AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Chroniques de Tahiti tome 1 sur 3

Henri Theureau (Traducteur)
EAN : 9782264079237
408 pages
10-18 (20/05/2021)
3.83/5   194 notes
Résumé :
Vivez le quotidien d'une famille tahitienne drôle, attachante et haute en couleurs.
Chronique d'une famille polynésienne des quartiers populaires de Tahiti, L'Arbre à pain nous plonge dans le quotidien de Materena, mère de trois enfants et femme de ménage professionnelle, au franc-parler " local " et aux rêves simples. Dans ce premier volet de la trilogie, la succession des récits, authentiques et tendrement drôles, est cousue de fil blanc... celui de la robe... >Voir plus
Que lire après Chroniques de Tahiti, tome 1 : L'arbre à painVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (45) Voir plus Ajouter une critique
3,83

sur 194 notes
‘ia ora na ! Les vacances approchent à grand pas : mes lectures fleurent bon le monoï, vous sentez ?! L'arbre à pain est le premier tome des Chroniques de Tahiti qui, pour l'instant, en comptent trois. Ouvrir ce livre, c'est prendre un aller simple pour cette île avec la quasi-certitude de ne plus vouloir la quitter. Il nous offre un récit parlé, comme si Célestine Hitiura Vaite vous causait entre amies en pareu et vous racontait la vie quotidienne trépidante de Matarena, vahine (le premier qui dit c'est gonflé sort avec un coup de pied au fesses^^) qui va peut-être se marier avec son tane. Peut-être ? Comment ça, peut-être ? Vous le découvrirez en écoutant l'histoire de Matarena et, par la même occasion, celle de toute la famille et des habitants du coin car les liens sociaux y sont très forts. L'histoire principale se constitue des anecdotes qui arrivent à Matarena aujourd'hui et lui donne l'occasion de nous raconter aussi son passé, la vie de son entourage, la vie sur l'île.

Chaque personnage est attachiant et les récits qui les entourent sont truculents à souhait. Les us et coutumes ainsi que la musicalité de la langue y sont tellement savoureuses que nous ne pouvons faire autrement que d'être sur cette île avec ses personnages hauts en couleurs : L'auteure dissémine en effet dans son histoire le vocabulaire local mais aussi la façon de parler et les tournures de phrases typiques qui cliquettent doux à nos oreilles. Une lecture chaude, nonchalante, une petite douceur d'été à savourer dans son hamac, bercée entre deux pins épicés odorants et voilée d'un pareu, une fleur de tiare dans les cheveux, fiu d'avoir surfé toute la matinée et attendant que le mah'a soit servi. Il y a une dizaine d'années j'avais pas mal aimé les Chroniques de San Francisco, très citadines ; plus récemment j'avais adoré le court roman très poétique Moana blues, qui m'avait donné envie de lire de nouvelles histoires sur la Polynésie. C'est désormais chose faite, et si vous avez d'autres conseils de lecture sur le thème, je prends aussi ! En résumé : Casse pas la tête, lis ça pendant les vacances et tu oublieras de rentrer comme dans la pub Fram ;-) Et fais marcher radio-cocotier pour faire passer à ton voisin !
Commenter  J’apprécie          6447
Délicieux roman..

Premier tome d'une trilogie consacrée au quotidien d'une famille tahitienne, habitant un quartier populaire, portée par la voix de Materena, mère de trois enfants, trente ans environ, vivant en concubinage avec Pito. Et c'est qu'elle l'aime son Pito ! Il y a peu , il l'a demandée en mariage. Mais est-ce que ça compte, car il venait de regarder un match de foot à la télé, il était sérieusement imbibé d'Hinano ( la bière locale) et il ne s'en souvenait pas au réveil ... Mais Materena, elle elle y pense nuit et jour, ayant dans la foulée, pris un crédit pour son cadeau de mariage, avec de l'argent qu'elle n'a pas...

Résistant à le dire à ses proches (à cause de "radio cocotier") elle fulmine, elle cogite. C'est ce qui sert de colonne vertébrale au roman, cette demande en mariage, ce qu'elle se retient d'annoncer à chaque fois qu'elle sort de chez elle et qu'elle croise un cousin ou une tante. C'est que Materena connaît beaucoup de monde à Papeete ( prononcez: papé-été) . Chaque rencontre fournit à l'auteur, une anecdote triste ou gaie, toujours racontée sur le même ton. le vocabulaire est simple, les tournures de phrases, locales, mais quelle efficacité dans cette simplicité apparente ! Combien de sujets elle aborde avec humour et l'air de ne pas y toucher, de ne pas rentrer en profondeur ! Poignante cette histoire d'adoption à l'insu du plein gré ...Poignante, cette gamine, livrée à elle-même en plein Papeete, parce que sa mère est morte, ou cette fille enceinte , avec le futur père reparti en France sans rien savoir. D'ailleurs quand on lit ces petites tranches de vie, c'est fou le malheur apporté l'air de rien par les farani ( les français ...).

Et tout cet argent qui manque, car Materena est loin d être aisée, elle est ,comme elle aime à le souligner : femme de ménage " professionnelle" et son mari ouvrier. Mais pourtant, ils donnent. A Tahiti, on n'a pas le choix, ce qui est à toi, est à la famille, et ils peuvent venir se servir quand ils veulent...

Et quand on n'a pas d'argent, quoi de mieux , qu'un jardin, où cueillir le "uru", le fruit à pain, (base de l'alimentation , un peu comme la pomme de terre chez nous), d'où le titre " L'arbre à pain". D'ailleurs, à Tahiti, il est courant de tout avoir dans son jardin, avocatier, manguier, citronnier, bananier etc... Y'a qu'à tendre la main !

Haute en couleur, cette fresque n'a pas sa pareille pour décrire une vie locale, ultra dépaysante pour nous, français de la métropole. Usant de mots tahitiens pour mieux nous imprégner de sa culture ( un glossaire est à disposition à la fin du livre..), l'auteur nous immerge , et l'on comprend nos différences, et on comprend nos ressemblances . On se délecte de tous ces mots, tous ces "R" qu'il nous faut rouler dans notre bouche un peu comme des "L" .

On se délecte de l'humour, ah cette leçon sur l'indépendance donnée par la mère de Materena

Quand à moi, je vais petit à petit , en douceur me détacher de Materena, repartir en France, 22h me sépare encore de chez moi, 12 heures de décalage horaire, ça douille...

On s'attache à Materena, vous verrez ! Comment ça , elle n'existe pas ? J'aurai juré que ... Elle est si bien décrite, si réelle.

Cette nuit, j'ai rêvé que je retournais à Tahiti. Et en attendant, le tome 2 est sorti " Frangipanier" qu'il s'appelle... Rien qu'avec ce titre, je suis déjà ailleurs !;-)







Commenter  J’apprécie          5211
Savoureux.... Ah ! la magie des livres qui vous permet de vous installer un moment dans la banlieue (déshéritée certes) de Papeete ! Tahiti.... Vue de métropole, rien que le nom fait rêver.... Tahiti.......
.
On suit l'héroïne, Materena, sa famille présente, chaleureuse peut-être envahissante. On découvre ses envies, ses projets, sa vie au quotidien. Une trame centrale autour d'elle et chaque chapitre qui s'intéresse à des pans de vie locaux.
Rien de trépident, juste la vie qui s'écoule avec ses petites joies, ses désappointements, ses soucis, ses bonheurs.... Et puis ce français de l'à-bas, ces mots, ces tournures de phrase, j'aime, j'aime beaucoup !
.
En fait j'ai tellement aimé ce livre que je suis repassée par la librairie et j'ai acheté le tome 2, déçue d'apprendre qu'il me faudra patienter un peu pour le tome 3.
Un doux plaisir, un beau voyage !
Commenter  J’apprécie          384
Il est bon de sortir de ses sentiers battus et d'aller respirer l'air du grand large. Et quoi de plus proche et d'en même temps plus dépaysant que la Polynésie Française !

Celestine Hitiura Vaite nous offre une totale immersion dans la vie quotidienne des Polynésiens. On se sent comme invité chez l'habitant, on nous offre un pe'ue pour dormir, un peu de ma'a pour nous restaurer et on nous raconte les histoires du coin.

Car ce livre est avant tout un recueil de petites histoires, celles de la cousine qui change de copain toutes les semaines, celle de ce cousin qui a rejoint la capitale Papeete en pensant faire fortune et retourner sur sa petite île avec l'argent pour acheter un bateau, celle de cette autre cousine (la famille ne semble pas avoir de limites) qui n'a pas pu vraiment choisir le prénom de son fils... Chaque chapitre est un nouveau conte, qui semble parfois invraisemblable mais nous révèle une nouvelle facette du patchwork global de ce territoire, comme un joli tifaifai à poser sur son lit.

On pourrait se lasser de cet enchaînement mais il y a quand même un fil conducteur, la petite famille de Materena. Elle est au centre de tout avec son mari Pito et ses trois enfants. Enfin, pas vraiment son mari et c'est là tout le souci, même s'il vient de lui demander de l'épouser quand il est rentré ivre hier. Cette préoccupation du mariage occupe tout le livre et reste en même temps en toile de fond. Materena n'est pas la plus expansive, ni la plus importante, ni la plus exceptionnelle des cousines... mais c'est chez elle que nous habitons... Alors on finit par mieux la connaître que les autres, par nous attacher à sa simplicité, à son honnêteté, à sa patience, à son courage. Les femmes n'ont pas la vie facile à Tahiti...et les hommes non plus. Beaucoup de chômage, des rêves modestes, un nouveau lit, une armoire, autre chose à manger que toujours les fruits de l'arbre à pain...

Le style de l'auteure est tout en langueur, dans le rythme de cette société qui n'a que le temps de prendre son temps, un de ses seuls luxes. On passe d'un chapitre à l'autre comme le long d'un long fil tendu, avec la fin de chaque chapitre qui influence le début de l'autre. Quasiment tous les sujets sont abordés et toujours avec plein d'humour, les relations familiales, la religion, le rapport à l'homme blanc colonisateur venu bouleverser la société en apportant des rêves qui n'avaient pas effleuré les locaux auparavant, ces hommes et ces femmes blanches qui sont aussi pour beaucoup l'objectif à séduire pour s'enfuir loin et revenir plein de fierté après avoir réussi, tout ça pour que les autres nous traitent de fa'a'oru. On parle aussi religion, traditions, éducation, politique mais sans jamais réellement se disputer trop longtemps, sauf peut-être quand le mouvement indépendantiste parvient à enflammer les esprits.

Bref, un très joli voyage où nous emmène ce livre, un voyage où on a envie de se laisser porter par la première, la deuxième, la troisième vague, à l'heure où ce mot si doux prend de nos jours des accents si terribles !

Commenter  J’apprécie          270
Oui l'arbre à pain ça existe. Imaginez-vous un arbre. et dessinez-le. Avec un tronc, des branches, des feuilles. Avec des baguettes et des flûtes dedans, au bout des branches.
Okay, l'arbre à pain c'est pas ça. Mais Loana raconte à sa fille Materena et à Moana son petit-fils, l'histoire de la noix de coco. Alors laissez-moi vous raconter à ma façon l'histoire de l'arbre à pain.
L'arbre à pain, donc, de Lauriana, il est comme j'ai dit, avec des baguettes et des flûtes. Ce qui fait que Lauriana, elle n'a pas besoin de prendre le truck pour aller acheter son pain à la boulangerie. Elle n'a qu'à tendre la main dans son jardin. Et si elle veut, allez disons, un hot-dog, pas besoin d'aller au snack, il suffit de tendre la main vers l'arbre à saucisse, le saucissier, dit aussi : salcissianus canis. Et si elle veut une flûte pour souffler dedans, et des baguettes pour jouer de la batterie, elle peut aussi, grâce à l'arbre à pain.
Non vraiment, c'est très pratique quand on trouve ce qu'on aime dans son jardin, des hibiscus pour mettre dans les cheveux, des papillons aussi ( comestibles paraît-il). du manioc aussi beaucoup, des papayes vertes ...
Pardon, je m'égare là, je ne suis plus à Tahiti je crois bien ni même dans ma tête mais je suis en Nouvelle-Calédonie. Des fois, j'oublie où je suis puis je me rappelle. Mais c'est facile de se perdre et de se confondre car il y a beaucoup de polynésiens et de wallisiens en Nouvelle-Calédonie, alors on a l'impression de déjà les connaître un peu... Et puis, il faut dire que Lauriana, elle a déjà rencontré des femmes comme Loana et Materena même si elle n'est pas encore allée à Tahiti. En plus, en tribu, la vie quotidienne, c'est la même que dans ce livre en fait ... Tout pareil, les mamans sont femmes de ménage professionnelles, assez souvent, et les hommes sont souvent à la station-essence en train de boire de la bière, de la Hinano des fois, ou de la bière locale, la Manta. Ou ils travaillent dur, jusqu'à la paye et après ils retournent boire de la bière.
Et les femmes adorent les chansons d'amour, et les hommes adorent le reggae. Moi je suis une femme qui adore le reggaee, mais les clichés dans ce livre ne m'ont pas dérangée.
Et puis, je dois bien reconnaître même si je fais ma dure des fois, qu'il m'arrive d'écouter sur un malentendu des chansons d'amour ou de tomber par inadvertance pour la dixième fois sur des films d'amour, comme Dirty Dancing par exemple. Sans faire exprès, bien évidemment, même si c'est moi qui lance le film dans l'espoir qu'un jour, mon Pito à moi regarde le film avec moi. Mais il s'endort à chaque fois. GROUMPH ! Il croit que je mets le film pour moi mais c'est pour lui que je le mets en fait ... Mais beaucoup pour moi aussi. Okay. Par contre, il m'arrive jamais de lire de la chick-litt. Ce livre-là, je me disais que ça n'allait peut-être pas me plaire du coup mais je dois bien reconnaître qu'il n'est pas mal du tout, que ce n'est pas une romance à la sauce commerciale, qu'il est amusant, très dépaysant (même d'ici), très local, très sympa. le glossaire à la fin il est top d'ailleurs, ça permet d'avoir pas mal d'expressions typiquement tahitiennes, à ressortir à l'occaz' ! Même dans un dîner parisien, ça peut le faire ( sisi).

Bref, laissez-vous séduire par Materena, même si vous ne comptez pas vous marier avec elle ( moi je vais me marier avec elle je crois bien, en tout cas repartir sur un deuxième tome un de ces jours). Car Materena porte à merveille son prénom. Car elle est l'alma mater, la mère nourricière, qui saura vous sustenter de l''uru, le fruit de l'arbre à pain, dès que vous tendrez la main vers ce livre.
Commenter  J’apprécie          189

Citations et extraits (31) Voir plus Ajouter une citation
Materena likes movie about love.
When there’s a love movie on the television, Materena sits on the sofa, her hands crossed, and her eyes focused on the TV screen. She doesn’t broom or cut her toenails, she doesn’t iron, or fold clothes. She doesn’t do anything except concentrate on the movie.
Movies about love move Materena and sometimes it happens that she imagines she’s the heroine.
The love movie tonight is about a woman who loves a man with a passion but, unfortunately, she has to marry another man – it’s the plan of her parents. Her future husband is not bad looking or mean. It’s just that she feels nothing for that man. When she looks at him, it’s like she’s looking at tree – whereas when she looks at the man she loves, her heart goes boom, boom, she wants to kiss him, and she wants to hold him tight.
The woman in the movie meets the man she loves one last time – it is a day before her grandiose wedding, and he’s leaving for a far awy country, never to return, because it’s too much for him to bear to stay in the neighbourhood. It’s easier for him to just disappear.
The lovers meet behind a thick hedge. They kiss, they embrace, then he falls to his knees, and declares: “I will love you till I die, till I die I swear to God, you are the centre of my universe, my guiding light, the only one.”
The heroine hides her face in her gloved hands and bursts into tears. There’s violin music, and a tear escapes from the corner of Materena’s eye. She’s sad for the woman. She can feel the pain.
“Poor her,” Materena sight.
“Zero movie! What a load of crap!” This is Pito’s comment.
In his opinion, there is too much crying in that movie, too much carrying on, no action. And the man, what a bébé la la – wake up to yourself.
“Well go read your Akim comic in the kitchen.” Materena wipes her eyes with her pareu.
But Pito is too comfortable on the sofa, and he wants to watch the end of that silly movie. Materena wishes she could transport Pito somewhere else. He’s been annoying her ever since the movie started with his comments and sighs.
Pito doesn’t like movie about love. He prefers cowboy movies, movies with action and as little talking as possible.
The movie is near the end and Materena hopes Pito is not going to spoil it with a stupid remark. Materena needs complete silence. The end of a love movie is very crucial. There’s a lot of tension. In Materena’s mind, the heroine will be reunited with the man she loves but love movies don’t always end the way Materena would like them to end.
Commenter  J’apprécie          40
Mama Roti préfère aussi que les gosses jouent dehors parce que, de son point de vue, les gosses ne devraient pas être à l'intérieur quand le soleil brille.
Autrefois, elle ne permettait jamais à ses enfants de traîner dans la maison quand le soleil brillait dehors, ce qui explique peut-être pourquoi, aujourd'hui, Pito peut passer une journée entière vautré sur le canapé quand le soleil brille dehors.
Commenter  J’apprécie          200
Loana dit que maintenant elle est fiu (fatiguée) des hommes et bien contente comme ça. Elle va où elle veut aller, pas besoin d'autorisation, de permis de sortie, personne l'embête, personne lui demande où tu vas, quand tu reviens, avec qui tu sors, et patati et patata.
D'ailleurs elle ne sort pas. Elle aime bien rester dans sa maison.
Commenter  J’apprécie          220
" Mama Roti, je suis heureuse avec ton fils. "
" C'est un brave garçon, mon fils", dit Mama Roti.
" Ah oui."
" Il travaille, lui."
" Ah oui alors, et ça c'est bien", dit Materena.
" Il boit un peu de bière de temps en temps, continue Mama Roti. Mais au moins il ne frappe pas quand il boit. Il raconte juste plein de conneries."
Materena opine.
" Je l'ai très bien élevé."
Commenter  J’apprécie          160
( Ati est très actif dans le parti d'Oscar Temaru, indépendantiste tahitien]

Loana regarde Ati comme si elle était une maîtresse d'école et lui, son élève. " Ati, ta mère, elle fait toujours le ma'a (repas) pour toi et elle lave tes linges pour toi et elle nettoie après toi, hein ?"
" Oui, et aussi elle... commence Ati, déconcerté. Mais qu'est-ce que ma maman a à voir avec l'indépendance ? "
Loana se lève. Il est tard et elle rentre, mais elle a une chose à dire à Ati avant de partir : " Indépendance, mon cul."
Commenter  J’apprécie          110

autres livres classés : polynésieVoir plus
Les plus populaires : Littérature étrangère Voir plus


Lecteurs (458) Voir plus



Quiz Voir plus

Famille je vous [h]aime

Complétez le titre du roman de Roy Lewis : Pourquoi j'ai mangé mon _ _ _

chien
père
papy
bébé

10 questions
1428 lecteurs ont répondu
Thèmes : enfants , familles , familleCréer un quiz sur ce livre

{* *}