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EAN : 9782370550897
259 pages
Le Tripode (21/04/2016)
3.88/5   68 notes
Résumé :
Présentation de l'éditeur :

En août 1939, à Zurich, un riche fabricant de pain azyme fait son testament. Outre sa fortune, Jossel Wassermann lègue l'histoire de sa famille et de son village natal, Pohodna, un pauvre schtetl de Bucovine, aux confins orientaux de l'ex-Empire austro-hongrois. A travers les paroles de Jossel, c'est le petit monde juif d'Europe centrale qui reprend vie, avec ses personnages pittoresques - porteurs d'eau, marieuse, traîne-s... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (13) Voir plus Ajouter une critique
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Vers la fin de la Seconde guerre mondiale, les Juifs d'un village du fin-fond de la Pologne sont dirigés vers le train pour une destination qui leur est inconnue. Dans leur grande résilience, ils conversent.
« Les goys sont stupides. En ce moment, ils pillent nos maisons. Et ils cruesent le sol de nos jardins. Et ils croient que nous avons laissé là-bas tout ce que nous possédions. Et ils rient dans leur barbe. Mais ils ne savent pas que nous avons emporté.
‘'Et c'est quoi, le meilleur ?'' demanda le vent.
Et le rabbin dit : ‘'Notre histoire. Elle, nous l'avons emportée avec nous.'' » (p. 19)

Et pour lui donner raison, Jankl le porteur d'eau se met à raconter la longue histoire de son lointain parent qui s'est rendu jusqu'en Suisse. C'est le début du roman « le retour au pays de Jossel Waasermann ». Toutefois, pour parler de son retour, il faut d'abord commencer par son départ. Mais, avec les détours tortueux que son esprits impose, il fait remonter cette histoire plus d'un siècle plus tôt dans le shtelt (village) près de la ville austro-hongroise de Czernowitz, entourée de Ruthènes, de Polonais et d'Allemands, quand ses aïeux s'y sont installés. C'est qu'il y en a des choses à raconter avant d'en arriver à l'oncle Jossel, c'est que tout est toujours entremêlés. Mais bon, on y arrive éventuellement…

Jossel engrosse la fille d'un paysan goy (non-Juif) des environs, il est marié à une fille qu'il croyait vierge, la honte ! Et il arrive plein d'autres péripéties, aussi drôles que pitoyables (ce qu'ils ont le sens de l'auto-dérision, ces Juifs !). Mais, au tournant du siècle, alors que tous les autres sont restés au village, Jossel s'est enrôlé dans l'armée autrichienne et a participé à la Première guerre mondiale, où il a accompli quelques exploits d'armes. C'est cette position qui lui a permi de s'enfuir en Suisse.

Personnages pittoresques, ton humoristique, voire burlesque. Aventures rocambolesques, anecdotes qui sont surtout des digressions comiques mais que je trouvais fascinantes. On dirait que l'auteur Edgar Hilsenrath s'en donne à coeur joie. Et jusqu'à la fin ! En Suisse, Jossel s'est marié avec une femme plus âgée et vraiment grosse : mais elle souffrait du coeur et aimait se baigner nue alors, évidemment, il falait qu'elle meure rejetée sur le rivage. « Quand je l'ai vue pour la dernière fois, elle ne ressemblait plus à un matzeklöss, mais à une énorme méduse morte, gris pâle. » (.p.236)

Chaque fois qu'on pense avoir atteint des limites, Hilsenrath trouve le moyen de surrenchérir. Une chance que le ridicule ne tue pas… C'est une immersion complète dans un autre univers. le vénéré empereur François-Joseph, la Galicie, le hareng salé, les marieuses, le rabbin et son sabbat, etc. Et tout ce vocabulaire yiddish (shtelt, goy, luftmenschen, trefe, cheder, etc) aide à rendre l'expérience enrichissante. Parfois, les Juifs eux-mêmes emploient des mots sans les connaître. Hilarant. Dans le genre, ça me fait penser à « Tout est illuminé », de Jonathan Safran Foer. C'est ce monde fascinant et unique qui a disparu pendant la Deuxième Guerre mondiale… Soupirs…

Mais voilà, Jossel Wassermann se meurt, alors il ne veut pas que son histoire soit oubliée. Sur son lit de mort, il la dicte à son notaire et à son secrétaire, qui la prennent en note et l'envoient avec son testament à l'héritier : son neveu Jankl le porter d'eau. Nous sommes en 1939… Cette histoire rejoint la grande Histoire.
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Le début du livre m'a un peu fait regretter de l'avoir acheté. Mais j'ai bien fait de persévérer.
Dans un shtetl de Pohodna qui a fait partie selon les annexions de divers pays, les juifs sont embarqués dans des trains de marchandises pour un trajet interminable avec allers et retours vers un camp. Ils s'interrogent sur leur destination malgré les rumeurs sur des fours. Ils envisagent un séjour de rêve dans un lieu créé pour eux. Je suppose que cela doit faire allusion à un trait de caractère mais cet événement traité avec un certain humour est assez dérangeant.

Mais bientôt on s'intéresse à Jossel Wassermann, juif du shtetl qui a émigré en Suisse pour développer une usine de pain azyme. Après plusieurs alertes, Jossel arrive au terme de sa vie, il convoque avoué et notaire et leur donne ses volontés pour le retour de son corps vers le cimetière de Pohodna et pour le partage de son argent entre les habitants du shtetl et son neveu le porteur d'eau Jankl.
C'est l'occasion pour ce vieil homme de dérouler ses souvenirs avec selon la fantaisie de sa mémoire quelques digressions.
De l'humour et un panorama de la vie des Juifs de l'Europe centrale du 19ème à la fin de la Seconde Guerre mondiale.

J'ai finalement bien aimé.
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"Le porteur d'eau Jankl était monté le dernier dans le wagon. Rien d'étonnant s'il se trouvait tout près de la porte, qu'on avait verrouillé de l'extérieur." le train part dans le froid glacial vers une destination inconnue.
L'un de ces sinistres trains
Jankel est sans aucun doute l'un des plus pauvre du shetetl, le village de planches de ces juifs que ce juifs viennent de quitter.. Il portait l'eau de porte en porte dans ces villages où l'eau courante n'existait pas....
On leur a promis qu'ils partaient vers de belles maisons...on est au début de la guerre.
Il faut plutôt dire "était" l'un des plus pauvres, car il vient d'hériter de quatre-vingt mille francs suisses et trente trois centimes suisses de son oncle Jossel, dirigeant d'une usine de fabrication de pain azyme en Suisse.
Après quelques kilomètres, le train s'arrête en pleine campagne... Pas d'affolement encore. On est encore dans des lieux connus, bien loin des fours dont certains ont entendu parler.... : "Le four pouvait attendre. Un four a tout son temps. Avec un four, il n'y a pas le feu. Il marche de toute façon, du moment qu'on le bourre de combustible bien comme il faut, dans les règles de l'art. Et le combustible, ce n'était vraiment pas ce qui manquait. Et qui sait? Peut-être que ce genre de four n'existait pas - que c'étaient seulement des rumeurs."
Tous savent que là-bas, les goys fouillent et creusent à la recherche de leurs bijoux, de leur or. "«Mais ils ne savent pas que nous avons emporté le meilleur.» - «Et c'est quoi, le meilleur ?'' demanda le vent. Et le rabbin dit : «Nous n'avons laissé derrière nous que l'oubli, et ce que nous avons emporté, c'est la mémoire.»"
Jankel quant à lui, rit sous cape, il sait qu'il ne trouveront rien car, malin, il a enterré le testament de son oncle. Il sait qu'il le trouvera au retour du voyage en train....
Premières pages terribles. Rassurez-vous, il ne nous parlera plus des camps, ni de la déportation, ce n'est pas le thème du livre, mais un prétexte à l'histoire....
C'est là tout l'art d'Edgar Hilsenrath...Nous faire sourire du pire...quand le drame côtoie le burlesque.
Alors pour tromper l'ennui, tous demandent à Jankl de raconter cette histoire d'héritage presque tombé du ciel, venant d'un oncle parti à l'étranger, dont il est le seul héritier, et qu'il n'a jamais rencontré...
Une histoire que l'oncle Jossel a dicté au notaire sur son lit de mort. Et dès les premières pages on sourira encore des conditions de dictée et de celles demandées par l'oncle pour son retour au pays.
Toute la famille de Jankl est originaire de Pohodna, petite ville, située aujourd'hui entre la Roumanie et l'Ukraine, dans laquelle l'histoire, la vraie, nous apprend que de nombreux Juifs y vivaient...dont une partie de la famille d'Edgar Hilsenrath.
C'est pour nous l'occasion de découvrir, sur plusieurs générations, l'histoire de ces Juifs dans cette région, les conditions de leur arrivée, leurs vies pauvres. Beaucoup les considéraient comme riches, mais ils ne ne l'étaient pas, loin de là... ils étaient porteurs d'eau, charrons ou patrons de pauvres auberges crasseuses. Seuls ceux qui émigraient s'offraient une possibilité de vie meilleure.
Hilsenrath nous régale : l'humour juif, les détails religieux ou historiques sont tous des clins d'oeil source d'intérêt et de découvertes. On passe du rire au tragique. Hilsenrath s'en donne à coeur joie pour se moquer gentiment de son peuple, de ses coutumes, de ses superstitions, de ses rites religieux. Bref c'est Hilsenrath que j'avais déjà apprécié dans ses autres livres.
Un roman qui comporte sans doute un petite (ou grande) part d'autobiographie, c'est certainement ce qui lui donne cette nostalgie d'une période révolue, cette tendresse et cet amour pour ses personnages simples disparus, que la mémoire ne doit pas oublier.
Très bel exercice de mémoire et d'amour !
Lien : https://mesbelleslectures.co..
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Dans un train les emmenant ils ne savent où, tout un village juif d'Europe centrale est rassemblé. Et dans le bruit du train, ils emmènent le plus important: leur histoire.
Le ton burlesque n'empêche pas la tragédie et c'est un monde aujourd'hui disparu qui se révèle à travers l'histoire de Jossel Wassermann, raconté par son neveu le porteur d'eau. Nous entrons dans le monde du schtetl , en plein Empire austro-hongrois, et à travers la vie de Jossel, l'auteur retrace la vie telle qu'elle était pour les Juifs au sein de toute une civilisation presque disparue, dans un Empire qui l'est tout autant.
Je creuse petit à petit mon sillon dans la littérature juive d'Europe centrale, une littérature très particulière, et je dois dire que si j'apprécie Hilsenrath, ce n'est pas mon auteur préféré. Cependant, celui-ci a su m'intéresser de façon beaucoup plus intense que son Fuck America, dans lequel j'avais eu beaucoup de mal à entrer.
Un bon roman, à essayer!
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Un train, « Pendant que les Juifs dans les wagons attendaient des événements, qui étaient décidés par les goys, leur histoire restait blottie sur le toit d'un train ».

Une destination.

« Oui. le train attendra que la voie soit libre.
Quelle voie ?
Celle qui mène au but.
Au terme du voyage ?
Oui. »

Des mots, des histoires de mémoire. « Et parce que les voies qualifiées pour les recherches officielles n'avaient rien à retenir pour le moment, elles se mirent à bavarder comme les petites voix jacassantes, mais seulement pour passer le temps ». Les mémoires de l'histoire.

Un monde des porteurs d'eau, des marieuses, des cabaretiers, des Rebs, des femmes et des hommes, etc

La visite d'un empereur et les promesses d'une émancipation civique, car, pour le reste, l'attente en espérance messianique…

La mémoire, aigre douce, de la vie dans un misérable schtetl, les femmes rasées/en perruque, les enfants promis-e-s dès leur plus jeune âge, les prières et l'étude, le trefe et le kascher, les schmattes, les paijes, les tefillin et les calfans, la misère et la langue.

Une histoire, parmi d'autres histoires.

Le chaïm.

Pour que les histoires de cette culture anéantie, « C'était le sixième jour. Et il toucha à sa fin. Et ce fut le septième jour », ne se perdent pas, malgré ou grâce au vent sur le toit du wagon.

« Au schtetl personne n'est vraiment jeune, dit l'oncle Jossel. Et il n'y a pas de vrais enfants »
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Citations et extraits (15) Voir plus Ajouter une citation
La grande mode était d'être pâle, résolument pâle. On appelait cela une pâleur intéressante. Le paysan des environs, symbole des goys pour les Juifs du shtetl, était en bonne santé, vigoureux, hâlé, il avait des cheveux épais et des joues rouges, bref, tout ce qui était proscrit et considéré comme vulgaire et indigne d'un Juif. Les femmes juives préféraient les hommes pales d'aspect chétif, et les hommes au crâne dégarni. On disait d'un homme chauve,meurt out s'il était jeune, qu'il était intelligent et qu'il avait de la prestance. C'était quelqu'un. Un paysan n'était personne.mcalvitie et pâleur passaient pour des signes d'intellectualité, de sensibilité' et de puissance virile. D'un jeune Juif pale, l'air exténué, le crâne chauve, on disait : "On voit qu'il passe beaucoup de temps penché sur ses livres, ses yeux brillent malgré sa grande fatigue,ml'esprit de Dieu rayonne de son grand front. Un homme de ce genre respecte sa femme, engendre de nombreux enfants et loue le Seigneur."
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Et n'était-ce pas sur les rives du Prut que l'Autriche avait arrêté les Russes et les Turcs [...] avant qu'ils ne compissent et ne mettent en morceaux tout ce que l'empereur avait rassemblé tant bien que mal au nom de Dieu et de Jésus-Christ, pour en faire un royaume qui s'appelait l'Europe? Car l'Europe se trouvait en trouvait en Autriche. L'Autriche en était le coeur. L'Autriche était un rempart contre l'immoralité, contre la superstition et la sorcellerie. Et Czernowitz était le cul de l'Europe, la dernière citadelle de Sa Majesté Impériale. Du haut des ruines de Cecina, sur la rive gauche du Prut, l'empereur pouvait apercevoir l'Asie. De l'autre côté de Czernowitz commençait l'hiver russe, là-bas vous guettaient des tempêtes de neige glaciale, des steppes asiatiques, le choléra, le typhus, les poux, la leste, les Cosaques et Dieu sait quoi encore.
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- Les gares sont la porte qui ouvre sur le monde, dit l'épouvantail. On y arrive de loin. Mais les gens en partent aussi, et si certains reviennent, d'autres ne reviennent jamais.
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Je songeai à ma dernière pensée qui s’envolerait bientôt vers la terre de mes ancêtres afin de les y chercher, tous ceux que je n’avais pas connus. Mais je m’étais trompé. Car il me vint encore quelque chose à l’esprit.
Ce n’était qu’une pensée, je ne pus me retenir de rire et lâchai un pet.
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- Nous autres Juifs, nous espérons toujours, dit la voix. S'il en était autrement, nous ne serions pas Juifs.
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Videos de Edgar Hilsenrath (7) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Edgar Hilsenrath
Edgar Hilsenrath : Entretien avec Antoine Spire (1994 - Mémoires du siècle / France Culture). Par Antoine Spire. Réalisation : Isabelle Mezil. Diffusion sur France Culture le 1er septembre 1994. Edgar Hilsenrath, né le 2 avril 1926 à Leipzig (Saxe, Allemagne) et mort le 30 décembre 2018 à Wittlich (Rhénanie-Palatinat, Allemagne), est un écrivain allemand, connu avant tout pour ses romans "Nuit" ("Nacht", 1964), "Le Nazi et le Barbier" ("Der Nazi & der Friseur", 1977) et "Le Conte de la pensée dernière" ("Das Märchen vom letzten Gedanken", 1989). Depuis son premier roman "Nuit", dans lequel Edgar Hilsenrath relate avec un réalisme cruel son expérience en tant que survivant du ghetto, il prend l'Holocauste comme thème central sans jamais porter une seule accusation directe ni dépeindre les criminels et les victimes en noir et blanc, le but de son œuvre entière étant d'écrire contre l'oubli. En revanche, dans le reste de son œuvre, il est passé à des formes d'expression plus vigoureuses, qui tiennent le lecteur à distance, comme la satire, le grotesque ou le conte. À propos de son roman "Le Nazi et le Barbier", le magazine "Der Spiegel" écrit: « ... une satire sur les juifs et les SS. Un roman picaresque, grotesque, étrange et parfois d'une cruelle sobriété qui évoque avec humour noir une sombre époque. » L'histoire met en scène un Allemand dénommé Max Schulz qui participe allègrement à la furie meurtrière de ses compatriotes après avoir rejoint la SS puis, après la défaite, usurpe l'identité de son ami d'enfance, Itzig Filkenstein, se rend en Israël et devient un sioniste fanatique... Le livre, écrit en 1968-1969, n'est publié en Allemagne qu'après avoir été publié en 1971 avec succès aux États-Unis dans la traduction anglaise sous le titre "The Nazi and the Barber. A Tale of Vengeance". Après que le manuscrit a été refusé par plus de 60 maisons d'édition allemandes, il paraît enfin dans les derniers jours d'août 1977 chez un petit éditeur de Cologne, Helmut Braun. La première édition (10 000 exemplaires) est vite épuisée, deux autres suivirent rapidement. Dans le roman "Le Conte de la dernière pensée", paru en 1989 et pour lequel Hilsenrath reçoit le Prix Alfred Döblin, l'auteur s'attaque au problème du souvenir et du récit historique. En décrivant le génocide arménien et en le comparant à la Shoah, il s'élève contre toute forme de violence faite à un peuple et met en garde contre l'oubli. La forme du conte, choisie par l'auteur pour s'attaquer au mensonge, signifie également que l'histoire racontée n'a plus de témoins. Dans beaucoup de livres d'Hilsenrath, émergent nettement des traits autobiographiques, qui sont cependant habituellement repris sous forme de fiction. Son ouvrage autobiographique le moins romancé est paru en 1997 sous le titre "Les Aventures de Ruben Jablonski" ("Die Abenteuer des Ruben Jablonski").
Sources : France Culture et Wikipédia
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