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Critique de alainmartinez


J'ai fini « Les Fantômes du vieux pays » de Nathan Hill il y a déjà plusieurs jours et je ne sais pas encore trop qu'en penser. Un roman ambitieux de sept cents pages qui sur toile de fond d'un drame familial est un grand récit sur les États Unis d'hier et d'aujourd'hui. La politique, les manifestations de la fin des années 60, les manifestations à Wall-Street d'aujourd'hui. Les universités, les jeux en ligne et leur dépendance, les médias sociaux.

En se promenant dans un parc de Chicago, le gouverneur Sheldon Packer, candidat républicain à la présidence, est insulté et visé avec du gravier par une femme d'âge mûr. le clip vidéo de l'incident, devient viral et rapidement l'agresseur est surnommé " Calamity Packer ".
Samuel Andresen-Anderson, professeur adjoint de littérature de 30 ans, qui passe plus de temps dans un jeu en ligne que de travailler sur son livre, découvre que la suspecte n'est autre que sa mère, Faye. Il ne l'a pas revue depuis qu'elle a abandonné le foyer familial, il y a plus de 20 ans.
Samuel veut comprendre qui est cette mère et commence à enquêter sur sa vie. Sa jeunesse en Iowa, sa période en tant qu'étudiante à Chicago en 1968, les années qui précèdent sa fuite. Ce qui le pousse à regarder son propre passé et son futur.

Nathan Hill est un conteur talentueux, son roman se lit facilement, le lecteur est accroché par l'histoire. Mais les nombreuses « Trop » ont gâché mon plaisir. Mon impression est que l'auteur a voulu trop en mettre dans ce premier roman. Trop d'histoire, trop de personnages, trop de descriptions, d'observations. Des histoires parallèles mal connectées au récit et inutiles. Des passages drôles, gâchés par le trop « burlesque ».
Malgré tout c'est un roman à lire, chacun pourra se faire son opinion.
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