformera presque instantanément en impatience à la perspective de la retrouver.
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Il a fait tout ce chemin pour venir voir sa femme, or non seulement elle ne répond pas au téléphone, mais en plus elle a omis de prévenir la réception de son arrivée. Elle n'a vraiment aucune considération pour lui. Et elle n'en a jamais eu. Pourquoi l'accepte-t-il depuis aussi longtemps.
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Été n° 22 : 2014

De quoi parle-t-on en 2014 ? Le vortex polaire et la vague de froid ; l'émission de Jimmy Fallon ; l'eau contaminée à Flint dans le Michigan; Vladimir Poutine et l'Ukraine ; (..).
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les souvenirs qu’il garde de Mallory et la perpective de la revoir - dans neuf mois, neuf semaines, neuf jours - constituent, pour Jake, une réserve d’oxygène dans son apnée émotionnelle.
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Videos de Elin Hilderbrand (4) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Elin Hilderbrand
Un Dernier été de Elin Hilderbrand et Alice Delarbre aux éditions Les Escales https://www.lagriffenoire.com/un-dernier-ete.html • Un été à Nantucket de Elin Hilderbrand aux éditions Livre de Poche https://www.lagriffenoire.com/un-ete-a-nantucket-1.html • • • Chinez & découvrez nos livres coups d'coeur dans notre librairie en ligne lagriffenoire.com • Notre chaîne Youtube : Griffenoiretv • Notre Newsletter https://www.lagriffenoire.com/?fond=n... • Vos libraires passionnés, Gérard Collard & Jean-Edgar Casel • • • #lagriffenoire #bookish #bookgeek #bookhoarder #igbooks #bookstagram #instabook #booklover #novel #lire #livres #conseillecture #editionslesescales
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