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EAN : 9782923916941
161 pages
ÉLP éditeur (22/03/2015)
3.9/5   106 notes
Résumé :
Foin d’envolées théoriques. C’est bien plutôt dans son action fulgurante – par la pratique, si on ose dire – que le pédophile est étudié dans ce roman. C’est d’ailleurs fait avec une mæstria hautement perturbante. Notre sociopathe profond se déploie pour nous, sans malices ni artifices. On domine et comprend intimement le lot gesticulant de ses petites maniaqueries proprettes. On domine et comprend intimement sa sourde misanthropie. On domine et comprend intimement ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (41) Voir plus Ajouter une critique
3,9

sur 106 notes
Hier, on m'a demandé s'il m'était arrivé d'être vraiment mal à l'aise à la lecture d'un livre et sur le coup, ma réponse tendait plutôt vers le non.
Mais très rapidement, m'est revenu Buczco à l'esprit. Ce roman m'a vraiment dérangée, d'autant que j'en avais récemment lu d'autres, traités complètement différemment et avec brio, quant à eux, sur le même sujet.

On m'avait prévenue, je savais qu'il était très difficile à lire, je n'ai donc pas été surprise d'y trouver cette multitude d'horreurs qui ne peuvent que nous révulser.

De plus, nous sommes dans la tête du tortionnaire, on partage ses rêves, ses monologues intéreurs, un peu répétitifs au démeurant, et les descriptions en détail de tout ce qu'il fait subir aux enfants.

Mais bon, être dans la tête d'un psychopathe, empli de déviances malsaines, ce n'est pas la première fois que ça m'arrive, sans aller jusqu'à dire que j'en ai l'habitude, même si c'est "mon premier" pédophile. Ici, l'horreur et l'ignominie nous frappent de plein fouet, et c'est insoutenable.
.
Alors pourquoi n'ai-je pas apprécié ce livre, vous demanderez-vous. Eh bien ce n'est pas à cause des horreurs que je mentionne, mais parce que vu la façon dont il est écrit, ce roman n'a déclenché aucune empathie chez moi, alors que j'aurais dû en ressentir pour ces pauvres gamines qui subissaient tous ces sévices. Mais le facteur sensibilité m'a manqué.
Le style de l'auteure n'a pas fonctionné du tout avec moi.
Le récit est distant et froid (vraiment très froid), les phrases hachées.
De plus, les fautes sont légion.
Mais bon, si le fond avait tenu la route, j'aurais pu accrocher à l'histoire. Il n'en fut rien et c'est un loupé pour ce qui me concerne.
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Ce roman à l'environnement nihiliste, poisseux et glauque mais totalement fictionnel (et pourtant tellement hyperréaliste) m'a profondément perturbée, troublée et dérangée. Certes le livre m'a déstabilisée mais pas tant par l'histoire qu'il relate que les questions qu'il a soulevé en aval pour moi... le voyeurisme des foules, le rôle de notre société et enfin ma propre responsabilité quant à la lecture de tels ouvrages... Je sais, "jeté" comme ça, sur le papier, ça peut faire peur... car ça n'est jamais qu'un "thriller"!!!...mais je ME suis fait peur! C'est peut-être un peu "excessif" mais c'est mon premier ressenti.

Alors, j'avais survolé quelques critiques auparavant et je savais donc plutôt à quoi m'attendre...on m'avait bien prévenue: c'était très dur à lire voire insupportable. Mais ça a été bien pire et au-delà de ça!...

En effet, cette plongée en apnée dans les méandres du cerveau déglingué d'un sociopathe aux pires penchants pervers (de deux même, en ajoutant Gabriel) ne se fait pas sans égratignures!!

L'histoire des enlèvements répétés de fillettes de quinze, douze puis huit ans se révèle sordide et macabre surtout à la lueur ce que leurs font subir les deux complices.

Buczko, qui trouve pourtant Gabriel ultra-violent et sans état d'âme ne fait en effet pas dans la dentelle. Au fil des fix et des shoots, des scarifications infligées à lui-même, comme autant de tentatives de purification, on plonge toujours plus profond sans avoir pu avoir pu reprendre sa respiration.

Tout de suite, en terminant ma lecture, je suis d'abord restée sans voix, avec un malaise profond et persistant. J'ai refermé le livre sans vraiment savoir quoi en penser exactement sur le coup... j'étais "soufflée"...

A quoi venais-je d'adhérer? qu'est ce que je venais de lire exactement? Sinon, les pires justifications de l'innommable avec pour seule excuse l'envie de vouloir lire un thriller, toujours mieux, toujours plus "hard", toujours pire... et d'avoir été jusqu'au bout!

Car j'ai bel et bien l'impression d'avoir cautionné quelque chose en terminant ce livre! Un sentiment désagréable et étrange. Je n'ai pas réussi à me détacher du "je" employé dans le livre et le fait que le "je" soit coupable d'actes condamnables.

Presque choquée par mon propre comportement, l'identification au tueur étant facilitée et encouragée par l'emploi de la première personne du singulier, je m'interroge sur ma propre démarche éthique: Pourquoi avoir tourné ces pages sans (ou presque) remords jusqu'à la fin. Pourquoi n'ai-je pas stoppé, abandonné ma lecture? Ce côté voyeurisme" des foules m'habiterait-il donc aussi? quelle claque! Je n'ai pourtant ressentie aucune empathie pour cet homme aux fêlures psychologiques qui n'a d'égale que sa propre perversion.

Mais enfin, avouons le, ce thriller-là est terriblement efficace et brillant! il nous permet d'accéder en direct "live" au cerveau de ce détraqué, d'accéder à ses pires turpitudes, ses crimes, ses faits et gestes plus révoltants les uns que les autres mais aussi, ses douleurs, ses faiblesses et ses lacunes, sans l'ombre, cependant, d'une plume compatissante.

Envisageons trois secondes que ce soit un "vrai" tueur qui ait laissé de telles lettres derrière lui, en aurait-on osé la publication? NON, bien sur, non! On hésite déjà à republier le livre d'Hitler... alors pensez!! Y-a-t-il un réel intérêt à savoir ce qu'un psychopathe pédophile peut faire subir à un(e) enfant? Non plus car ce serait alors juste de la curiosité morbide.

Alors quoi?? pourquoi ai-je trouvé l'idée brillante? Car il a atteint à mon sens pleinement son objectif: Écoeurer le lecteur jusqu'à la lie, l'emmener jusqu'au bout de l'horreur, jusqu'au bout du supportable (sans verser dans le "pathos" ni dans l'excès de détails non plus mais un juste peu trop quand même!....) et faire qu'on ne s'arrête qu'à la dernière page? qu'on tourne les pages jusqu'à la fin, toujours plus loin, pour savoir enfin comment l'auteure aura imaginé le dénouement.

Pourquoi ce désir malsain de se projeter plus avant dans un tel esprit fracassé? Que peut-il en ressortir de bon? de positif? Nous "aider" à comprendre la psychologie d'un tueur? Comme un jeune enfant démembre sa poupée pour savoir "comment ça marche"? Et pourquoi pas? Voir comment un esprit délirant en arrive là. Comment il succombe à ses propres démons et voulant tellement y échapper... Comment un manque d'amour à la base, peut être ressenti puis vécu et développé?

Mais surtout, il me pose une question existentielle: Quel serait le rôle de notre "Société" sur le développement de tels états d'esprit déviants? pourrait-elle en être la "complice" hypocrite, en partager la responsabilité partagée? Comment percevoir le blanc du noir, la normalité de l 'anormalité, la morale de l'amoral et de l'immoral?

Enfin, pour toucher un mot sur l'auteure, son style d'écriture courte, vive, violente, brute de décoffrage, percutante, sans détours et spontanée me fera sans doute quand même persévérer pour découvrir la suite de ce talent certain et voir sa façon de traiter d'autres sujets.
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Je savais qu'en plongeant dans ce livre, je serais proche de la nausée ! Mais, je ne me doutais pas que cela serait à ce point ! J'ai mis du temps à évacuer cette crasse qui me collait à la peau ! J'ai mis du temps à ne plus voir les scènes d'une rare cruauté ! J'ai mis du temps à ne pas avoir la rage au ventre ! J'ai mis du temps à me remettre ...
L'auteur, grâce à une écriture fluide, incisive et sans fioritures, nous embarque au coeur de la vie d'un pédophile ! Un monstre avec qui nous vivons, quelques pages d'une violence, distillée au rythme des prises de drogues. Un sociopathe qui va déployer ses ailes et dévoiler sa folie.
Buczko est un maniaque, qui tente de contrôler ses travers avec son goût de la propreté... Cette propreté lui permet d'échapper à ses propres démons... de contrôler ces émotions... Mais à quel prix !
Sous ses apparences de monsieur tout le monde, c'est un violeur et tueur de petites filles. Un prédateur qui dans sa folie, enchaîne les fillettes, les habille comme des poupées. Une fois "abîmées", il traque la suivante... Jusqu'au jour où il fait la connaissance de Caroline, 8 ans…
Buczko est un livre étouffant qui donne la nausée, c'est glauque, c'est d'une violence difficilement descriptible. Malgré ça, l'auteur arrive à nous faire sourire... On a, par moment de, l'empathie pour ce prédateur, torturé... Qui tombe amoureux... C'est cet amour qui le perdra... La machine, si bien huilée, va se dérégler... Jusqu'à le mener à sa perte...
Pour notre grand soulagement ! Au clap de fin, on reprend notre souffle et on se dit, c'est enfin terminé ! Sauf que l'auteur a un tel talent, que Buczko laisse des traces, laisse son empreinte nauséabonde sur notre esprit... Et il faudra du temps pour effacer ses traces.... C'est un récit court, mais dense qu'on lit en apnée tout le long.
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Ce roman est tout en nuances… à la fois ombre et lumière. La noirceur et le vice de « Buczko » contre la pureté et la délicatesse de la plume de Loana Hoarau.
Buczko c'est un jeune homme bien sous tous rapports : boulanger et bénévole au sein de différentes associations le jour mais violeur et tueur de petites filles la nuit. Ce prédateur fou se prête à un jeu macabre : il enchaîne les fillettes comme des poupées. Une fois abîmées, elles ne l'intéressent plus et il passe à la suivante. Jusqu'au jour où il rencontre la petite Caroline, 8 ans…
Nous allons suivre les frasques de ce pédophile, installé à l'intérieur de son cerveau détraqué.
Non content d'être un monstre assoiffé de sexe et de violence, Buczko boit beaucoup : de la vodka surtout, se drogue : tout y passe, cocaïne + héroïne et se scarifie pour se purifier. Car Buczko souffre. Oui même les ogres souffrent. Il souffre d'être ce qu'il est, il souffre d'un manque d'amour maternel insondable, il souffre du manque d'amour tout court. On le condamne mais on ne peut s'empêcher à certains moments de compatir. On finirait presque par le comprendre. Sa cruauté est dérangeante, révoltante et pourtant…
C'est l'amour qui perdra Buczko. le fait d'aimer et de ne pas vouloir partager détraquera la machine infernale, lui fera perdra perdre tous ses repères de psychopathe maniaque et le mènera à sa perte.
Le thème abordé est sensible, les actes sont abjects et insoutenables mais l'écriture de l'auteure est aérienne, poétique… de la dentelle. Tout est là, pesé au gramme près, pas plus, pas moins, juste ce qu'il faut.
J'ai adoré.
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Il y a des lectures où faire un retour est très difficile. Et c'est exactement mon souci avec buczko de Loana Hoarau.
Vous dire si j'ai aimé ou pas serait trop réducteur face à ce que cette auteure m'a fait vivre sur mes 2 jours de lecture. 2 jours pour lire 263 pages c'est chez moi très long pour ceux qui me connaissent. J'ai été obligée de m'arrêter pour lire tellement cette lecture fut difficile.
Entrer dans la tête de tueurs psychopathes, depuis le temps que je lis des thrillers, je sais faire et j'adore ça. Mais entrer et devenir un pédophile c'est ma première fois. Tout le long j'ai eu beau me répéter que c'était de la fiction, la réalité de certaines affaires a ressurgi. Et la petite voix de ma conscience m'a insidieusement fait culpabiliser de lire ce roman. « Tu sais que ce n'est pas de la fiction pour certains gosses et tu n'arrives pas à décrocher de ce bouquin. Est-ce à dire que tu aimes ça ? » me soufflait-elle me poussant alors à interrompre ma lecture, le coeur au bord des lèvres. Lectrice consentante qui a choisi de lire ce roman, j'ai eu énormément de mal à admettre qu'à quelque part lire c'était partager le quotidien de ces êtres abjects et en devenir complice.
Avec une écriture violente, vive où chaque mot est une claque dans la gueule, l'auteure m'a entrainé dans cette cave, face à ses enfants qui ne comprennent pas ce qui leur arrive et qui se soumettent par la force des choses.
Avec un talent indéniable et l'emploi de la première personne, l'auteure nous pousse à devenir Buczko. Elle fait cela si bien qu'elle nous fait ressentir la souffrance de cet homme, ses états d'âme. Ce qu'il fait est insoutenable, mais il y a de l'amour en lui. Et il est là mon souci : j'ai éprouvé, grâce à l'écriture coup de poing de l'auteure, de l'empathie pour cette homme (mais absolument aucune pour son complice). J'ai fini avec la nausée face à ma propre ambivalence pour ce monstre.
Mes lectures préférées sont celles qui me font réagir et là c'est un sans-faute. Je ne sors pas indemne de cette lecture qu'il va me falloir digérer, mais j'ai trouvé une auteure que je vais suivre de très près car je trouve que l'on en parle pas assez.
A lire si vous aimez les auteurs qui cassent les codes et si vous avez le coeur bien accroché. Moi là j'ai une discussion à avoir avec ma conscience pour me détacher de ce profond malaise.

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Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation
Je me fais un troisième rail. Vais prendre une nouvelle murge. Je suis encore conscient à ce moment-là. Je suis juste moins réactif. J’envoie balader un gars qui veut une clope. Trou noir. Je m’endors deux secondes au volant, puis me reprends sous le klaxon de la voiture d’en face.

Je sais pas comment j’ai fais pour arriver jusqu’à ma piaule. À moitié bouffé je descends jusqu’à la sous-cave. D’habitude, je préfère monter à l’étage et regarder sur mon écran si mes petites souris sont restées bien sages en mon absence. Mais j’ai envie d’aller voir Éli cette nuit. Effet euphorisant de l’héroïne.

Je dévale les escaliers, une bouteille de vodka à la main. Je vois Éli qui tangue. Elle s’est réveillée d’un coup, s’est redressée, puis s’est recroquevillée au bout du lit en me fixant du regard, tremblante. La poudre brune se marre, se colle à mon oreille et me susurre des mots doux. La poudre brune est toujours là quand il faut pas.

« Vas-y, prends-la. Elle est à toi. Rien qu’à toi.

— C’est pas le moment. Pas encore.

— Elle est là pour ça. C’est ce que tu voulais, non ?

— Elle n’est pas prête je te dis.

— Bien sûr qu’elle est prête. Regarde-la. Elle te veux. Elle n’attend que ça. Regarde comme elle te sourit. Comme elle te provoque. Tu sais quoi ? Tu vas juste l’embrasser. Et la caresser aussi. Rien de très méchant. Elle va aimer ça, crois-moi. Elle pourra plus te résister après quelques caresses. Pourquoi tu hésites ? T’as envie d’elle. Je vois bien que t’as envie d’elle. »

Elle a raison. La poudre a toujours raison. Sans vraiment le vouloir, mes yeux sont déjà en train de déshabiller Éli. De la frapper, de la prendre de force. C’est pas ma faute. Ces petites garces qui se pavanent devant moi, comme ça, leur sourire attrayant, leurs yeux brillants qui me promettent leur lune, leur voix juvéniles qui réclament mon corps, ce sont elles qui me cherchent. Et moi qui ne peux pas résister à

c’est pas

de jolies friandises derrière leurs

ma faute

vitres de fin cristal.

Ma tête tourne encore. La poudre me pousse du coude vers le lit. J’humecte mes lèvres trop sèches par la vodka.

« Je vais juste discuter un peu avec elle, dis-je sans conviction.

— Ouais, c’est ça, ricane ma brune, va discuter avec elle mon pote. C’est un bon début. »
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Terminé tôt ce matin, BUCZKO de Loana Hoarau. Une mise en garde, âme sensible s’abstenir ! comment expliquer sans spoiler ? s’agissant d’un epub, je n’ai pas de 4e de couverture et la note de l’éditeur dévoile, un peu trop, le livre. Le narrateur est BUCZKO à la personnalité complexe et perverse ; commis boulanger (bien sous tous les rapports) qui excelle dans la dissimulation d’un côté et de l’autre, le prédateur, personnage psychotique et drogué. C’est le récit glaçant de ses perversions, qu’il n’hésite pas à mettre en œuvre…. L’auteur place d’emblée, le lecteur dans la tête de ce monstre à la personnalité très très complexe… Personnellement, j’ai trouvé le livre bien écrit, bien structuré et objectivement, je lirai « Les mathématiques du chaos » et « soleil à Vazec » de cette auteur qui sont déjà dans ma liseuse. Le livre de Loana Hoarau est dur, insoutenable, mais ce n’est pas un livre gore, il n’y a pas de surenchère inutile, les faits sont cruels, relatés sans parti pris, simplement il traite d’un sujet sensible.
Ce livre ne peut pas laisser indifférent... même si le personnage principal est inhumain, il y a une ambiguïté terrible, difficile à analyser... on arrive presque à "justifier" ses actes, compte tenu de son vécu et cela met, la lectrice que je suis, très mal à l'aise ! Je fais une pause avant de m'attaquer à "mathématiques du chaos". Je n'ai lu aucun résumé, ce sera la surprise totale ! 😊

Coati raleur


Combien d'entre nous ont déjà mis leurs enfants et petits enfants en garde: ne parle pas aux personnes que tu ne connais pas!
Oui mais quand cet adulte a un prénom, qu'il est d'une apparence ordinaire, d'une honnêteté irréprochable pourvu d'un minois agréable et de maniaqueries aseptisantes, ce n'est plus un inconnu et il pourrait devenir un ami...
Et puis le piège se resserre inéluctablement et le masque tombe.
Alors c'est une descente dans les abimes d'un pédo/toxico sans aucune morale et d'une cruauté aussi insupportable que dégradante que le lecteur va devoir supporter sans ménagement...
Une lecture révoltante et dérangeante à ne pas mettre dans toutes les mains, âmes sensibles s'abstenir!
Les femmes excellent dans ce style d'écriture et j'avoue que j'aimerai comprendre... pourquoi? et comment?
A bon entendeur Loana Hoarau explique moi... peut être l'inexplicable ?


"Je vous fais partager mon avis sur les deux romans que je viens de finir :
Buczko de Loana HOARAU : j'ai adoré le livre. Il n'y a pas de longueur, pas de description gore mais une large place à notre imagination.
On retrouve tout à fait le processus de raisonnement de certains pédophiles d'où je pense un fort travail de recherche en amont de l'écriture.
J'avoue avoir eu envie d'entrer dans le livre pour coller une bonne tarte voire plus à ce Buczko.
Vraiment à lire!"

Gwénaëlle Plusquellec


J'avais promis un retour à Loana Hoarau concernant Buczko que je viens de terminer.
Comment dire... c'est juste Waow ! Une écriture peu commune puisque le narrateur est un pédophile sociopathe, un vrai fléau pour la société. On entre dans ce bouquin avec un dégoût certain pour le personnage de Buczko, puis on essaie de comprendre le mécanisme psychologique de cet être aussi abject, ce qui fait tout l'intérêt de ce livre. Attention, âmes sensibles s'abstenir : c'est voilent, sombre et glauque.
Un IMMENSE MERCI à Loana pour cette pépite !

Pascale Gautheron
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Que se passe-t-il dans l’esprit d’un ogre ? Deuxième histoire sombre proposée par la grande Loana Hoarau, Buczko va soigneusement sélectionner son lectorat. N’espérez pas une seule risette qui ne soit archi fausse ; ça cogne fort dès le début, et ça empire tout au long de ce récit des derniers mois d’un pédophile meurtrier que l’on suit, inconfortablement installé à l’intérieur de sa petite tête infernale, dans ses aventures corrosives, depuis la destruction de sa pénultième victime jusqu’à la sienne propre au terme d’une dégringolade hallucinante de foi inassouvie.

Ne laissez pas vos jeunes enfants rentrer tout seuls. Le petit chaperon rouge vous avait déjà prévenus (pas la bouse avec les joyeux chasseurs et la mère-grand aux grandes dents, non ; le vrai Chaperon rouge, l’austère). Ici, Hoarau met ses poings métalliques sur vos petits i en sucre d’orge pour bien vous enfoncer dans le crâne que l’adultophobie ça donne ça : des démanteleurs d’enfants, qui forent des trous là où il n’y en a pas. Lisez donc Buczko si vous l’osez.
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Je me jure de ne jamais finir vieux. Et de ne pas m'attacher aux autres. Je préfère prendre, détruire, et vite passer à autre chose. Il n'y a que comme ça que l'on s'en sort. Une vie de misère et de stress, très peu pour moi.
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Un jour peut-être... comprendra que je ne cherche pas à lui causer du mal, mais que tout ce que je lui fais subir est pour mon bien !"
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