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Critique de loreleirocks


Plus d'un an entre le premier tome de Hillerman et ce deuxième tome, Dance Hall of the Dead, dérogeant ainsi à mon habitude terriblement chronophage de dévorer au moins quelques tomes consécutifs d'une séries en quelques jours. Je ne comprend pas ce qui s'est passé. Il semble cependant que ce soit une habitude à prendre: patience, pas de lassitude trop rapide, et un peu de place pour d'autres livres qui m'attendent (patiemment?) depuis des lustres.

Revenons en à nos bouquins.
Dans Dance Hall of the Dead, on retrouve des thèmes et particularités du premier tome avec plaisir. Leaphorn, personnage principal mais pas central, très particulier, lent, têtu, dont la pensée organisée et claire contraste avec le manque de logique et de sens des événements (meurtre d'un adolescent zuñi) et de l'homme blanc (comme il le remarque à plusieurs reprises), notamment. Je trouve très appréciable une intrigue qui ne se trouve pas constamment ponctuée des détails inutiles de la vie du héros. Ici, on ne trouve que quelques détails importants, liés aux éléments de l'intrigue: ancêtres de Leaphorn en lien avec les Navajos et les Zuñis face à l'exil imposé vers les réserves. Savoirs sur les diverses cultures amérindiennes... voilà. Pas besoin de plus pour que le personnage prenne vie.
Les plus grand plaisirs à la lectures se trouvent dans le jeu de piste entre communauté hippie parasite, fouille archéologique et deux cultures amérindiennes.
Justement, après un premier tome sur les Navajos, on voit ici les Zuñis, rites & mythes et leur perpétuation millénaire. Également quelques remarques où certains protagonistes prennent bien soin de distinguer Navajos et Zuñis, bien sûr différents, mais d'un point de vue mystique et social, les mettant sur des niveaux complètement différents... intéressant.

Ah et aussi, ce qui me fait généralement halluciner dans des articles ou ouvrages de non-fiction, et que l'on retrouve un peu ici, le nombre d'agence gouvernementales de police et autres et leurs juridictions: Bureau of Indian Affairs Police, différents représentants des différentes réserves (ici Navajo et Zuñi), Bureau du Sheriff du county, FBI, sans compter les narcotiques, et que sais-je. Chaos et organisation à la fois très bien écrit et caricaturé à travers les yeux de Leaphorn.

Et évidemment, le plaisir de l'environnement qui prend vie sous la plume de Hillerman, qu'il soit paysage naturel ou urbain (Zuñis) ou encore rituel et mystique.

Une lecture presque trop rapide, mais qui se termine agréablement sans trop se soucier d'un dénouement dans les règles. On a les détails, mais à quoi bon tout clore. Leaphorn désabusé. Fin plus ou moins ouverte. Aaaah!
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