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4,01

sur 718 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Ce roman est porté par pas mal de lecteurs , mais franchement je ne vois pas tellement pourquoi .
Il n'est pas désagréable ni dans sa lecture , ni dans son contenu, mais je pense qu'il aurait gagné a être beaucoup plus court.. la moitié aurait largement suffit, à mon sens.

Je me suis bien souvent demandée mais ou est ce que l'auteur veut en venir et j'avoue n'avoir trouvé un réel plaisir à la lecture que vraiment vers la toute fin.
Les personnages ne m'ont pas semblé très sympathiques et je n'ai pas eu l'envie réelle de connaître leurs histoires.
J'ai plutôt bien apprécié la critique la société américaine, et également les différentes idées qui en ressortent.

Je dirais donc pour faire court, roman agréable, mais qui pour moi ne mérite pas l'engouement qu'il y a autour.
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J'ai fini « Les Fantômes du vieux pays » de Nathan Hill il y a déjà plusieurs jours et je ne sais pas encore trop qu'en penser. Un roman ambitieux de sept cents pages qui sur toile de fond d'un drame familial est un grand récit sur les États Unis d'hier et d'aujourd'hui. La politique, les manifestations de la fin des années 60, les manifestations à Wall-Street d'aujourd'hui. Les universités, les jeux en ligne et leur dépendance, les médias sociaux.

En se promenant dans un parc de Chicago, le gouverneur Sheldon Packer, candidat républicain à la présidence, est insulté et visé avec du gravier par une femme d'âge mûr. le clip vidéo de l'incident, devient viral et rapidement l'agresseur est surnommé " Calamity Packer ".
Samuel Andresen-Anderson, professeur adjoint de littérature de 30 ans, qui passe plus de temps dans un jeu en ligne que de travailler sur son livre, découvre que la suspecte n'est autre que sa mère, Faye. Il ne l'a pas revue depuis qu'elle a abandonné le foyer familial, il y a plus de 20 ans.
Samuel veut comprendre qui est cette mère et commence à enquêter sur sa vie. Sa jeunesse en Iowa, sa période en tant qu'étudiante à Chicago en 1968, les années qui précèdent sa fuite. Ce qui le pousse à regarder son propre passé et son futur.

Nathan Hill est un conteur talentueux, son roman se lit facilement, le lecteur est accroché par l'histoire. Mais les nombreuses « Trop » ont gâché mon plaisir. Mon impression est que l'auteur a voulu trop en mettre dans ce premier roman. Trop d'histoire, trop de personnages, trop de descriptions, d'observations. Des histoires parallèles mal connectées au récit et inutiles. Des passages drôles, gâchés par le trop « burlesque ».
Malgré tout c'est un roman à lire, chacun pourra se faire son opinion.
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L'entame du match s'avère plutôt accrocheuse avec ce prof adepte de jeux en ligne et sa mordante confrontation générationnelle avec une de ses élèves.
La suite se laisse lire avec des hauts et des bas mais surtout pas mal de longueurs.
Dans la pure tradition de l'école américaine du roman, l'auteur utilise un drame familial capillotracté pour nous servir une autoflagellation nationale aussi molasse que convenue.
Qui trop embrasse mal étreint, Hill multiplie les sujets, il s'éparpille et nous lasse.
Sur plus de 900 pages!
Je rassure John Irving, Nathan Hill braconne ici un peu sur ses terres sans le mettre en danger.

Fait très rare après une lecture, Hill m'a laissé avec l'impression d'avoir perdu mon temps.
Pour couper court à ce spleen soudain, son regretté homonyme, le bien nommé Dusty Hill, bassiste et épisodiquement chanteur de ZZ Top m'a opportunément ragaillardi au son du croustillant "Party on the Patio".


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Question d'un lecteur :
- Je suis juste au début et j'aimerais savoir : Est-ce qu'on va apprendre finalement pourquoi Faye est partie ?
- Oui, mais au moment où tu le découvriras, cela aurait cessé de te préoccuper.
C'est exactement ça à mes yeux. Les lignes narratives secondaires brisent ma motivation. 300 pages de trop sur 900. J'aurais aimé plus de cohérence. Une construction plus resserrée autour de Faye et son fils Samuel.

Dommage, le début (200 pages) m'a paru un brillant page turner.
J'ai apprécié surtout les aperçus cinglants sur un pays amoché.
Un extrait : « La passe-temps favori des Américains n'est plus le base-ball. C'est la morale ». P452
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Les critiques m'avaient incité à lire ce roman, pavé d'un peu plus de 700 pages. J'ai bien aimé sa construction, l'intrigue, l'écriture, mais je pense que l'auteur aurait gagné à en faire un roman un peu plus court, car la longueur m'a conduit à une certain lassitude (l'envie d'en finir vite) vis à vis des personnages, qui dépeignent l'Amérique, comme un grand pays peuplés de paumés.
En toile de fond, on retrouve des thèmes américains importants: l'immigration européenne, les émeutes à Chicago en 1968 contre la guerre du Vietnam, le harcèlement, l'addiction aux jeux vidéo.
Le roman narre la quête de Samuel Anderson, professeur sans talent de littérature anglaise à l'université, pour renouer avec sa mère qui l'a quitté alors qu'il avait 8 ans et sa capacité à se prendre en main et s'émanciper.
Des bons ingrédients, une belle écriture... sans coup de coeur.
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Nathan Hill, auteur outre-Atlantique qui « excelle dans l'art d'être génial », publie son premier et ambitieux roman (qu'il a mis dix ans à écrire) Les Fantômes du vieux pays, « LE grand roman américain des deux dernières décennies ». Citations respectives de John Irving et du New York Times. Rien que ça.
Et pourtant, je suis difficilement venue à bout de ses 703 pages.

La vie de Samuel Andersen, le narrateur, se résume à ses cours d'anglais en tant que professeur dans une médiocre université, face à des médiocres élèves, le silence gênant du clavier quand il fixe la première page blanche de son grand roman tant attendu, et sa communauté d'elfes sur Elfscape, monde de réalité virtuelle sur Internet avec laquelle il combat dragons et trolls. Jusqu'à ce que sa mère, qui l'a abandonné à l'âge de onze ans, réapparaisse et vienne faire voler en éclat son train-train de dépressif. Samuel plonge alors dans les méandres de son enfance, démêle les écheveaux du passé secret de sa mère pour grandir enfin.

Mon avis sera court, à l'inverse du roman qui est beaucoup trop long.
Je suis passée complètement à côté de ce livre, qui est pourtant d'une grande richesse. C'est à la fois un appel au courage, un portrait multi-générationnel peu complaisant de l'Amérique et un roman sur le poids de l'enfance, sur notre construction en tant qu'adulte, sur le passé de nos parents et tout ce qui se transmet à nos enfants.

Nathan Hill a une jolie plume, mais ne connaît pas la concision. J'aime quand l'auteur va à l'essentiel, quand les mots sont concentrés, quand on va au coeur des choses. La plongée de Samuel dans son enfance, sa quête pour obtenir des réponses sur le passé de sa mère sont passionnantes, maisnoyées dans un océan de digressions, d'informations sans intérêts, de palabres (alors que, parfois, une seule phrase suffit).

Les personnages secondaires sont trop travaillés, occupent trop d'espace par rapport à l'importance qu'ils ont dans l'intrigue. Ils ne sont que des prétextes pour aborder des sujets chers à l'auteur. Sujets intéressants au demeurant, mais hors-sujet. Comme ces conversations téléphonique sans queue ni tête entre Samuel et son éditeur donneur de leçons. Au secours.

J'ai failli abandonner ma lecture plusieurs fois, alors que j'essaie de toujours finir un livre que j'ai commencé. C'est vous dire mon degré de satisfaction. Bref.

Mais peut-être l'avez-vous lu, et adoré ?!
Lien : https://brontedivine.com/201..
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Je viens de terminer ce roman, commencé  en octobre 2020, ponctué  de pauses... J'en  attendais beaucoup , trop peut être . L'auteur,  Nathan Hill a mis 10 ans pour écrire ce roman de 960 pages. Avec bien sûr  des faits historiques  et inventés,  romancés  dont il nous les expliquent en remerciement. 

Son roman a été colossal,  beaucoup de travail  d'écritures,  de lieux,  de pensées, riche en personnages bien décrits.  Des situations  difficiles aussi mais j'étais  toujours  en attente de quelque  chose  de plus corsé... 

Samuel, professeur d'anglais à  l'université  de Chicago ,  abandonné par sa mère à  l'âge de 11 ans me semble t il , reconnait cette dernière  à  la télévision  lors d'une  agression du gouverneur Packer dont elle est l'instigatrice.  Tout démarre donc de là.  Il est en plus acculé  par son éditeur qui le menace en justice si il ne sort pas le livre plein de révélation que lui a promis Samuel en échange d'avance financière conséquente ...

J'ai  donc attendu,  entre des chapitres très longs sur le passé de sa mère Faye en 1968, ses idées,  ses craintes,  ses peurs, ses mauvaises décisions,  sur fond de crise de 1968... 

Des passages sur l' enfance de Samuel , ses amis dont Bishop, bethany et ses partenaires de jeu virtuels , plus tard dont Pwnage , dont j'ai  trouvé ce passage  convaincant , structuré  et même attachant . le reste n'est  que "gentillet", les fantômes du passé ne sont au fond,  pour ma part , que le reflet de la perception  de la vie de chacun.... 


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A l’instar d𠆚utres lecteurs à l𠆚vis desquels je me range, ce livre se lit relativement bien, il y a de la matière et des bonnes idées, mais reste trop long à mon goût... il y a facilement 200 pages de trop... dommage, c𠆞st bien écrit et l’intrigue accrocheuse...
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Je suis très partagée concernant ce roman.
On sent à quel point l'auteur est à l'aise avec les mots, et je reste très impressionnée par sa virtuosité, sa maîtrise en la matière. Il a un humour très subtil et corrosif que j'ai beaucoup apprécié. Il ne s'interdit aucun sujet et tâcle volontiers la politique, les jeux vidéos, les réseaux sociaux.

Voilà pour le positif. Après j'ai quand même mis trois semaines, voire un mois, à le lire, ce qui ne m'arrive jamais... 
Peut-être parce que c'est un livre exigeant du point du vue stylistique et que mes neurones n'étaient plus de première fraîcheur après une longue journée de travail. Peut-être, oui.
Peut-être aussi parce que l'alternance passé/présent, le changement de point de vue en milieu de chapitre rendent le tout décousu et pas forcément agréable à lire quand on ne le lit pas d'une seule traite.

J'ai donc fini "Les fantômes du vieux pays" avec un certain soulagement car l'effort permanent demandé m'a en partie gâché le plaisir de lecture.
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Ce roman aurait pu s'intitulé "Histoire (un peu trop longue) de la famille Andresen-Andreson". Les fragments de la vie de ses protagonistes sont peu à peu dévoilés sans avoir parfois grand rapport entre eux, comme si l'auteur voulait raconter plusieurs histoires et les avaient ensuite rassemblées en un patchwork cohérents.
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