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L'Assassin royal tome 8 sur 13

Arnaud Mousnier-Lompré (Traducteur)
EAN : 9782290383384
448 pages
J'ai lu (17/05/2023)
4.37/5   1941 notes
Résumé :
C'est sous les traits d'un simple valet suivant son riche seigneur que Fitz et le Fou ont entrepris de partir à la recherche du prince Devoir, disparu dans d'étranges circonstances. Ils sont accompagnés dans leur quête d'Oeil-de-nuit et de Laurier, la confidente de la reine Kettricken. Ils ont huit jours pour retrouver la trace du fugitif. Mais ils vont bientôt s'apercevoir que la disparition du prince n'a rien d'une banale fugue. Si Fitz retrouve facilement sa trac... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (46) Voir plus Ajouter une critique
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Un tome en demi mesure pour moi, comme l'a été le tome sept d'ailleurs. Nous avons passé le stade où Robin Hobb nous décrit ce que la vie de Fitz a été durant toutes ces années mais même après cela, j'ai eu du mal à entrer dans La secte maudite. Les derniers chapitres ont, fort heureusement, relevé mon intérêt pour l'histoire et la saga dans sa globalité.

Le prince Devoir, fils de Kettricken et Vérité/Fitz (oui, c'est toujours un peu compliqué, je sais) est porté disparu alors qu'une alliance avec les Outriliens est sur le point de se concrétiser. Bien entendu, Umbre fait appel à son ancien apprenti de neveu pour aller à la rescousse de l'héritier des Loinvoyant. Pourquoi en serait-il autrement ? Notre pauvre héros n'a pas assez souffert comme cela, demandons-lui une énième mission qui va se révéler périlleuse. J'ai beau apprécier l'histoire, j'avoue que Robin Hobb aime tout de même martyrisé son personnage principal, à un point même que cela en devient presque cruel. C'est le lot des héros comme Fitz, j'en conviens mais parfois, je me dis que trop, c'est trop. Cet homme a besoin de bonheur, et ce n'est pas ses quelques années tranquilles qui pourront payer sa dette envers sa famille.

Alors, oui, cela doit y jouer dans ma lecture. Même en me prenant au jeu, j'ai cette petite "rancoeur" qui perdure. Je ne retrouve plus non plus le duo Fitz/Fou qui me manque désespéramment même si sous leurs rôles de Tom et Sire Doré, quelques fois la comédie s'effrite. J'ai l'impression que, même si cela est fait pour protéger notre héros, c'est encore une punition qu'il accepte plus ou moins. Ajoutez à cela un Devoir qui a été assez pénible durant la quasi totalité du tome, et Laurier, nouveau personnage féminin, qui ne trouve absolument pas grâce à mes yeux... Une mort tragique et attendue n'a rien arrangé, endeuillant l'histoire et me plongeant un peu plus dans la tristesse globale de la saga. Mon état d'esprit n'était pas idéal avec tous ces éléments... Et pourtant, et surtout grâce à la fin du tome, j'ai retrouvé une envie de poursuivre. Il faut peut-être que je me fasse simplement une raison, mais je me dis que cela reviendrait à abdiquer, et à ne plus autant m'attacher à Fitz et au Fou. Donc... je vais probablement continuer à râler sur le destin tragique de notre Assassin.

Royal avait laissé une place vacante en disparaissant. Plus de méchant cruel contre qui se battre. Alors, un nouveau prend sa place. C'est à mon avis un prémisse et c'est plus les Pies dans leur globalité qui seront une menace. Une menace vil et dépouillée de ce que le Vif est. L'idée est très intéressante. Déjà pour mettre le Vif plus en avant et passer un peu l'Art en arrière plan même si les deux magies sont toujours bien présentes. Ensuite, pour montrer combien la persécution et la haine peuvent aboutir à des résultats totalement différents. La secte qui est au centre de ce tome huit crée un sentiment révoltant pour le lecteur mais on arrive aussi à comprendre pourquoi certaines personnes en sont arrivés là. Tout n'est pas noir ou blanc. Les responsabilités sont multiples et des deux côtés. Sur le plan psychologique, Robin Hobb tisse sa toile avec brio et j'adore cela. Elle pousse vraiment son histoire vers un aspect politique et sociologique qui font écho à notre société actuelle tout en lui donnant sa part de magie.

Les personnages et surtout leurs relations ne sont pas en reste. J'ai beau ne pas avoir apprécié Devoir, la relation qui se crée entre lui et Fitz est rondement menée. Et Dieu sait combien ces deux-là ne sont pas gâtés. Oeil-de-nuit est une fois de plus majestueux. Ce personnage a tellement de richesse, tout en gardant ce côté animal qui voit les choses simplement que c'est juste une petite merveille. Un petit jeu d'équilibriste parfait. Il est pour moi, la conscience de Fitz alors qu'on aurait pu imaginer que l'inverse aurait été vrai. le Fou reste le Fou même sous les traits de Sire Doré. La proximité et l'amitié avec Fitz font un peu défaut et j'espère que cela ne continuera pas trop longtemps. Cette mascarade m'épuise tout autant qu'eux.

La fin, comme je l'ai dit, est palpitante à souhait. J'ai particulièrement apprécié la "confrontation" entre Umbre et Fitz dans les dernières lignes. Il y a une lueur d'espoir à laquelle je me raccroche pour Fitz, Devoir et le Fou. Je vais donc croiser les doigts très très fort pour ma prochaine lecture du tome neuf.
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Rares sont les auteurs qui parvienne à me tenir éveillé au-delà de minuit même en week-end mais Robin Hobb fait immanquablement partie de ceux-ci. L'heure et la fatigue n'avaient guère plus  d'importance la nuit où j'ai fini ce roman seul comptait l'histoire de Fitz et ceux jusqu'à la dernière page tournée.

Après un tome 7 servants de piqûre de rappel du premier cycle Robin Hobb nous présente ici un tome un peu plus mouvementé. Je n'avais pas trouvé le début exceptionnel mais une fois bien immerger dans l'intrigue, plus moyen de lâcher ce roman, c'était trop tard, je ne pouvais que tourner page après page.

Ce tome est l'occasion de découvrir le prince Devoir, le moins que l'on puisse dire c'est que la rencontre entre Fitz et ce dernier a été mouvementé, je suis très curieux de voir l'évolution de la relation qu'entretiendront ses deux personnages. La magie du vif elle n'a jamais eu une place si importante Robin Hobb la plaçant ici au coeur de son intrigue, et celle de l'art n'est pas en reste pas non plus. J'ai désormais hâte de connaître la suite des aventures de Fitz et des nouveaux tourments que lui réserve à n'en pas douter Robin Hobb.

En bref, j'ai beaucoup aimé et vais rapidement me jeter sur la suite.
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Une critique très difficile à rédiger... Je suis encore sonnée par cette lecture intense. Sans vouloir trop spoiler, c'est le tome qui m'a arraché le plus de larmes, ce qui ne m'était pas arrivé depuis Harry Potter 7... Et je ne sais même pas par où commencer.
La traque du prince Devoir se trouve au coeur de l'intrigue. On retrouve Fitz - en tant que Tom Blaireau -, le Fou - en tant que Sire Doré -, et Laurier, la grand'veneuse de la Reine, là où on les avait laissé. Va s'ensuivre tout un itinéraire pour retrouver le Prince, qui passera par Myrteville et Castelmyrte pour ensuite se poursuivre à travers des paysages de campagnes et des bois. J'ai bien aimé cet aspect de la traque ainsi que la découverte de la chasse aux marguets. Castelmyrte est bien connu pour préférer la compagnie des chats à celle des chiens, et c'est avec plaisir que l'on fait connaissance avec ces animaux. Un fait intriguant nous est livré : les chats peuvent exprimer leur pensée par le Vif sans être nécessairement lié, sans doute via leur esprit indépendant. Ces animaux m'intriguent, j'espère qu'on aura l'occasion de les revoir et d'approfondir ce que l'on sait d'eux. Mais ils ne sont pas au goût d'Oeil-de-Nuit, qui semblent les trouver aussi embêtants que les porc-épic ^^ Ah Oeil-de-Nuit... Un personnage que j'affectionne beaucoup ! J'aime beaucoup les loups et les animaux, et celui-ci est encore plus proche des lecteurs lorsqu'on a accès à sa pensée. Je partageais sa douleur avec Fitz lorsqu'Oeil-de-Nuit semblait épuisé...
On a un aperçu de ce que le Lignage représente pour les Six-Duchés, et ce n'est pas très glorieux... J'imagine que les autres tomes démêleront un peu tout ça et que Fitz ne va pas rester les bras croisés. Parce que c'est de là que tout part dans ce volume, puisque le prince Devoir est "enlevé" à cause de son ascendance qui lui a fait cadeau du Vif.
Nos compagnons finissent par retrouver le prince, qui ressemble fortement à son père. La rencontre entre lui et Fitz est assez explosive, et Devoir ne semble pas le porter dans son coeur. Pourtant, Fitz va tout faire pour qu'il puisse s'échapper. Nos deux personnages font un détour par l'île des Autres, que j'ai de suite reconnue quand Fitz s'est mis à ramassé ce que la plage contient. Ces créatures me semblent encore plus abjectes que dans mon souvenir, elles font froid dans le dos et je me demande bien quel est leur but (à part la conservation des trésors de la plage).

Difficile d'en dire plus sans spoiler, mais vous aurez compris que j'ai une fois de plus adoré ce volume dans lequel il se passe beaucoup de choses, autant au niveau de l'action que des émotions.J'ai encore un peu de mal à m'en remettre ^^"
Par ailleurs, je trouve que la couverture est magnifique !
Lien : http://miyu-neko.blogspot.fr..
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La chasse est ouverte! Fitz, le Fou et Laurier se lancent à la poursuite du prince Devoir enlevé par une obscure secte. Si le retrouver va s'avérer plutôt facile, le ramener va être une tout autre histoire.

Si j'avais eu un gros coup de coeur pour le premier cycle de l'Assassin Royal, je m'ennuie un peu plus dans ce second cycle. le style est beaucoup plus narratif et je ne retrouve pas les échanges Fitz/Fou qui m'avaient tant plu lors de leurs précédentes aventures. le fait qu'ils voyagent sous de fausses identités nuit à leur relation à mon sens. La fin du tome promet une suite que j'espère un peu plus prenante, notamment, avec le développement de la relation Fitz/Devoir. J'avoue que pour l'instant je ne vois pas du tout où l'auteur veut nous emmener et c'est ce qui me pousse à continuer ma lecture de ce second cycle.
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Dans ce tome, on ne s'ennuie pas une seule seconde, les pages se tournent à une vitesse folle, et on dévore avidement le récit des nouvelles aventures de Fitz. Comme d'habitude, Robin Hobb n'est pas tendre avec son personnage principal, et c'est bien pour ça qu'on l'aime. Notre pauvre Fitz, après avoir quasiment tout perdu pour sauver la lignée des Loinvoyant et le royaume des Six-Duchés de la menace des Pirates Rouges, doit à nouveau donner de sa personne pour sauver le monde… Ou tout du moins le prince Devoir.

Et pour ça, Fitz va devoir faire face à son passé (Devoir lui ressemble comme deux gouttes d'eau à son âge), et surtout il va devoir faire des choix difficiles : tiraillé entre son appartenance au Lignage, sa dévotion aux Loinvoyant et sa volonté de protéger Ortie à tout prix, il va songer à des choses inimaginables, et connaissant Robin Hobb, j'ai vraiment eu peur qu'il ne fassent certaines choses impensables ! Ce Fitz est vraiment prêt à tout pour faire son devoir, quitte à vendre son âme et à souffrir le martyre ! Et on s'inquiète avec lui pour Oeil-de-Nuit, on s'interroge aussi sur le Fou (encore et toujours le Fou !), sur ses origines, sur qui il est vraiment.

Ce qui est intéressant ici c'est qu'on se rend compte à quel point le Fou est à la fois une force et une faiblesse pour Fitz : c'est le Fou qui donne à Fitz la force de « sauver le monde une nouvelle fois », qui lui donne foi en l'union du Catalyseur et du Prophète Blanc. En même temps, le Fou le rend fragile parce qu'il en sait plus que les autres sur lui, et Fitz est vraiment très attaché au Fou, ce qui peut devenir un moyen de pression de la part de ses ennemis. Ca lui plombe aussi le moral lorsqu'il doit jouer au serviteur de Sire Doré alors qu'il aimerait parler à un ami.

Pour ce qui est de Devoir, il paraît encore trop jeune et naïf, mais c'est sa relation avec Fitz qui risque de se révéler compliquée et passionnante !

Des personnages toujours aussi intéressants donc, et de nouveaux éléments dans l'intrigue : je veux savoir la suite !!!!! J'ai adoré le passage en lien avec les Aventuriers de la Mer, j'ai vraiment hâte d'en savoir plus ! Retrouver Fitz sur la plage des Autres, se souvenir de l'histoire de Kennit et de Hiémain dans ce même lieu, c'était juste magique ! Je suis sûre que le dénouement de cette saga va être énorme, l'auteure sème de-ci de-là de petits indices qui laissent présager de grandes révélations et beaucoup d'émotion pour la suite. Et puis ce mélange d'Art et de Vif développé par Robin Hobb, ça devient vraiment intéressant !
Lien : http://lecturestrollesques.b..
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Citations et extraits (34) Voir plus Ajouter une citation
Si l'on ne meurt pas d'une blessure, on guérit d'une façon ou d'une autre, et il en va de même pour le chagrin. De la terrible douleur de l'instant de la séparation, nous passâmes tous deux dans les jours grisâtres de la stupeur et de l'attente hébétées ; c'est toujours ainsi que m'est apparu le chagrin, comme un temps où l'on attend, non que la souffrance s'efface, mais que l'on s'y habitue.
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"Petit frère, ne me traite pas comme si j'étais déjà mort ou agonisant. Si c'est ainsi que tu me vois, j'aime mieux être mort pour de bon. Tu voles le maintenant de ma vie quand tu crains que je disparaisse demain. Ta peur a des griffes glacées qui m'enserrent et me dépouillent du plaisir que je tire de la chaleur du jour."
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ATTENTION : SPOILER IMPORTANT (ne pas lire si envie de lire le cycle)

"Attends-moi ! criai-je, et mon propre cri me tira du sommeil. Non loin de là, le fou se redressa, les cheveux en bataille. Je clignai les paupières. Ma bouche était pleine d'onguent et de poils de loup, et mes doigts étaient enfoncés dans sa fourrure. Je le serrai contre moi, et, sous mon étreinte, ses poumons laissèrent échapper le dernier soupir qui y restait prisonnier. Œil-de Nuit était mort. Une pluie glacée tombait en cataracte devant l'entrée de la grotte.
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La vie est un équilibre. On tend à l’oublier alors qu’on vit, insouciant, chaque jour après l’autre. On mange, on boit, on dort et on croit qu’on se réveillera toujours le lendemain, qu’on sortira toujours revigoré d’un bon repas et de quelques heures de repos. Les plaies ne peuvent que guérir, la douleur s’estomper avec le temps, et, même quand les blessures cicatrisent moins vite, quand la douleur s’atténue le jour pour revenir dans toute son intensité la nuit, quand le sommeil n’est plus réparateur, on croit encore que, le lendemain, tout aura repris son équilibre et qu’on pourra continuer à vivre comme d’habitude. Mais, à un certain moment, le délicat équilibre s’est rompu, et, on peut bien faire tous les efforts du monde, on entame la lente chute, la transformation de l’organisme qui s’entretient seul en celui qui lutte bec et ongles pour demeurer ce qu’il était naguère.
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Plus j'étudiais les récits d'autres auteurs, écrits comme oraux, plus il me semblait que ce genre d'entreprise ne vise pas à préserver le savoir, mais à figer le passé dans un état intangible. Comme lorsqu’on aplatit une fleur dans un herbier et qu'on la laisse sécher, nous tentons d'immobiliser ce que nous avons vécu pour pouvoir dire : " voici exactement comment était la situation quand j'en ai été témoin." Mais, à l'instar de la fleur, le passé ainsi fixé n'est plus le passé; il perd son parfum et sa vitalité, sa délicatesse devient friabilité et ses couleurs s'estompent. Et, quand on rouvre l'herbier, on s'aperçoit que la fleur n'est plus du tout celle qu'on voulait capturer, que l'instant qu'on cherchait à retenir s'est enfui à jamais.
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