(...) le monde n'appartient pas aux hommes. Vous ne possédez pas la terre à laquelle vos corps finissent par retourner, et elle ne garde pas le souvenir des noms que vous lui donnez.
Se découvrir en bonne santé par une claire matinée de printemps est un des sommets du bonheur.
Nous éprouvons parfois un sentiment d'injustice quand des événements anciens resurgissent pour planter leurs griffes dans notre flanc et dévoyer la suite de notre existence. Pourtant, il faut peut-être y voir au contraire une suprême justice : nous sommes la résultance de tous nos actes ajoutés à ceux dont nous avons été victimes ou bénéficiaires. Nul ne peut y échapper.
Le plus petit geste d'altruisme oriente légèrement le monde vers un meilleur chemin, et l'accumulation de tels choix apparemment infirmes peut le changer.
Nous éprouvons parfois un sentiment d'injustice quand des évènements anciens resurgissent pour planter leurs griffes dans notre flanc et dévoyer le suite de notre existence. Pourtant, il faut peut-être y voir au contraire une suprême justice : nous sommes la résultante de tous nos actes ajoutés à ceux dont nous avons été victimes ou bénéficiaires. Nul ne peut y échapper.
C'est ainsi que tout ce que le fou m'avait dit et tout ce qu'il avait tu s'additionna, et le total fus que je le trahis.
Le monde n'appartient pas aux hommes. Ce sont les hommes qui appartiennent au monde. Vous ne possédez pas la terre à laquelle vos corps finissent par retourner, et elle ne garde pas le souvenir des noms que vous lui donnez.
L'homme ne craint aucun rival. Vous avez oublié ce que c'est de partager votre territoire avec des créatures d'une supériorité aussi orgueilleuse que la vôtre. Vous croyez pouvoir arranger le monde à votre convenance, alors vous dressez des cartes et vous y tracez des lignes en affirmant posséder la terre parce que vous pouvez dessiner des frontières. Les plantes qui y poussent, les bêtes qui y résident, vous les dites vôtres, vous vous appropriez non seulement ce qui vit aujourd'hui mais ce qui se développera demain et l'employez comme bon vous semble. Puis, obéissant à votre nature présomptueuse et violente, vous déclarez des guerres et vous entre-tuez pour les lignes que vous avez imaginées sur la face du monde.
" Je ne suis pas celui que j'étais à la naissance; toi non plus; personne à ma connaissance. En vérité, Fitz, nous ne voyons jamais que des facettes des autres; peut-être avons-nous le sentiment de bien connaitre quelqu'un quand nous percevons plusieurs de ses facettes. Père, fils, frère, amant,époux...nous pouvons être tout cela sans que quiconque nous connaisse dans tous ces rôles..."
On peut dépouiller un lâche de tout sauf de sa peur.
Œil-de-Nuit mon loup, me manquait comme m'auraient manqué les battements de mon cœur.