Le peuple de l'ombre

Un petit polar sympa, une enquête qui remue le passé sur fond de profits et surtout un enquêteur Navajo. C'est le plus de ce livre, une incursion dans la culture des Navajos sur les terres du Nouveau Mexique. L'histoire se tient, le personnage principal est convaincant , l'enquête se fait doucement ça fait le pendant avec les Cheyennes de Walt Longmire ( Craig Johnson) .
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(Ancienne traduction du Peuple des ténèbres.) On y parled'Indiens et que j'aime beaucoup découvrir de nouvelles cultures. Avec ce roman, j'ai appris pas mal de choses sur les Navajos. C'est le côté qui m'a le plus plu, l'intrigue policière m'a un peu perdu avec tous les personnages. Je trouve quand même qu'il finit un peu abruptement... Par exemple, j'aurai aimé en savoir un peu plus sur le blond. Bonne lecture dans l'ensemble mais ça ne m'a pas donné plus envie de lire des polars qu'avant.

Dès la première page de son apparition, Jim Chee regarde le bulletin météo à la télévision. La transition est faite. Joe Leaphorn, lui, ne se fiait qu’à une observation directe du ciel.

L’écriture est plus fluide et plus libre que dans la précédente trilogie. En écartant la rigidité de Leaphorn, Tony Hillerman s’invente une nouvelle jeunesse. Les théories et les extrapolations peuvent se dérouler avec plus de verve, d’autant que la piquante Mary Landon, qui entre également en scène, y met son grain de sel. Sa rencontre avec Jim Chee démarre sur les chapeaux de roue. Il est dans ce premier épisode en poste à Crownpoint.

Même s’il ne faut pas trop gratter les rouages de l’intrigue sous peine de rester sur sa faim, le pourquoi-du-comment est pas mal trouvé. En amoureuse des grigris, j’ai frémi (et vite compris, mais ma proximité avec le sujet m’a rendue indulgente) !
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MOuais... difficile de lire un polar après Millenium ! L'intrigue ne serait pas trop mal, mais c'est terriblement prévisible, les personnages manquent de profondeur. Ce n'est pas pour autant ennuyeux, mais ce n'est pas trépidant, voilà tout.