Wolf Guy, tome 12

Après 12 tomes, le manga s'achève avec prévisibilité. Je m'y attendais depuis le début comme tous ceux qui auront lu cette oeuvre, pour cette raison la déception n'a pas été si grande.

Je pense que les mangakas m'on réellement perdu à cause de la tournure graphique qu'à pris Wolf Guy après des débuts prometteurs. Beaucoup trop de noirceurs esthétiques sont venues se mêler à un discours qui était déjà très violent et qui ne devait pas être alourdi davantage.

Ce que j'aime dans les seinen, c'est parfois le contraste entre la simplicité du dessin et la violence psychologique qu'il peut susciter. Ici, c'était totalement l'inverse. Je trouvais la lecture lourde, les propos redondants sur la nature de l'Homme et sur sa cruauté. L'évolution des personnages n'apparaît pas assez crédible, cela m'a beaucoup gêné surtout concernant Mlle Aoshika. Elle passe de la caricature de godiche à celle de martyre avec une phase de perversion sexuelle intense. le côté fantastique du loup-garou aurait pu être vraiment mieux exploité, cela m'a déçu sur ce point.

Lire ce manga n'est pas forcément nécessaire. Toutes personnes ayant lu la série a déjà imaginé la fin. Elle est très prévisible et montre une nouvelle fois que l'homme est le pire monstre, mais qu'il peut également être le meilleur. Les paysages de l'Alaska sont magnifiquement dessinés. Ce tome est plein de bon sentiment, il n'est donc pas essentiel de le lire, surtout avec la fin toute asiatique qu'ils ont fait.