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Bon.
Une famille vivant en autosuffisance de l'agriculture qui est isolée de tout.
Bon.
Une mère décédée depuis trop longtemps, un père … si on peut dire et quatre enfants. Des jumeaux comme aîné, un fils avec un handicap mental et la dernière une fille.
Bon.
Cette famille est déviante à l'exception de Lucas. On peut y trouver tous les archétypes d'une famille rurale, isolée et peu cultivée…
Bon.
Mais depuis quelques temps les jumeaux lors de leur permission ont un compagnon de route. Ce chemin va vite devenir cauchemardesque pour ce compagnon d'infortune.
Bon.
Dans cette oeuvre, je retiendrai ces deux points :
• le traitement que la famille a envers Lucas. le seul moment où j'ai ressenti des émotions (la première fois sur les 4 premières oeuvres de l'auteure)
• la quatrième page : Je n'ai jamais lu de quatrième page sui pourrait un chapitre du livre. Une sorte de prologue.
Bon.
Non ! Je ne pourrais pas qualifier ce livre avec un tel terme.
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Bonsoir chères lectrices et chers lecteurs, ce soir, je vais vous dire quelques mots de cette lecture qui m'a bien perturbé, "Invisible (s)" de Loana Hoarau.

Résumé :
" Dans une vieille ferme improductive de Haute-Saône en Franche-Comté, dans une région de montagnes rocailleuses et escarpées de l'Est de la France, Lucas, surnommé le débile par ses frères, vit, en compagnie de son vieux père acariâtre et impotent et de deux jeunes filles (dont une aveugle). Ces gens sont sociologiquement invisibles . Leur mode d'existence en vase clos est largement vivrier. Lucas garde et nourrit quelques cochons, auxquels il donne encore des noms personnalisés selon une pratique ancienne d'élevage artisanal. Tout le monde ici a sa carabine de chasse et le fait d'abattre du gros gibier, pour fins de consommation personnelle, est une pratique courante . Personne ne monte en ces lieux. C'est trop loin, trop escarpé, trop oublié. Les corps constitués (gendarmerie et autres) ne se manifestent jamais. Par contre, par ici comme partout au monde, on sait parfaitement ce que c'est qu'une caméra et on ignore rien de la mise en ligne anonyme de vidéos sur internet. Et l'on en joue.... Les deux fils aînés de cette petite cellule familiale amputée (amputée notamment de la mère, morte en couches des années auparavant), Noël et Thibault, sont militaires de leur état et ils ne se présentent à la maison de ferme qu'épisodiquement. Lucas, notre narrateur, est à la fois fasciné et terrifié par ces deux vigoureux compères. Ce sont pour lui des tyrans, des titans, des idoles, des hydres et il voit à scrupuleusement ne pas leur désobéir car ils ont la torgnole facile et ils sont beaucoup plus intelligents que Lucas. La période de permission des deux militaires provoque habituellement une grande joie chez leur vieux père et un intense malaise dans le reste de la petite basse-cour. C'est que les deux bidasses du cru ramènent de temps en temps avec eux un invité.... habituellement un étranger sans attache séjournant en France.... toujours de sexe masculin. Et cet étranger, ils se mettent.... disons, pour faire sobre.... à lui enseigner comment chanter adéquatement La Marseillaise , aux fins justement d'un ensemble de petites vidéos très spéciales qu'on entend placer sur Internet.... anonymement naturellement (les vidéastes portent même des masques). Il s'agit, en fait, d'agir rondement, de ne pas trop en dire et de ne surtout pas se nommer, attendu qu'on entre assez rapidement dans une dynamique procédant imperturbablement, justement, de l'innommable. On commence maintenant à...."

"Invisible(s)" est le premier roman de Loana Hoarau que je lis et là, une vague de sensations étranges est venue me submerger.
Loana a quelque chose que l'on a du mal à définir dans sa manière d'écrire, on le prend juste de façon percutante, c'est brut de décoffrage.

Invisible(s) est un récit à la première personne avec les mots de Lucas, un peu "débile" comme disent les autres. Des mots touchants, des mots innocents, des mots d'enfant même s'il a 17 ans, des mots doux dans un monde d'horreur.
Il a cette innocence, cette beauté, cette simplicité, cette gentillesse, cette pureté, que seul des êtres différents peuvent avoir. Cette histoire est peut-être là pour nous prouver qu'ils ont réellement quelque chose en plus ? Il subit des "choses" que l'on ne souhaiterait même pas à son pire ennemi, quoi que (expression que beaucoup de personnes utilisent de nos jours 🤣 ).
Ce qu'il y a de fabuleux dans ce livre, c'est cette dualité, ce décalage entre l'horreur des actes et la beauté d'âme de Lucas. Cette horreur vue au travers de ses yeux d'innocent est pire encore que tout. Elle semble encore plus dure, plus crue, plus terrifiante et ce que Loana nous a offert là est un vrai tour de force !
C'est un thriller différent de ceux que j'ai l'habitude de lire puisque là, on est spectateur au travers des yeux de Lucas. On a envie de le prendre dans nos bras dès la première page, de le protéger face à ces deux monstres.

Loana a l'art de créer une ambiance intenable, une boule d'angoisse apparaît dans la gorge et d'étranges sensations au ventre. Pour conclure, je dirai que c'est un livre à lire absolument si vous aimer les thrillers non-atypiques.

Attention quand même aux Ames sensibles, abstenez-vous.

Pour ma part, je vais continuer à découvrir les autres livres de Loana Hoarau.

Bonne soirée, bises livresques horrifiques du fin fond d'une ferme de Franche-Comté. 😘📖🔪🤓
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Ce livre avec un narrateur un peu particulier peut etre un peu déroutant au début. Et pourtant quelle histoire !! du gore comme je l'aime, l'envie de savoir jusqu'où les membres de cette famille sont pret à aller. Bref une lecture rapide qui nous tient en haleine. Mon 1er roman de cette auteure et pas le dernier.
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4ème livre que je termine de Loana Hoarau et toujours cette même violence dans ses livres.

Invisible est le récit de Lucas, un peu "débile" comme disent les autres, au sein d'une famille, très spéciale ou la violence fait parti du quotidien.
Livre très prenant, difficile de le lâcher......
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"Je viens d'achever "Invisible(s)" de Loana HOARAU. Un peu secoué à la fin, l'écriture vive, menée à un train d'enfer, je voulais crier ma haine, à ceux ou celles qui menaient une vie horrible au "pauvre Lucas, le "débile"... livre dérangeant, glauque, univers malsain. Même si pour moi, (et c'est mon humble avis) ce livre n'atteint pas le niveau de "Buczko") il vaut le détour quand même, parce que c'est du Loana HOARAU, (même s'il franchit les limites de l'insoutenable) et on se dit : que nous réserve-t-elle au prochain ?... Donc, un conseil, ne lisez pas ce livre avant de manger, vous allez "vomir" votre repas, ne le lisez pas non plus avant d'aller dormir, votre nuit sera cauchemardesque et blanche…"
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Bon...
Invisible(s) attendait dans ma liseuse et j'étais impatiente de le lire simplement parce que j'étais sûre que ce serait bon, vraiment bon. Buczko m'avait déjà laissée sans voix mais là, comment dire ? Je vais rester aphone pour un bout de temps... (Heureusement que je ne fais pas de chronique vidéo 😜)
Loana a ce truc dans sa manière d'écrire qui ne s'explique pas, qui ne se décrit pas. C'est juste excellent, juste percutant.
Des mots, des phrases qui viennent de là tout au fond, de ce que l'on appelle les tripes.
Invisible(s) est un récit à la première personne avec les mots de Lucas, un peu "débile" comme disent les autres. Des mots touchants, des mots innocents, des mots d'enfant même s'il a 17 ans, des mots doux dans un monde d'horreur.
Il a cette innocence, cette beauté, cette simplicité, cette gentillesse, cette pureté, que seul des êtres différents peuvent avoir. Cette histoire est peut-être là pour nous prouver qu'ils ont réellement quelque chose en plus ?
Un livre qui, d'ailleurs m'a un peu fait penser au fabuleux Room d'Emma Donoghue par ce côté sordide raconté d'une voix d'enfant.
Bon...
Ames sensibles s'abstenir, je crois qu'il est essentiel de le dire. C'est du lourd, du très lourd et quelques scènes pourraient en faire pâlir plus d'un mais c'est ce qu'il y a de fabuleux dans ce livre. Cette dualité, ce décalage entre l'horreur des actes et la beauté d'âme de Lucas. Cette horreur vue au travers de ses yeux d'innocent est pire encore que tout. Elle semble encore plus dure, plus crue, plus terrifiante et ce que Loana nous a offert là est un vrai tour de force !
Un thriller version spectateur au travers des yeux de Lucas qu'on a envie de prendre dans ses bras dès la première page. Comme si on suivait l'histoire au travers du trou d'une serrure. C'est ingénieux, original, brillant !
Une caméra est omniprésente, tout est filmé, tout est là pour faire le buzz. Notre monde se résume-t-il à ça?
Invisible(s), derrière son horreur, c'est touchant, bouleversant, c'est beau.
Loana a l'art de te foutre la boule dans la gorge et ce truc dans le bide. Et quelle maestria de réussir à écrire la totalité du récit dans le langage de Lucas sans que ce soit lourd ou gavant !
Bon...
Je résume: Putain le bouquin ! Y-a-t'il un grand éditeur dans l'assistance ?
Avec le nombre de navet archi vendu et qu'on trouve partout, il est difficile de voir autant de talent rester dans l'ombre...
Bon...
Et vous dans tout ça ? Y a plus qu'à vous jeter dessus illico !
Lien : https://sangpages.com/2018/0..
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je dirais de ce livre que je n'aurais pas aimé être à la place de Thomas et que j'ai souffert pour Lucas
à lire absolument
je l'ai dévoré
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Parti dans ma lancée, je continu ma decouverte de nouveaux auteurs et c'est cette fois sur Loana Huarau que j'ai jeté mon dévolu avec son Invisible(s). Mais cette fois, je n'ai pas été séduit comme je l'espérais. L'histoire est bonne, le rythme va crescendo et les personnages sont là avec toute la violence qui caractérise certains. Oui mais voilà, je n'y ai rien vu de plus.
Au delà de la violence de certains personnage, j'attends qu'un thriller me tienne en haleine, me torde les tripes et me surprenne. Mais avec ce roman, il m'a vraiment manqué cette dernière facette qui fait que j'aurais certainement eu un autre avis sur ma lecture. Ni une certaine "patte" qui aurait fait que la plume de cette auteure se distinguerait vraiment de ce que j'ai l'habitude de lire.
Je pense que ma pseudo déception vient aussi du fait que certaines de mes questions sur le personnage narrateur n'ai pas trouvé de réponse aux questions que je me suis posé lors de ma lecture... (Bon...)
Je ne cache pas non plus que la minceur du livre sachant son coût pèse également dans la balance. C'est la première fois que je fais ce genre de commentaire à propos d'un livre car je ne suis pas regardant dès l'instant où il me permet de m'évader mais là, c'est limite quand même.
Bref, j'aurais au moins lu une de ses histoires mais je ne pense pas que je réitérerai l'aventure avec elle. C'est dommage car elle a en grande majorité de bons commentaires sur ses romans mais elle est loin d'être la seule dans ce cas...
Suivant(e) 😉
janvier - 157
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