Au nom de la race

Que dire?Mais surtout que penser?Ce n'est pas aise d'emettre un commentaire sur un livre relatant ces evenements.A plusieurs reprises,j'ai du m'arreter et prendre une pause pour me changer les idees,tellement ce que j'ai lu m'a heurte,c'est abominable,rien que d'y penser.Que sommes-nous en temps de guerre?Qu'est l'etre humain?Rien ou tout en fonction du dirigeant politique du moment.Tous les evenements rapportes dans cet ouvrage,ont eu lieu il y a plus ou moins 70 ans,c'est recent,ce n'est pas comme si cela s'etazit deroule dans les temps anciens ou les conditions de vie et de survie etaient terribles et l(humanite obligee de se battre pour survivre!
Je suis effaree par le manque d'intérêts des auteurs qui relatent les tragiques evenements de la seconde guerre mondiale pour le cas des enfants.On parle toujours de l'holocauste,des camps de concentration,de la haine du juif,mais tres peu,helas,des enfants qui ont été kidnappes,germanises,nazifies.On fait également tres peu de cas des filles allemandes ou germanisees qui auraient assure la survie et la reproduction de la race pure.
Nous ne devons pas oublie que la guerre est un terrible fleau.Souvenons-nous de toutes ces meres a qui on a arrache leurs enfants et qui jamais n'ont pu les recuperer,de peur de traumatiser encore plus ces malheureux enfants.Souvenons-nous de leur incommensurable chagrin.Souvenons-nous que les pertes de guertre ne sont pas qu'humaines,mais aussi pleines de traumatisme psychologique.
Ce livre nous met en relation avec l'horreur d'une pensee et de toutes les conséquences qui en découlent.....Peupler l'Allemagne,et le monde de la race pure aryenne.N'oublions jamais que tout a été mis en oeuvre pour y arriver;pas seulement penser,emettre l'idee que,etablir les buts et objectifs a atteindre,et tenter par tous les moyens d'atteindre les buts et objectifs de cette idee,quelques soient les conséquences.Au nom de cette race,les blonds aus yeux bleus,race pure;le reste du monde ne valait plus rien.C'est terrible de se dire qu'un homme aux pouvoirs illimites,peut tout,se permet tout.Les humains ne sont des lors que des pions,des moins que rien,des objets que l'on utilise et qui doit etre avant tout productif.
Au travers de cet important ouvrage,on perçoit tres bien quelle etazit la personnalite derangee d'Henrich Himmler,et des témoignages ecrits retrouves permettent de comprendre la folie qui a habite set homme.
De l'elevage de poulets qui était sa profession avant son entree parmi les ss,il est devenu eleveur et producteur de la race pure.Il avait planifie tout son programme jusqu'en 1980.Il y a de quoi avoir des frissons dans le dos.
Ce livre est pour moi un boulversant temoignage et j'encourage quiconque a le desir de 'informer sur une autre partie de la cruaute perpetree par les nazis

Comme Akhesa, je commencerai par : Que dire ? Comment donner une critique à ce livre ? elle semble si facile et en même temps si difficile, tellement ce sujet fut incroyable et ignoble.
Tout d'abord ce livre a été écrit, et est paru, dans le début des années 70.
30 ans "à peine" se sont écoulés depuis la fin de la seconde guerre mondiale, et les blessures sont encore à vif. La plupart des "protagonistes" sont en vie, et pour certains avec une fin de de vie plus que décente. A moins que vivre dans un monde où le nazisme soit devenu diabolique et méprisé ne soit leur "punition" ? Je ne saurais dire.
Ce roman parle d'un sujet presque ignoré du "grand public" les lebensborns.
Un lieu pensé et prévu afin que la race des seigneurs puisse grandir et prospérer et occuper tous ces territoires "nettoyés" par l'armée nazie.
Nous apprenons comment ces "fontaines de vie" étaient financées (en partie par des cotisations de SS, en grande partie par les biens des personnes juives déportées), la manière dont les nazis éduquaient et essayaient de changer les mentalités afin que les jeunes filles soient fières d'offrir leurs enfants eu fürher. Ils leur enseignaient qu'elles ne soient pas marié n'était pas grave, le lebensborn s'occuperai soit de faire adopter l'enfant , soit les aiderait à vivre financièrement.
Leur manière de faire, le conditionnement devrais-je dire, m'a rappeler ce qu'on fait les Kmers rouges, entre autres, dans la séparation de l'enfant et de la famille et le conditionnement que recevaient ces enfants où seul importait la cause, la notion de famille et de fidélité à la famille étant dénigrée…
Ce que l'on y apprend aussi, c'est que ces lebensborn servaient également d'étape, avant adoption, aux enfants considérés comme pouvant avoir du "sang pur" mais non allemands (polonais, hongrois, etc). Enfants enlevés tout simplement parce qu'ils étaient blonds aux yeux bleus et donc valables pour les "spécialistes" de la race...
Je pense sincèrement qu'il faudrait que ce type de roman, pour ne pas dire ce roman, soit lu, du moins partiellement, par les collégiens ou lycéens d'aujourd'hui. Une manière de montrer les horreurs qui peuvent être faites au nom des grandes causes, et de croyances.
J'ai un peu interrogé autour de moi, amis, connaissances, ou collègues de travail sur ce sujet. Très peu étaient au courant, et la plupart des autres avaient du mal à y croire.
Certes à côté des camps de concentration, ce sujet a pu paraitre à la fin de la guerre comme moins important car moins « mortel », de plus les factions Est / Ouest commençaient déjà à se faire sentir, et pour beaucoup d'enquêteurs il valait mieux laisser ces enfants dans des familles qu'ils considéraient comme la leur où ils étaient pour la plupart aimés que de les renvoyer vers un pays et des gens qu'ils ont appris à mépriser, et qui allaient devenir communiste. Les alliés sur ce sujet, se sont comportés d'une manière très « subjective ».
J'aimerai trouver un livre plus récent sur ce sujet, afin de voir si, depuis les années 70, certains "tabous" ont disparus.

Ce livre fondamental, découvert il y a près de 20 ans, reste toujours présent à ma mémoire, tant l'histoire des Lebensborn, ainsi que celle des enfants volés de Pologne, m'ont marquée à jamais. Marc Hillel a eu le mérite de se pencher sur un sujet peu ou pas étudié jusqu'alors.

Un roman très bien fait, "Max" de Sarah Cohen-Scali, retrace aussi cette histoire. Une lecture plus facile pour faire connaître aux jeunes générations les pratiques nazies de purification raciale.

C'est en lisant la "note de l'auteur" du roman Max de Sarah Cohen-Scali que je me suis souvenue avoir lu ce livre-documentaire sur les Lebensborn.
Il était dans la bibliothèque de mes parents, et je n'avais aucune idée de quoi cela parlait. C'était peu avant que je n'étudie le nazisme au collège en 3e...
Basé sur une enquête solide, étayé de témoignages d'enfants retrouvés, dont de ceux kidnappés en d'Europe de l'est qui recherchaient leurs parents d'origine... Je me souviens du malaise ressenti face aux théories raciales, l'idéologie eugéniste, les photos des pouponnières, celles des enfants abandonnés à leur sort quand les russes et les américains les ont découvert. Au nom de la folie, du fanatisme, de l'inhumanité (!)

Dans la continuité logique de l'idéologie aryenne de l'état nazi et de ses représentants, la mise en place des « Lebensborn » ou « source de vie », ont été aussi une autre facette de la tragédie de la théorie raciale et eugéniste appliquée et développée en Allemagne et dans certains pays occupés de l'Europe, dont la France. L'existence des Lebensborn est bien connue. Cependant, je ne savais pas que des milliers d'enfants de type aryen avaient été enlevés à leur famille, surtout en Pologne, pour les « germaniser ». Les plus petits - de 2 à 6ans - étaient remis aux familles SS stériles, les plus âgés livrés aux camps de travail et les récalcitrants, envoyés à Auschwitz pour nourrir les crématoires. Himmler et ses sbires : Max Sollmann (chef des Lebensborn), Inge Viermetz (responsable des foyers à l'étanger), Grégor Ebner (chef du département médical), ainsi que les SS en place en Pologne et dans l'Europe de l'Est occupée, ont créé un véritable réseau de purification ethnique - en plus de l'élimination des juifs - en retirant à leur famille ces enfants présentant les caractéristiques de « la race pure », assimilables, et pouvant élargir les recrues du Reich de mille ans. Quelque uns de ces enfants enlevés ont été retrouvés après guerre. Certains d'entre eux sont retournés dans leurs pays quand un résidu de famille (non gazée) était là pour les recevoir, d'autres restèrent dans leur foyer allemand de substitution, et d'autres encore, nés en Lebensborn, cherchent leur géniteurs 40 ans plus tard ! Au procès de Nuremberg, le cas des Lebensborn a été traité, mais aucun chef d'accusation n'a été retenu contre les inculpés car à l'origine (bien avant la guerre), le Lebensborn était une institution d'entraide qui s'occupait des mères célibataires et des enfants illégitimes. Les documents concernant les kidnappés avaient été détruits.
Aucun mot n'existe pour qualifier cette horreur.


Lien : https://www.babelio.com/conf..

Un livre passionnant issu d'une longue enquête menée au début des années 1970 par le couple Marc Hillel/ Clarissa Henry.
Les auteurs expliquent la machine des Lebensborn en détail en montrant que les nazis ont tout fait pour cacher les réels objectifs de cette institution: créer une super-race.
Les auteurs ne s'attardent pas sur les détails les plus sordides mais les évoquent tout de même.
Ils montrent que les différentes institutions nazies sont imbriquées et leurs missions pas toujours clairement définies.
Ils montrent également que pour les dignitaires des Lebensborn, ils ont mis en place une oeuvre de charité pour ider les filles-mères, même si l'objectif de l'eugénisme était clairement établi.
Ils démontrent aussi que l'après-guerre n'a pas permis de résoudre les cas des enfants nés de parents inconnus ou kidnappés en raison de la guerre froide mais aussi de la germanisation réussie de certains enfants.
Le procès des Lebensborn n'a pas permis de faire le lien entre l'institution et les meurtres d'enfants "non-valables" et de familles entières, notamment en Pologne.

L'ouvrage a été écrit en 1973 avec de nombreuses interviews d'acteurs toujours vivants. Très bien écrit, sans aucune pesanteur, les auteurs ont veillés à ne pas prendre parti dans les termes qu'ils emploient.
Un livre exceptionnel à lire ABSOLUMENT malgré les horreurs qu'il contient, une vraie étude d'historiens (à mon sens) qui tentent réellement de se détacher de leurs sentiments.

Livre que j'ai lu dans les années 1980, acheté au grand livre du mois. Je dois avouer que j'ai toujours été passionnée par les événements de 39/45 mais aussi comment les nazis ont pu en arriver à toutes leurs horreurs, jusqu'à présent je n'arrive pas à trouver d'explications ou bien c'est moi qui est stupide.
C'est une enquête qui nous emmène sur les traces des assassinats qui ont été commis en Ukraine, Russie et Pologne des juifs, gens qui ne demandaient rien, vivaient du peu que ils avaient et les commandos assassins de Hitler les ont massacrés. Mais aussi ce livre raconte comment les soeurs de Hitler arrivaient dans un village à l'est et sélectionnées les enfant blonds aux yeux bleus avec de soit disant docteur !!!
Il y a aussi un chapitre sur le baptême SS et bien sur les Lebensborn ou Fontaine de vie ; la maison mère se trouvait à Steinhering en Bavière près de Munich et bien sur tous ses Lebensborn étaient installés dans des belles villas ou des chateaux qui avaient été aménagés en nursery.
Je trouve étrange que l'on parle seulement maintenant de ces fabriques d'enfants mais aussi des exactions que les SS ont commis ; moi j'ai toujours lu beaucoup sur la guerre 39/45 et je le savais depuis longtemps.

Créer une "race pure", un des fantasmes des nazis.

Pour cela, ils n'ont pas hésité à pousser les femmes allemandes à devenir des machines à procréer mais aussi à kidnapper des enfants (sélectionnés) dans les pays occupés, les faire adopter par de "bonnes familles allemandes".

J'ai mis du temps à finir ce livre mais cela en valait la peine !
La seconde guerre mondiale est une période de l'Histoire qui me « passionne » beaucoup, c'est pourquoi je connaissais déjà les Lebensborn. Cependant je n'avais aucune idée de l'ampleur de cette organisation ainsi que des horreurs qu'elle a pu commettre.
J'ai également l'impression que cette « partie » de l'Histoire a été mise de côté (passée sous silence ?) contrairement à d'autres (les camps de concentration/extermination).
Le livre retranscrit et explique les témoignages et découvertes des auteurs (Marc Hillel et Clarissa Henry) par l'intermédiaire de petits chapitres qui permettent une lecture plus facile car il faut le reconnaitre l'ouvrage regorge de nombreuses informations.