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Critique de Luria


Autant que faire se peut

[S'il fallait donner un titre, cette expression que je trouve lourde et laide, répétée à l'envi, voire même conjuguée, par le traducteur, Arnaud Mousnier-Lompré. Seriously man.]

En ouvrant ce volume, je me suis dit que cette série ne devait se lire qu'une fois toute parue, pour ne rien perdre ni oublier. Je crois qu'on a déjà râlé, conspué, l'éditeur français chanceux qui a acquis les droits du livre, le coupant allègrement avant de le publier (sans compter les couvertures mochissimes, costume deguisetoipointfr et photoshop grossier). Le hic, c'est que l'histoire reprend là où elle s'est arrêté, on ne se fend pas d'un petit récap', nononon, du coup, comme en plus j'avais attendu la version poche (aux bien plus chouettes couvertures), il m'a fallu un moment pour retrouver mes marques.
Heureusement, Robin Hobb, descendante des Loinvoyant, avait prédit le coup et fait bien traîner l'histoire pour que les petits français se souviennent.

Ceci râlé, une fois la lecture à son rythme de voyage, j'ai été vite replongée dans cet univers que j'aime tant. Ses héros fougueux (et un peu idiots), le Fou, attachorripilant à souhait, les liens aux précédents opus (moi aussi quand je prends la pierre du marché je passe toujours dire bonjour au dragon de Vérité), qui semblent nostalgiques même pour l'auteur.

Au final je garderai cette image. Une pièce aux murs épais très simplement meublée, les reliefs d'une collation sur un petit gueridon, un fauteuil auprès de l'âtre où pépite joyeusement des flammes dans lequel on se love les doigts enroulés autour d'une grande tasse de tisane que Kettricken nous a préparé. le retour à la maison simple.
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