Sebastian Bergman, c'est le gars absolument odieux et détestable qui ne devrait jamais être invité à une soirée entre amis et surtout pas chez vous. Car cet homme, brillant , trop peut-être, a le chic pour détecter la faille qui est en vous et surtout appuyer là où ça fait mal, très mal… C'est vraiment plus fort que lui, il ne peut pas s'empêcher de semer la zizanie partout où il passe et arrive à se faire détester par presque tout le monde…Ce ne sont pas ses derniers collègues en date (tous membres de la brigade criminelle de Stockholm) qui me contrediront. C'est bien simple, certains membres de cette équipe que je suis maintenant depuis le début de la série (qui compte actuellement six épisodes) refusent non seulement de travailler avec lui mais aussi de lui adresser la parole….
Alors comment faire, quand un violeur particulièrement cruel sévit à Uppsala et que les forces de police locales ont furieusement besoin des compétences de tout le monde, Sébastian compris ?
Ce dernier arrivera-t-il à rester professionnel pour le bien de l'enquête et surtout pour pourvoir à nouveau entamer un semblant de relation avec Vanja ?
Une fois de plus, j'ai été plongée dans ce qu'il faut bien appeler un page-turner. L'enquête était palpitante à souhait, et cette fois-ci encore, les deux auteurs ont su avec beaucoup de talent me rendre complètement « addicte « de cette lecture.
De plus, et c'est ce qui fait aussi le charme de cette série, on suit avec plaisir et intérêt l'évolution des personnages…. Je reconnais adorer détester Sebastian, car finalement, cet anti-héros a ses failles (et nous les connaissons à défaut de les approuver). J'avoue que j'étais aussi très curieuse de connaitre l'évolution de Billy, et il faut dire que les auteurs ne m'ont pas ménagée…
Comme pour les tomes précédents, l'histoire se termine avec un cliffhanger, et c'est affreux, car à quand la suite ??
Challenge Mauvais Genres 2021
Challenge Multi-Défis 2021
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J'aime bien retrouver cette équipe d'enquêteurs car je suis fouine et je veux connaître où les mènera leur vie compliquée et comme on aime détester Sébastian Bergman, le psychologue de l'équipe, et bien nous sommes servis.
Ce tome nous mène à Uppsala où une série de viols est commise. La chef de là-bas fait appel à Sébastian Bergman pour l'assister. Puis, un meurtre est commis et donc c'est la bande de Torkel qui arrive. Non sans heurts, Vanya, Billie, Ursula, Torkel et Sebastian devront de nouveau travailler tous ensemble. Vies personnelles très agitées des protagonistes, enquête lente sans grands rebondissements car ça ressemble plutôt à une enquête qui piétine, ça demeure un récit bien noir. Et malgré quelques redondances concernant le caractère et la personnalité de Bergman (on a compris comment il est, surtout si on le suit depuis le T.1, pas besoin de nous redire à toutes les 4 ou 5 pages), je suis restée bien épinglée par cette lecture. le ton est toujours aussi cynique, et on nous mène, je crois, vers encore plus de sombre dualité concernant certains personnages et vers encore plus de drames pour d'autres. Personnellement, les personnages me parlent souvent plus que leur enquête. La porte est ouverte et je ne crois pas que nous en ayons fini avec la brigade criminelle de Torkel.
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Sixième volume des enquêtes de cette brigade criminelle suédoise un peu particulière car chacun de ses membres a une histoire compliquée.
Ils sont régulièrement aidé par Sebastian Bergman, un profiler imbuvable, misogyne, qui ne respecte personne et qui a le chic pour se mettre tout le monde à dos en un temps record.
Dans ce tome, il s'agira d'enquêter sur des viols et plus tard sur un meurtre qui semble avoir un lien avec les viols.
L'intrigue est palpitante et peut se lire seule, mais la vie privée des personnages prend une place importante dans le roman et il faut dire que les auteurs ne les ont pas ménagés, ils ont tous un passé et pour certain il est vraiment très lourd et d'autres vont faire des choix radicaux qui nous mettent les nerfs à vif.
Une fois encore, j'ai lu ce roman sous haute tension, il faut dire que les deux derniers volumes sont assez chargés en événements dramatiques et en émotions.
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Justice divine de Hjorthl & Rosenfeldt, une série suédoise (Dark Secrets) que j’adore. Justice Divine est peut-être le meilleur que j’ai lu de cette série, Sebastian Bergman la pierre angulaire de ces histoires policières que nos deux auteurs ont créé, va se révéler plus humain, mais pas aussi moins égoïste, son mal de vivre compenser par sa dépendance au sexe va encore rendre la vie impossible a sa fille Vanja et a son équipe. Des femmes sont violées plus d’une fois par le même personnage sans qu’il y ait de plaintes a la police jusqu’au jour ou l’une d’entre elles soit assassinée. Un roman qui en dit long sur les croyances religieuses et l’avortement, une enquête qui plait au lecteur que je suis et qui attend impatiemment la prochaine histoire de ces auteurs.
Si elle avait cru aux forces supérieures, au karma ou au destin, elle se serait dit qu'il était écrit qu'elle aurait toujours cet insupportable salaud sur le dos.
Comme une punition.
Comme une épreuve.
Comme quelque chose de prédestiné.
Si vous fermiez un peu votre caquet, je pourrais me lancer dans un petit monologue qui, je vous le promet, ne s’achèvera pas par une question.
La vérité était que non, il ne se sentait pas responsable. Il n’avait pas la charge de tous les malheurs du monde. Il n’était pas mû par un quelconque désir de l’améliorer. Il répondait de lui-même et de ses actes et n’avait jamais compris ceux qui déclaraient, dès que quelqu’un faisait quelque chose de mal, qu’ils “avaient honte d’être suédois” , ou “honte d’être un homme” , ou de manière plus générale avaient honte pour les autres. Il ne croyait pas à la culpabilité collective. Ni à la responsabilité collective. Il était conscient du fait que l’avouer le ferait passer pour aussi égoïste et insensible qu’il l’était en réalité, et il se surprit, pour une raison inconnue, à ne pas vouloir donner une trop mauvaise image de lui à Anne-Lie. “Je ne travaille plus avec la police, dit-il plutôt, en baissant les yeux pour boire une gorgée de café. — Et c’est ton propre choix ?” Sebastian la regarda, interloqué. Comme il était évident qu’il n’avait pas l’intention de répondre, elle continua. “D’abandonner la Criminelle et de faire la tournée des librairies de province pour parler de livres publiés il y a vingt ans ?” Sebastian continuait à se taire. Anne-Lie repoussa son assiette, joignit les mains sous son menton et le cloua du regard. “J’ai lu tes livres. Ils sont pas mal, tu es un auteur correct, mais un putain de bon criminologue.
Moins Sébastian prenait de place dans sa vie, mieux elle se portait. Elle était sure que c'était là une règle universelle.
Hans Rosenfeldt est un scénariste et romancier suédois. À partir de 2011, il publie, en collaboration avec Michael Hjorth, une série littéraire centrée sur les enquêtes du profileur et psychologue de la police suédoise Sebastian Bergman. Quel est le lieu idéal pour commettre un meurtre ? Pour se débarrasser d'un corps? Pour rencontrer un complice? Pour confesser ses crimes? Pour lire un polar? Pour repartir à zero? Pour voir sans être vu? Pour résoudre une énigme? Pour écrire un polar? Découvrez les reponses de Hans Rosenfeldt