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sur 743 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Dimitris est né à Thessalonique en 1917, fils d'un riche marchand de tissu et d'une ancienne mannequin. Ce jour-là, un incendie ravagea la quasi-totalité de la ville. Au cours de ses premières années, il vivra dans une petite maison épargnée par le feu situé rue Irini (qui signifie paix), où se côtoie dans la bonne humeur et l'entraide toutes les communautés religieuses (chrétiennes, juives, musulmanes…). Son père occupé à remettre son affaire sur pied, ne fera que de rares apparitions hebdomadaires.
Face à la défaite de l'armée grecque sur les terres de l'Asie Mineure, plus d'un million de réfugiés se voit contraint de venir s'installer en terre hellène. le traité avec la Turquie oblige la communauté musulmane de la Grèce à partir s'installer sur les terres turques. Ce brassage de population amène la petite Katerina dans la rue Irini.
Suite à son départ précipité de Smyrne, Katerina est séparée de sa mère et de sa petite soeur. Grâce à l'aide d'un soldat, elle embarquera à bord d'un bateau. Confiée à une femme Eugenia et ses jumelles, où elle trouve du réconfort, elle ne cessera de chercher sa mère. Leur transfert les conduit à Thessalonique, pris en charge par des associations américaines, elles obtiennent un logement dans la même rue que Dimitris. Devenus amis, leur destin sera lié bien qu'ils suivront des parcours différents.
Dimitris et sa mère retournent habiter à contre coeur au domicile familial réhabilité. Son père souhaite qu'il reprenne l'entreprise de tissu il est obligé de suivre un cursus scolaire strict. Mais il lui tiendra tête et commence des études de médecine. Au moment de la deuxième guerre mondiale, la Grèce se retrouve occupée par l'armée allemande. Au grand désespoir de son père, Dimitris s'engage aux côtés des résistants. La communauté juive est déportée en Pologne. Rue Irini, il ne reste plus qu'Eugenia et Katerina pour veiller sur ce qu'il reste. Entre temps, elle est devenue une brillante couturière. Bien que séparé, ils pensent l'un à l'autre. Mais est-ce que le destin leur permettra de se revoir ?

Enorme coup de coeur pour ce roman, où j'ai découvert avec suspens le destin de Dimitris et Katerina. J'y ai aussi découvert une partie de l'histoire mondiale avec de douloureux déplacement de population. J'avais déjà apprécié l'écriture et le talent de Victoria Hislop avec l'Ile des oubliés, et j'attends avec impatience un prochain livre.
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« le fil des souvenirs » est une fresque historique grandiose, qui met en avant le flux massif de populations qui a eu lieu en Grèce à partir de la première guerre mondiale. Ce roman, bien documenté et bien fourni, est une mine d'information sur l'histoire du métissage de la Grèce, l'auteur ne se contentant pas d'énumérer une suite de faits historiques mais plutôt d'apporter une analyse des causes et conséquences de ce brassage de populations et de cultures hétéroclites. Pendant de nombreuses décennies, catholiques, musulmans et juifs se sont retrouvés à vivre ensemble, en harmonie, chacun respectant les croyances des uns et des autres. Certes, le clivage riches/pauvres était déjà important, chacun étant regroupé dans un quartier particulier, mais il n'y avait pas de sentiment xénophobe comme ce fut le cas plus tard.

le récit débute en 1917 lors d'un des incendies les plus ravageurs qui a détruit une bonne partie de Thessalonique. Pour mieux nous immerger dans cette époque mouvementée, Victoria Hislop nous propose de suivre deux familles, très différentes, de manière à mieux mettre en valeur ce choc des cultures. La première famille que l'on découvre est celle d'un riche marchand de tissus, qui jouit d'une certaine notoriété et d'une position sociale élevée. Sa vie tourne autour de son travail et son épouse n'est pour lui qu'une jolie chose à exhiber. Quant à son fils à naitre, ce n'est qu'un descendant à qui léguer son nom et son commerce. La seconde famille introduite est celle recomposée d'une petite fille qui a été séparée de sa mère suite à la guerre et qui se retrouve, bon gré mal gré, greffée à une autre famille fuyant la guerre elle aussi. Ainsi se retrouve-t-elle dans une ville inconnue, auprès de trois étrangères (une mère et ses deux filles) à essayer de trouver un sens à sa vie.

Malgré le résumé, le récit n'est pas en soi une romance mais bien un roman historique, qui retrace la vie de Katerina et Dimitris, les nombreuses embûches qu'ils ont dû traverser dans un pays en constant changement, entre les guerres, les premiers mouvements contestataires contre le chômage et les conditions de travail et l'antisémitisme grandissant. On sent l'auteure passionnée par son sujet et son travail de recherche sur l'époque est incroyable. On la sent prendre parti contre l'aberration de cette époque qui a fait éclater de nombreuses familles et qui a stigmatisé à jamais le pays. Les relations familiales des uns et des autres sont aussi passées à la loupe avec beaucoup de doigté. Entre le mari qui bat sa femme mais que personne n'arrête parce qu'on ne s'immisce pas sous le toit d'autrui, la jeune fille qui accepte de se marier à un homme qu'elle n'aime juste parce que c'est un bon parti et le mari qui attend de sa femme qu'elle lui serve « d'ornement », Victoria Hislop dresse un portrait peu glorieux d'une époque tumultueuse. Les personnages sont croqués avec soin, chaque protagoniste s'identifiant à un fil, cousu à un autre pour livrer un canevas d'une richesse incontestable.
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Un livre magnifique qui m'a offert tout ce que j'aime dans un roman: apprendre quelque chose sur L Histoire au travers de la vie de personnages fictifs.
Dans ce livre, Victoria Hislop nous emmène à Thessalonique et nous fait découvrir l'Histoire de cette ville durant le siècle dernier. J'ai personnellement beaucoup appris de cette période historique que je ne connaissais pas.
Parallèlement, les personnages sont attachants et le rythme de l'écriture donne envie de lire toujours plus loin pour connaître la suite.
Un livre que j'ai refermé à regret tellement il m'a plu.
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Si L'île des oubliés m'avait déçu par son manque de contenu sur la vie au sein de la léproserie, le Fil des souvenirs a tenu ses promesses et a su me transporter dans cette Grèce au destin tragique.

L'histoire débute avec la naissance de Dimitris au sein de la famille Komninos, lors du grand incendie de Thessalonique. Nous allons ensuite rencontrer Eugenia et la petite Katerina recueilli lors de sa fuite de Smyrne, en Turquie. A travers ce roman, nous suivons l'évolution de ces familles ainsi que leurs entourages de 1917 à 2007 mais surtout nous allons découvrir l'histoire de Thessalonique au cours de cette période troublée.

De même que dans L'île des oubliés, Victoria Hislop commence son récit avec un passage en italique que l'on retrouvera plus tard dans le roman, encore une fois je trouve cette partie assez inutile sachant que l'on apprend rien de plus.
Suivant la même trame narrative, l'auteur commence par notre époque pour ensuite amener le récit. Je trouve ce prologue assez lourd, pas très intéressant mais nécessaire pour l'auteur comme si elle n'avait pas réussi à amener le récit d'une autre manière. Cette partie est le seul bémol du roman.

Nous découvrons l'histoire de cette ville si riche culturellement où les croyants des 3 grandes religions monothéistes vivent en harmonie à l'image de la rue Irini. Cependant, l'Histoire et ses conflits mondiaux vont en décider autrement. Après la 1ere Guerre mondiale et pour mettre fin au conflit entre la Grèce et la Turquie, les musulmans présents en Grèce doivent partir tandis que les grecs vivants en Asie mineure vont arriver en Grèce continentale. Puis, arrive la 2nde Guerre mondiale avec la déportation des juifs en Pologne à destination des chambres à gaz. Pour terminer sur le déchirement de la Grèce dans une guerre civile.
Le fil sous tout ses aspects tient une place centrale que se soit sous la forme du tissu, du tissage, de la création du vêtement. Il sert de fil conducteur au roman et explique parfaitement le titre.
Les personnages du roman sont tous très bien décrits et évoluent au fur et à mesure de l'histoire. On découvre leurs noirceurs, leur combats, leurs incapacités à pardonner. Il nous fait aussi découvrir la place de la femme dans la société grecque.
L'épilogue s'inscrit dans la continuité de l'histoire.

Le fil des souvenirs m'a énormément plu, touché avec un message de fraternité, de tolérance envers les autres, les croyances, l'importance de l'amour que l'on porte aux personnes qui nous sont chères et à ne jamais renoncer.
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Suite à l'incendie qui a ravagé la ville de Thessalonique en 1917, Olga et sa famille sont obligés de quitter leur villa cossue pour aller s'installer dans les quartiers pauvres de la ville. Là-bas, Olga va partager le quotidien de familles musulmanes et juives. Avec elles, elle va vivre les évènements du XXème siècle qui vont bouleverser la Grèce et le monde entier. La vie d'Olga ne sera jamais plus la même.

Avec ce 2ème roman de Victoria Hislop, je peux dire que je suis définitivement tombée amoureuse de cette auteur. J'ai encore une fois été embarquée dans ce récit touchant de ces familles qui vont affronter les pages les plus sombres de l'Histoire. Hislop nous offre une grande galerie de personnages. La famille Moreno m'a particulièrement touchée. On se doute que..., mais on espère le contraire. Poignant. L'auteur nous dresse en toile de fond l'histoire politique de la Grèce. C'est riche, passionnant et loin d'être rébarbatif.
Un roman que je vous conseille à 10 000%.
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J'avais déjà été totalement séduite par L'île des oubliés, et voilà que le charme a de nouveau opéré avec le fil des souvenirs. Il s'agit des souvenirs de Dimitris et Katerina, qu'ils racontent à leur petit-fils, afin qu'il comprenne pourquoi ils ne quitteront jamais leur ville de Thessalonique. Par leurs souvenirs, Victoria Hislop nous relate comment Thessalonique, ville cosmopolite avant la première guerre mondiale, a traversé les deux guerres mondiales et les guerres civiles qui ont marqué l'histoire de la Grèce durant le XXème siècle. Expulsion des musulmans, persécution des juifs, chasse aux communistes, ce roman nous les fait vivre à travers l'histoire dure mais émouvante de ces familles. Un très beau moment de lecture.
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Incroyable! J'aurai bien aimé que mes grands-parents me racontent leur histoire ainsi. On est tout de suite transporté en Grèce. On imagine aisément le déroulement des événements. Un stupide accident domestique peut changer la vie de toute une ville. Au jour d'aujourd'hui cela nous semble impossible.

J'apprécie de découvrir comment la seconde guerre mondiale s'est déroulée dans les autres pays et notamment ici en Grèce, pour moi il n'avait jamais vraiment été impliqué dans le conflit et pourtant on voit qu'ils ont souffert de bien des manières.

Comparé à son premier roman : "l'Ile des oubliés" on a une nouvelle vision d'une ville Grecque et de son histoire. Les personnages sont toujours aussi attachants.

Récit passionnant, bouleversant et magnifique.
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J'ai passé un fabuleux moment de lecture grâce à ce roman ! Je ne m'attendais pas à y trouver une histoire si riche et passionnante, la surprise a été totale, et j'ai adoré de la première à la toute dernière page !

J'avais entendu parler de Victoria Hislop comme d'une autrice qui prenait son temps pour raconter ses histoires, qui souffraient parfois de quelques longueurs. Et bien pour ma part, si les longueurs signifient décrire le contexte historique et politique d'un pays que je connais très peu (ici, la Grèce), et bien j'adhère ! Car découvrir l'histoire de la Grèce au XXème siècle, particulièrement l'histoire de la ville de Thelassonique, m'a passionné !

Et comment ne pas se passionner par les vies des personnages de cette histoires ? A travers les destins de trois familles voisines, Victoria Hislop explore les aspects religieux, historiques et amoureux des personnages. J'ai été à la fois touchée, émue, et révoltée par les différents bouleversements que les uns et les autres ont pu affronter dans cette histoire, et j'ai été totalement embarquée dans leurs périples. J'ai adoré le fait que le fil rouge de l'histoire tourne autour de la couture, comme une manière de recentrer l'histoire et les liens entre les personnages.

J'ai été très surprise par le plume de Victoria Hislop. Elle réussit brillamment à concilier les aspects historiques de son récit en les intégrant dans la vie de ses personnages, d'une manière très fluide et sans aucune lourdeur. J'avais parfois l'impression de flotter dans le récit, comme si on me racontait un conte, mais sous une plume moderne.

C'est sans aucune hésitation que je lirai d'autres romans de Victoria Hislop, notamment Une dernière danse et L'île des oubliés, qui sont dans ma pile à lire ! Si vous souhaitez découvrir un roman historique riche sans être lourd, palpitant et lancinant à la fois, mais surtout très émouvant, n'hésitez plus !
Lien : https://matoutepetiteculture..
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Une magnifique histoire retraçant la vie d'une famille à Thessalonique, en Grèce. Des émotions, des personnages attachants... J'ai aimé! J'aime imaginer tout ce qu'un endroit a vécu au fil des ans, et là, c'est exactement ça... Je suis allée voir à quoi ressemble Thessalonique actuellement mais on dirait que c'est maintenant dénaturé, malheureusement. Une enfilade de buildings face à la plage. Mais si cela m'intéresse et me touche, c'est que je me suis attachée à ce lieu que je n'ai pourtant jamais visité, juste rencontré au travers ce récit magnifique. Les faits historiques décrits apportent un grand "plus" et le déroulement des faits y est d'ailleurs étroitement lié. C'est avec émotion que je me sépare de Katerina, Dimitris et les autres...
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Victoria Hislop a vraiment le don de nous transporter dans ses livres. J'avais beaucoup aimé l'ile des oubliés, j'ai adoré celui-ci qui nous emmène à Thessalonique avec les nombreuses évolutions de la ville tout au long du XXème siècle et des chaos de l'histoire. On suit le destin de deux personnages Katarina et Dimitris mais aussi de beaucoup de personnes qui composent leur entourage. c'est passionnant, on plonge dans l'atmosphère de la ville grâce aux descriptions des lieux,des odeurs et de la chaleur...c'est très dépaysant! de plus, on plonge aussi grâce à l'héroïne dans le monde de la confection et des tissus, j'ai beaucoup aimé.

Une très bonne lecture!!!
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