Lu ill y a bien longtemps. J'avais adoré ces petites nouvelles effrayantes et l'atmosphére toue hitchcockienne que l'on retrouvait dans chacune d'elle.
Une belle initiation à l'art du sous entendu et de la tension sans trop en faire !
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Pénétrer dans une fosse où un gorille-femelle est enchaîné, c'est un exploit que j’ai fait une fois et que je ne recommencerai plus. La force de ces animaux est incroyable, ils peuvent tordre plus facilement la crosse d’un fusil que nous une épingle.
Ça ne servirait à rien de le battre, même si j'en avais envie. On doit gagner l’affection d'un âne ou d’une mule. Sinon, ils se feraient tuer plutôt que d’obéir. Non pas que j’aie jamais battu une bête ou un homme. Nous sommes humains ici, monsieur, et nous réprouvons la violence.
Dans les immeubles à loyers élevés, on respecte scrupuleusement la vie privée des locataires; il faudrait au moins un incendie ou une explosion pour violer leur domicile.
Il n’y a pas de justice. On passe une bonne partie de sa vie à s'esquinter pour donner à ses enfants ce qu’on n’a jamais eu.
Certaines âmes se nourrissent d’amertume. Seuls les imbéciles aiment le sucre. Seuls les fous recherchent la perfection.
Alfred Hitchcock - Interview (1956)