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EAN : 9782715234505
336 pages
Le Mercure de France (13/05/2014)
3.91/5   11 notes
Résumé :
Je n’étais encore qu’un petit garçon et ce matin-là, j’attendais, assis sur un banc, à l’ombre d’un vieux filicium, à l’extérieur de l’école. Mon père me tenait serré contre lui, un bras passé autour de mes épaules. C’était un jour important, celui de la rentrée des classes.
Le bâtiment avait l’air d’être sur le point de s’écrouler. Son unique porte, de travers, ouvrait sur une salle vide. Les deux enseignants s’étaient postés de chaque côté et accueilla... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
Un grand merci à Babelio et aux Editions Mercure de France pour m'avoir permis de découvrir ce livre

5 millions d'exemplaires vendus en Indonésie, Presque trente traductions parus ou en cours. Une adaptation cinématographique. Par quel miracle un récit autobiographique tel que Les guerriers de l'arc-en-ciel a t-il pu obtenir un tel succès ? Tout simplement grâce à ses qualités de coeur, son humilité, son authenticité dans une histoire qui est une variation sur l'éternel combat du pot de terre contre le pot de fer, de David contre Goliath. Ces guerriers ne sont que de simples écoliers, ils sont dix et ils vont se battre avec leur institutrice, figure inoubliable, pour pouvoir continuer à étudier malgré tous les obstacles qui se dressent sur leur route. Ils sont pauvres, leurs parents sont illettrés mais ils ont soif de connaissances et ils forment une armée dont les seules munitions sont leur foi en l'éducation. C'est une fable, un conte moderne qui donne la parole à des déshérités. Andrea Hirata utilise une langue sobre, ne force jamais sur le larmoyant et n'oublie jamais l'humour même dans les situations désespérées. Une telle vérité passe dans ces pages et elle ne peut laisser indifférent. Comme dans Les cerfs-volants de Kaboul, la limpidité du livre, qui par ailleurs ne cède jamais à l'angélisme, touche profondément. Les guerriers de l'arc-en-ciel fait du bien à l'âme. Que demander de plus ?
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Les Guerriers de l'arc-en-ciel. J'ai découvert ce roman grâce à ma compagne originaire de Bali. Ce roman dont le titre original est Laskar Pelangi est peut-être l'un des plus, si ce n'est le plus, important titre paru en Indonésie durant ces 20 dernières années. C'est un best-seller en Indonésie. Il a été traduit dans une trentaine de langues et a fait l'objet d'une adaptation cinématographique accroissant davantage le succès du roman original d'Andrea Hirata. Un véritable phénomène.
Derrière une fiction humble et humaine, Andrea Hirata nous raconte son enfance et plus précisément sa scolarité au sein d'une pauvre école dans un pauvre village de l'île de Belitung. C'est l'histoire de 10 enfants qui se surnomme Les Guerriers de l'arc-en-ciel, c'est l'histoire d'une vaillante institutrice, c'est l'histoire de la puissance de l'éducation face à la misère, face à la fatalité, c'est l'histoire de plusieurs vies, c'est l'histoire d'une petite île en Indonésie si injustement exploitée...
J'ai aimé ce roman. À ce jour, je pense que c'est l'un des plus importants titre sur l'importance de l'éducation que j'ai pu lire. Certes, au départ, je dois avouer avoir eu quelques petits préjugés au départ de ma lecture. En gros blasé, je trouvé le roman un petit peu moralisateur à la manière d'un téléfilm un peu niais dans lequel les événements se déroulent de manière assez policés. mais ces préjugés ont vite été balayés devant cette belle sensibilité soutenue dont fait preuve l'auteur pour raconter une histoire attachante et mature. Sans jamais sombrer dans le tire-larme, Bapak Hirata signe un témoignage humble et poignant de cette enfance passée à Belitung dans l'un des recoins les plus pauvres de l'Indonésie.
À travers ce témoignage, l'auteur fait l'éloge de l'éducation et de l'espoir que l'éducation véhicule même face à la pauvreté et à l'injustice. Outre cette enfance, c'est aussi la peinture d'une fatale pauvreté que présente Andrea Hirata. Avec empathie et tendresse, l'auteur nous raconte son île et sa fracture sociale . Au bout du compte, plus qu'une jolie autobiographie romancée, c'est un véritable hommage à la bravoure et au courage qui anime ces Guerriers de l'arc-en-ciel. Nul doute qu'Andrea Hirata a signé un roman essentiel.

Difficile de ne pas rester insensible devant Laskar Pelangi ! L'histoire de ces dix enfants qui ont animé les bancs d'une pauvre école au sein d'un misérable village vous toucheront droit au coeur. Outre le témoignage simple et soutenue d'une enfance bouleversante sous le signe d'une forte amitié, Les Guerriers de l'arc-en-ciel est aussi un titre majeur sur la nécessité, la bonté et la bravoure de l'éducation . Un titre essentiel qu'il serait bon de faire découvrir en classe.
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A première vue, on pourrait croire que Belitung, une île indonésienne à l'est de Sumatra, est une région plutôt riche avec ses nombreuses mines d'étain et les milliards de roupies investis dans ces gisements. En y regardant de plus près, on découvre que si richesse il y a, elle se concentre en ce seul lieu, derrière la clôture du Domaine. Les habitants qui n'ont pas déserté les villages après la révolution industrielle vivent, eux, dans des conditions bien modestes. Les familles sont nombreuses – trop, sûrement. Pour subvenir à leurs besoins, les parents envoient leurs enfants au travail, comme balayeurs de rue ou travailleurs agricoles.

Les guerriers de l'arc-en-ciel, c'est le nom qu'une jeune institutrice d'une toute petite école du village a donné à ses élèves. Ils ne sont que dix, dix sacrifices faits par leurs parents pour qu'ils apprennent à lire et écrire, pour qu'ils aient de meilleures chances dans la vie, un meilleur avenir. Cela ne les empêche pas de devoir travailler, eux aussi, pour ramener quelques roupies à la maison. Mais c'est le soir, après l'école, alors qu'ils ont déjà travaillé toute la journée à leur éducation.

Cette petite école, organisée par la Muhammadiyah, une association islamique, c'est la seule qui les accepte. Les pauvres ne peuvent pas aller à la belle école de la PN, l'organisation gouvernementale qui exploite les gisements. Les pauvres n'ont pas droit aux fournitures scolaires gratuites, aux excursions dans de beaux bus climatisés. Mais ils ont l'occasion d'apprendre, même si c'est dans une petite cabane qui menace de s'effondrer. Et ça, comme le répète le père de Ikal, notre jeune narrateur, c'est déjà une chance.

Les guerriers de l'arc-en-ciel ont bien conscience de cette chance et mettent tout en oeuvre pour en tirer le maximum de profit. Toujours pleins de volonté, ils apprennent ensemble et forment une joyeuse troupe. A travers ce roman largement autobiographique, Andrea Hirata a fait de ces guerriers les écoliers les plus célèbres de l'Indonésie. le livre est l'un des grands succès de la littérature indonésienne, a été traduit dans plus de trente langues et a fait l'objet d'une adaptation au cinéma en 2008. La vie des écoliers est présentée telle qu'elle est et c'est probablement ce ton réaliste qui en a fait un succès. Une belle histoire d'amitié qui entraîne le lecteur dans un pays qu'il n'a pas souvent l'occasion de visiter à travers le papier.
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Roman lu grâce à une opération "masse critique".
Le début des "Guerriers de l'arc-en-ciel" est un peu laborieux à mon goût, mais sans doute était-ce nécessaire pour faire comprendre à un public non initié à quoi ressemblait la vie en général et l'école en particulier en Indonésie il y a 20 ou 30 ans. Après une exposition d'une quarantaine de pages le livre décolle, nous entraîne sur les traces d'une dizaine d'enfants étudiant dans une école islamique très pauvre, au toit troué, presque sans fournitures. Certains font des kilomètres dans des conditions très dangereuses pour venir s'instruire. Ils ne sont riches que de leur envie d'apprendre et de leurs deux enseignants qui ont, chevillée au corps, la conviction que chacun de ces enfants compte.

Entre petites anecdotes et grands drames, leur vie s'écoule sous nos yeux. le roman n'est pas hilarant ou larmoyant, ce n'est pas non plus le genre de livre qui vous tiendra éveillé toute la nuit pour savoir la suite, mais il est très juste dans son récit et l'émotion qui s'en dégage. Il est paru au Mercure de France..
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Andrea HIRATA raconte d'une manière très intéressante comment deux enseignants, un homme âgé et une jeune femme ouvrent,sur une petite île perdue d'Indonésie dans une petite cahute,sans salaires,sans moyens, une petite école de dix très jeunes élèves d'origines familiales encore plus pauvres….
Dès leur première leçon,ils leurs enseignent que, grâce à la religion,on ne transige pas avec ses convictions et qu'il faut absolument vouloir réaliser ses rêves….ils veulent leur apprendre à aimer étudier et apprendre car ils souhaitent les convaincre que même si on était pauvre, on pouvait avoir une vie heureuse à partir du moment ou on savait donner plutôt que prendre…
Ces deux enseignants deviennent leurs héros discrets,prince et princesse en gentillesse et puits de science dans un champs aride oublié de tous…….ils ouvrent les coeurs de leurs élèves à la vie…..
En déclenchant leur soif d'apprendre,ils font découvrir par chacun d'eux leurs possibilités de savoir qui les exaltent et les fascinent…
Un très joli livre qui est comme une leçon de simplicité, de modestie,d'amitié profonde,de courage, de sagesse, de volonté ,de patience et de persévérance……
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Je compris alors à quel point nous étions frères et sœurs, nous qui nous étions juré fidélité à travers les orages et les ouragans. Notre serment s'inscrivait dans les sept couleurs qui apparaissaient dans le ciel et , nous, nous formions le plus beau des arc-en-ciel jamais créé par DIeu.
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Tout comme il est parfois difficile de réaliser à quel point certaines personnes sont bêtes, il en existe d'autres qui ne se rendent pas compte qu'elles ont été élues par Dieu pour épouser la science.
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