La dame en noir

La dame en noir n'apporte pas vraiment de surprise car elle actionne tous les mécanismes d'un roman à suspense basé sur du fantastique, allant jusqu'au style d'écriture. Celui-ci est recherché, élégant dans ses descriptions et sa tournure correspondant bien à l'époque. Susan Hill a su s'adapter, avec brio, il faut le dire, au début du XX siècle et à l'Angleterre. Elle prend un récit à la première personne pour inciter le lecteur à s'identifier un peu plus, créant ainsi une atmosphère prenante, parfois angoissante, provoquant chez nous des stimulations visuelles et auditives efficaces. Ce genre de roman ne se lit décidément pas dans une vieille maison pleine de bruits.

Mais revenons à la Dame en Noir. Je le recommande à ceux qui découvrent ce style de roman car il est très facile à lire (pour ma part, une journée a suffi) et ne demande pas une attention soutenue. Pour les adeptes du genre… Malheureusement, il n'apporte pas de grande surprise. Je m'attendais à un petit plus… Ce roman est donc bien, mais il ne marquera pas grandement mon esprit

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Arthur Kipps, jeune notaire londonien, se rend à Crythin Gifford pour organiser la succession de feu Mme Alice Drablow.
Dès lors qu'il évoque le manoir des Drablow, les conversations se taisent. Un mystère semble englober la famille et le manoir.
Que dire... le roman est court (200 pages), je m'attendais à une aventure frénétique. Or, l'auteure met du temps à mettre en place l'ambiance, les descriptions du paysage traînent en longueur, tandis que les apparitions fantomatiques ne sont finalement que peu présentes. Surtout, elles ne font pas peur! Une apparition, des bruits incongrus en pleine nuit... classique. de plus, l'intrigue est extrêmement prévisible... bien que j'ai aimé la fin.
Il se peut que le film mette plus en avant cette ambiance glauque et mystérieuse que j'attendais, notamment avec la bande-son et le jeu de lumières. Je le regarderai peut-être mais il est certain que je ne retenterai pas l'expérience avec cette auteure.

Je voulais regarder le film et comme j'ai appris qu'il y avait un livre, je me suis dit "commençons par le livre".
J'espère que j'apprécierai plus le film que le livre.

Cela se lit plutôt bien mais je n'ai pas réussi à entrer dans l'atmosphère de l'histoire. Pour moi, une histoire d'épouvante doit surprendre et là, le narrateur a gâché son effet en disant à plusieurs reprises comme il a eu peur, comme il a eu du mal à s'en remettre et tous ces gens qui restent mutiques sur le manoir. J'ai trouvé que cela en faisait trop. Bref, je n'ai pas eu peur, ni ai même frémi à la lecture du bouquin.

Quant au personnage principal, j'ai trouvé que son comportement changeait trop vite passant du jeune homme rationnel et consciencieux qui veut vite faire son travail au gars rêveur puis apeuré. Par exemple, il arrive au manoir pour la première fois quand l'après-midi est bien entamée alors qu'il désirait s'y rendre depuis le matin, a deux heures pour trier les papiers mais commence par se promener. Puis ensuite, travaille vaguement puis décide de rentrer à pied sans attendre son cocher alors qu'il ne connaît pas la région, qu'il y a des marais traitres et que la nuit va tomber. C'est rationnel, ça?

Souvent son comportement m'a fait penser à celui d'un adolescent ou une adolescente de film d'horreur plutôt qu'à celui d'un homme de 23 ans, responsable et capable. Il a entendu et vu des apparitions et elles n'ont même pas été agressives envers lui et il est dans tous ses états. D'ailleurs, lui-même l'avoue à un moment, qu'il ne se reconnaît plus lui-même. Et bien, moi, il ne m'a pas convaincue.
Par contre la fin de son histoire justifie bien le fait qu'il n'aime vraiment pas les histoires de fantômes.

En résumé, une lecture plaisante mais l'auteur n'a pas réussi, pour moi, à créer l'atmosphère que j'attendais malgré (à cause de) tous les éléments attendus : l'apparition au cimetière, la réputation du manoir, son isolement, le marais, le brouillard, le personnage qui se retrouve seul...
En fait, tous les éléments d'un bon roman gothique du 19ème siècle.

Malheureusement, comme je ne suis pas une lectrice de cette époque, j'ai bien aimé l'ambiance et les ingrédients mais sans plus.

Après avoir vu l'adaptation ciné de la Dame en Noir par James Watkins, je n'ai eu qu'une envie : lire le roman de Susan Hill !

Je ne me suis pas jetée sur le livre tout de suite, je voulais me sortir le film de l'esprit et je pensais n'attaquer ma lecture que dans quelques mois. Mais la magnifique couverture du bouquin ne cessait de me faire de l’œil et je n'ai pas réussi à résister bien longtemps.

Le livre de Susan Hill et le film de James Watkins sont très différents : James Watkins a repris les thèmes principaux, se les est approprié et a considérablement amélioré l'intrigue pour nous offrir un bon petit film d'horreur.
Car oui, et c'est surprenant, le livre est moins bon que le film !

Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'avec son histoire de femme tueuse d'enfants, ses portes qui claquent et ses hurlements dans le brouillard, le film de James Watkins a de quoi mettre les chocottes. Ce n'est pas le cas du roman de Susan Hill.

Le gros problème du livre, c'est qu'il ne sait pas instaurer un climat de peur propre au genre. La mise en place de l'intrigue est un peu molle, la description des phénomènes étranges est trop lisse et Arthur Kipps reste bien trop zen pour que le lecteur soit effrayé. La chose la plus la plus terrifiante dans le livre, c'est la fin.

La Dame en Noir n'est certes pas un grand roman d'horreur mais ce n'est pas non plus une daube. Il relève de la lecture de plage ou de gare, ce qui dans ma bouche - ou plutôt sous mes doigts - n'a rien de péjoratif : c'est un roman léger et divertissant qui se lit sans déplaisir et qui fera trembler celles et ceux qui sont facilement impressionnables et/ou qui n'ont pas vu le film.

Je m'attendais à frissonner, mais non j'ai été (un peu) déçue par ce livre...

Tout d'abord, les longues, longues descriptions m'ont lassé, j'ai trouvé qu'elles alourdissaient plus le récit que de nous apporter des informations capitales. Ensuite, ce livre reprend les grandes lignes des gothic novels, j'ai pensé à Northanger Abbey de Jane Austen (qui tourne en dérision ce style), à Jane Eyre et utilise quelques clichés du genre...Je n'ai pas beaucoup sursauté et j'ai deviné le dénouement avant la fin. Quant à la fin, elle m'a laissé un goût de déjà-vu. Bref, c'est une lecture rapide (je l'ai lu en un après-midi) qui ne m'a pas laissé un souvenir mémorable.

Tout d'abord, je tiens à mentionner que j'ai apprécié l'écriture de l'auteur. Lors de ces descriptions de lieux et de la mise en place de l'ambiance dans le roman, son choix de mots est parfait. Certaines phrases descriptives sont presques poétiques. On est capable de bien s'imprégner de l'époque par ces choix de temps de verbes ainsi que de vocabulaire.
L'histoire m'a quelque peu déçue. le personnage principal est témoin des apparitions d'une entitié, mais la majeur partie du livre, la dame en noir n'est pas présente. On ressent plus les peurs du personnage que la réelle présence de celle-ci. Pour ce qui est de la fin, j'ai été déçue. Je m'en attendais et je n'ai eu aucune surprise. Il n'y avait rien d'original.
Je suis tout de même curieuse de voir l'adaptation cinématographique.

J'ai déniché ce livre dans ma médiathèque, après avoir lu le résumé et vu que ce roman a été adapté au cinéma. J'étais enthousiaste quant au commencement de ma lecture.

Mais quelle déception ! Je m'attendais à tellement mieux !

Ce roman ne fait que 217 pages, je m'attendais alors à une histoire qui accroche, qui part dès le début et dont on ne peut plus lâcher le livre. Or jusqu'à plus de la moitié du livre je me suis terriblement ennuyé. le début du livre est long, remplit de description du paysage pour poser l'ambiance de cette histoire. Mais à force de répéter les mêmes descriptions, ça devient lassant. D'autant plus qu'il ne se passe toujours rien et que l'on attend avec impatience ce fantôme !

Malheureusement en faisant ainsi trainer l'intrigue, tout le contenu du livre se trouve dans les cinquante dernières pages… Et là il se passe enfin quelque chose ! Je dois dire que la fin est bien, bien trouvé mais 217 pages pour cela… Ca n'en vaut pas le coup.

Je ne me suis pas attaché au personnage principal, Arthur Kipps. Je n'ai pas réussi à vibrer avec lui et partager ses peurs, ses angoisses. Par contre, j'ai beaucoup apprécié la petite chienne Spider. Où j'ai eu peur pour elle lors de sa mésaventure.

Je suis déçue car l'auteur avait une bonne idée entre les mains, et pouvait nous faire frissonner et nous faire peur avec cette histoire, c'est ce à quoi je m'attendais. Or finalement ce livre est lourd comme l'épais brouillard décrit dans son contenu…

Une fin à laquelle on ne s'attend vraiment pas. J'ai quand même été surprise par le dénouement de l'histoire.

Si vous aimez les jolies plumes pour les descriptions de paysage, ce livre est fait pour vous. Si ce n'est pas le cas, ce livre risque de vous ennuyer comme moi. A vous de vous faire votre propre avis !
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Le soir du réveillon de Noël, la famille d'Arthur Kipps s'amuse à se raconter des histoires de fantômes au coin du feu. Après avoir été maintes fois sollicitées pour en raconter une lui aussi, il décide de leur conter une aventure qui lui est arrivée dans sa jeunesse. Alors qu'il n'était notaire que depuis peu de temps et travaillait sous les ordres de M. Bentley, ce dernier l'envoya à Crythin Gifford pour assister aux funérailles d'Alice Drablow, une de ses clientes qui venait de décéder. Arthur avait ensuite pour mission de s'occuper des documents de cette femme afin d'organiser sa succession. Mais, après un voyage déroutant, il arriva dans un coin reculé du pays et relativement austère. Il assista comme convenu à l'enterrement de cette femme, et vit qu'une jeune femme à la pâleur cadavérique et toute vêtue de noir va y faire une apparition. Une fois dans le manoir de Madame Drablow, isolé et franchement angoissant, il revit cette dame en noir à plusieurs reprises… Qui est donc cette étrange femme ?

L'ouvrage est relativement sombre, l'atmosphère pesante, et le lecteur se demande ce que va lui réserver chaque chapitre. L'histoire se met rapidement en place, et on se doute rapidement que l'on va avoir affaire à des phénomènes paranormaux car, dès le voyage en train d'Arthur en direction de Crythin Gifford, l'unique passager qui est dans le même wagon que lui laisse entendre que son voyage ne va pas être de tout repos.

L'écriture de Susan Hill est belle et très travaillée. Elle nous plonge avec délice dans l'ambiance du livre et elle fait partie de ces auteurs qui ont une plume rappelant la littérature classique. A n'en point douter, il s'agit là d'une écrivaine réellement douée.

Néanmoins, malgré un fond intéressant et une histoire bien menée, j'avoue que je me suis un peu ennuyée à cette lecture, qui est un peu trop descriptive à mon goût. Il m'a semblé que l'ouvrage manquait d'action et je dois avouer que je me suis même un peu forcée à le finir. Ce livre ne m'a pas donné cet engouement que l'on a parfois à la lecture de certains récits, qui nous donne envie de poursuivre notre lecture et de savoir ce qu'il va advenir de nos héros. Ici, l'intrigue m'a parue relativement sans surprise et j'avoue que je m'attendais à autre chose vu toute la publicité qui est mise en avant. Autant j'ai débuté cet ouvrage avec plaisir, autant je me suis rapidement rendue compte que le coup de coeur ne serait pas au rendez-vous. Je ne peux pas dire que j'ai passé un mauvais moment, mais il s'agit d'une lecture avec peu de saveur et qui sera (je pense) rapidement oubliée.

Mais ne vous arrêtez pas à mon avis, car j'ai vu de nombreux billets élogieux sur la blogosphère.
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Pour mon premier livre oublié du mois d'octobre, j'ai découvert « la dame en noir » de Susan Hill. Après tout, n'est-ce pas l'un des meilleurs mois pour découvrir un roman qui vous promet « la plus terrifiante histoire de fantômes de notre époque » ? Si j'ai bien failli y laisser ma peau à plusieurs reprises, ce n'est malheureusement pas de peur mais d'ennui...

Parce qu'il faut l'avouer, à part quelques apparitions, des bruits et des habitants du village qui ont eu une peur bleue du manoir, il ne se passe pas grand-chose... Tous les clichés du genre horrifique sont repris ici : présence du brouillard, hurlement du vent, bruits étranges... Ce qu'on nous répète bien sur maintes et maintes fois. Il faut attendre plus de la moitié du roman pour qu'il y est un minimum d'action.

Je n'ai pas non plus réussi à m'attacher à Arthur, le personnage principal trop peu développé à mon goût. L'intrigue reste prévisible et l'ambiance qui pourrait être angoissante ne m'a fait ni chaud, ni froid...

Pour sa défense, ce bouquin a quand même réussi à me surprendre par son dénouement que je n'ai pas vu venir.

Un roman court (200 pages) qui se lit rapidement et facilement, car il ne demande pas une attention de chaque instant.

Je ne vais pas épiloguer, je pense que vous l'aurez compris, c'est une déception.
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Défi ABC 2018-2019

Une lecture faite après avoir assisté à la pièce de théâtre qui en a été tirée: erreur fatale... autant la mise en scène et le jeu donnent du relief à l'intrigue, autant le roman m'a semblé plat, convenu, attendu. Déception!