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3,95

sur 738 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
« le Fil des souvenirs », deuxième ouvrage de la britannique Victoria Hislop après le grand succès de « L'île des oubliés » est un livre que j'ai failli abandonner (j'ai en effet pris la bonne résolution d'arrêter de me forcer à lire des livres qui ne me plaisent pas), et qui a réussi la prouesse de me rattraper, et même me le faire rapidement terminer, (non pas pour mettre fin à mon calvaire, mais par intérêt pour l'histoire).

Prenant place une nouvelle fois en Grèce, mais cette fois-ci à Thessalonique, « le Fil des souvenirs » narre pendant plus de soixante ans la vie d'un quartier populaire mais sympathique, et notamment celle des deux héros principaux, Dimitris et Katerina, du grand incendie qui ravagea la ville en 1917 à la dictature des colonels des années 1970, en passant par la seconde guerre mondiale et ses atrocités. Evènements qui bouleversèrent profondément le caractère multiethnique et fraternel de la population thessalonicienne.

Le chapitre introductif, aussi sucré et dégoulinant de bons sentiments que le miel des baklavas, ne suscite pas vraiment d'intérêt, et l'écriture de Victoria Hislop n'évite malheureusement pas l'accumulation de clichés. Certaines facilités d'écriture et de scénario sont également à déplorer, et certains thèmes sont curieusement assez mal exploités, laissés en chemin : les sentiments que nourrissent l'un pour l'autre Olga Komninos (la mère de Dimitris) et son beau-frère ne sont pas très clairs, et c'est seulement à la fin de l'ouvrage que l'on apprendra qu'ils étaient plus profonds que cela ; Katerina est sauvée à Smyrne par le beau-frère, soldat, et elle se fait la promesse de le retrouver un jour. Seulement le jour où elle se rend sur sa tombe, par hasard puisque ce soldat se révèle être l'oncle de son mari, ce qui la frappe, ce n'est pas sa photo, mais le fait que la tombe est fleurie ! C'est tout de même un peu curieux…

Mais, au delà de ces critiques, Victoria Hislop a le talent de savoir créer un univers, une ambiance, avec des personnages plus ou moins sympathiques mais toujours hauts en couleurs. Ce qui fait que l'on lit facilement et même agréablement son roman, une fois bien sûr que l'on est habitué à une certaine mièvrerie. Comme une série divertissante, ou un paquet de bonbons que l'on termine sans pouvoir s'arrêter. Pas sûr que je m'en souvienne dans quelques mois, mais sa lecture a été agréable sur le coup. Que demander de plus (quand on sait que l'on n'est pas face à un chef d'oeuvre) ?
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Dans ce roman de Victoria Hislop, le personnage principal est bien la ville de Thessalonique.
Depuis l'âge d'or du début du XXème siècle où, dans les quartiers populaires, se côtoyaient harmonieusement toutes les confessions jusqu'au début du XXIème siècle, on suit les vies mêlées de trois familles, l'une riche, une juive et la troisième émigrée de Turquie lors des échanges de population.

Un roman sentimental mais qui donne à découvrir des pans d'histoire grecque : les relations avec l'Allemagne pendant la seconde guerre mondiale, la "persécution" des sympathisants communistes jusqu'aux années 70 ...

Intéressant, d'autant plus que je l'ai lu presque in situ, en vacances dans le Péloponnèse...

Mais le style de l'auteur ne m'a pas convaincue.
Lien : http://les.lectures.de.bill...
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Autant j avais adoré l île des oubliés ... Autant j ai décroché au 3/4 de ce livre 😗: pourquoi ? longueurs - détails qui ne me paraissaient pas nécessaires - .. Une retrouvaille que j espérais mais qui n arrivait pas 😀
Bref j ai fini la fin " en diagonale " car je ne ferme jamais un livre sans en connaître la fin mais je ne suis pas tenté du coup de lire le dernier de Victoria
Hislop
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Avec presque plus d'un an d'écart, j'ai lu deux romans de Victoria Hislop : L'île des oubliés et le Fil des souvenirs. Point commun entre les deux romans : le bassin méditerranéen et plus particulièrement grec et une plongée dans un passé oublié et caché depuis de nombreuses années

Voici les présentations des deux romans :

ile des oublies

L'île des oubliés : « Alexis, une jeune Anglaise, ignore tout de l'histoire de sa famille. Pour en savoir plus, elle part visiter le village natal de sa mère en Crète. Elle y fait une terrible découverte : juste en face se dresse Spinalonga, la colonie où l'on envoyait les lépreux… et où son arrière-grand-mère aurait péri.
Quels mystères effrayants recèle cette île des oubliés ? Pourquoi la mère D Alexis a-t-elle si violemment rompu avec son passé ? La jeune femme est bien décidée à lever le voile sur la déchirante destinée de ses aïeules et sur leurs sombres secrets…
(4e de couverture de l'édition en gros caractères)

L'été s'achève à Plaka, un village sur la côte nord de la Crète. Alexis, une jeune Anglaise diplômée d'archéologie, a choisi de s'y rendre parce que c'est là que sa mère est née et a vécu jusqu'à ses dix-huit ans. Une terrible découverte attend Alexis qui ignore tout de l'histoire de sa famille : de 1903 à 1957, Spinalonga, l'île qui fait face à Plaka et ressemble tant à un animal alangui allongé sur le dos, était une colonie de lépreux …
Quels mystères effrayants recèle cette île que surplombe les ruines d'une forteresse vénitienne ?
Pourquoi, Sophia, la mère D Alexis, a-t-elle si violemment rompu avec son passé ?
La jeune femme est bien décidée à lever le voile sur la déchirante destinée de ses aïeules et sur leurs sombres secrets …
Bouleversant plaidoyer contre l'exclusion, L'Île des oubliés, traduit dans vingt-cinq pays et vendu à plus de deux millions d'exemplaires, a conquis le monde entier. »

fil des souvenirs

Le Fil des souvenirs : « Thessalonique, 1917. le jour de la naissance de Dimitris Komninos, un terrible incendie ravage la cité, où chrétiens, juifs et musulmans vivaient jusque-là en harmonie. Cinq ans plus tard, à Smyrne, la petite Katerina est arrachée à sa mère en fuyant l'invasion turque et embarque seule sur le bateau qui la mène vers une destination inconnue. Dès lors, les destins de Dimitris et Katerina vont être liés à jamais, tandis que les guerres, les révolutions et la haine déchirent les habitants de leur ville, Thessalonique… de quels trésors et secrets du passé sont-ils les gardiens ? Comment les transmettre avant qu'il ne soit trop tard ? Katerina et Dimitris vont devoir trouver la force de dérouler le fil des souvenirs… »

Autant j'avais plongé sans hésitation dans L'île des oubliés, autant j'ai eu plus de mal à lire le Fil des souvenirs. L'univers proposé par Victoria Hislop est dépaysant et au coeur de l'hiver, aller en Crète ou Thessalonique permet de voyager au soleil à moindre coût. La structure du premier roman est pour moi plus intéressante car elle fait le va et vient entre le passé et le présent et permet d'éclairer le parcours du personnage principal. A l'inverse, dans le deuxième roman – pas second car elle a publié un troisième – le présent n'est qu'un prétexte à une longue plongée dans le passé et à aucun moment on ne revient au temps présent…

En résumé : Hislop, ce n'est pas de la grande littérature et les ficelles sont parfois un peu trop grosses mais ce sont de bonnes lectures de vacances.
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Ce livre me laisse une drôle d'impression. L'histoire construite de façon très classique a pour toile de fond l'histoire de la Grèce au vingtième siecle ; c'est justement cela qui me dérange. Ma propre famille ayant vécu à Thessalonique dans cette période là' je me suis rendue compte des grandes approximations voire des erreurs de l'auteur dans la description des faits historiques. Victoria Hislop ne voulant sans doute fâcher personne a décrété que pendant la première guerre mondiale « tout le monde était méchant », minorant au passage le nombre des victimes de ce qu'on appellera le premier génocide du xx ième siècle.... Certes ce n'est pas un livre d' histoire mais cela gâche un peu la lecture.
Sinon le livre est bien écrit selon une recette bien rôdée par l'auteur, mais je ne pense pas en lire d'autres car cela finit par créer une certaine monotonie, plus de surprise....
Si vous avez envie de rêver de villages aux maisons blanchies à la chaux, de personnes chaleureuses de petites histoires au sein de la grande histoire, d'amours inoubliables, plongez ! Moi je commence à être un peu écoeurée comme après un loukoum trop sucré....
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pas d'écriture, vraiment du tout venant.
dommage car le cadre historique de Salonique mériterait un vaste roman avec du soufle...
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C'est un pavé, comme c'est souvent le cas pour un roman historique à partir d'une histoire familiale sans que ce soit un obstacle au plaisir de la lecture. Sauf que dans celui-ci le début est interminable et que j'ai failli lâcher le livre à plusieurs reprises jusqu'à ce que l'histoire démarre enfin ! le contexte historique est intéressant car sur des régions moins utilisées par les écrivains (surtout Smyrne et Thessalonique, la Grèce en général au XXème siècle). Cependant, quelques clichés historiques et sociaux n'ont pas été évités ainsi qu'une impression d'inachevé concernant les liens entre les personnages et d'inutile concernant la fin répondant au début (autrement dit la mise en scène pour raconter le récit familial). En bref, un livre inégal avec de bons passages sur lequel j'ai un avis mitigé.
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