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4,37

sur 1806 notes
La première chose qu'il me vient à l'esprit quand je pense à ce tome c'est que Robin Hobb est vraiment très forte. La dernière phrase de ce tome n'est composée que de 4 mots mais pourtant elle n'incite qu'à une seule et unique chose : se jeter rapidement sur la suite. Je me doutais bien que l'auteur prévoyait quelque chose pour le Fou mais je n'aurais jamais imaginé cela. Une belle surprise que celle que nous a réservée ici l'auteure.

Comme pour les autres tomes, celui-ci c'est lu vite et bien et on arrive presque trop vite à la fin, à 2 tomes de la fin de cette saga j'étais lors de ma lecture de plus en plus curieux sur le dénouement de celle-ci et sur l'avenir de tous les personnages de cette belle saga : le personnage de Lourd qui souffre au cours de ce voyage et en tient rancoeur à Fitz, le prince Devoir de moins en moins prince et de plus en plus roi, le vieil Umbre, Ortie qui devrait bientôt connaître sa véritable identité, celle du Fou dont l'avenir semble sombre et tant d'autres d'encore.

J'étais curieux en effet me posant de nombreuses questions sur l'avenir de ces personnages auxquels je me suis attaché : quels choix sera contraint de prendre Fitz, les prédictions du Fou vont-elles se réaliser et qu'elles en seront alors les conséquences ? Autant dire que je n'ai pas trop tardé suite à ma lecture pour entamer l'avant dernier tome.
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Ce tome est l'introduction à une nouvelle aventure.
Fitz, Umbre, le prince Devoir, Lourd, Trame, Leste en sont les principaux protagonistes. Départ pour les îles outriliennes, préparatifs en tout genre, découverte d'autres cultures...
L'action n'est pas vraiment au rendez-vous dans cette histoire.
Mais attention à la suite, je crois que cela promet d'être mouvementé...
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Livre audio – Lu par Sylvain Agaësse : 12h24

Plus j'écoute cette saga plus j'ai envie d'en écouter encore plus je m'avance vers la fin !! J'ai ressenti ce tome comme est une transition entre les événements et les déplacements en bateau sont une bonne occasion de trouver les protagonistes rassemblés, même si le voyage est mouvementé ! Lourd est malade, Fitz s'occupe de lui aidé par un vifier. Par l'Art il communique avec Ortie et s'aperçoit qu'un dragon la menace.

Lourd malade ça vaut son pesant d'or et Sylvain Agaësse donne une réalité et une certaine grandeur, simplet mais puissant en Art !

Challenge Pavés 2023
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Dans un roman de Robin Hobb, on trouve tout ce qui écrit et tout ce qui est sous entendu. Ce qui est écrit ici concerne l'histoire qui suit son cours. Les événements se succèdent, en réservant des surprises ou non aux lecteurs, en alimentant suffisamment de suspens pour garder leur attention, en approfondissant très largement la mythologie mise en place depuis le premier tome et en construisant un univers toujours plus riche, complexe et cohérent.
Ce qui est sous entendu, c'est ce qui est raconté à travers les personnages, leurs vécus, leurs expériences, leurs relations leurs vie. Dans ce volume, l'accent est mis selon moi sur le rôle de père de Fitz. Sa relation avec Ortie évolue, pas forcément dans la direction voulu par Fitz. D'ailleurs quand on connaît un peu le cycle de l'Assassin Royal, on se rend compte que rien ne se déroule jamais comme Fitz le prévoit. Il a en outre la fâcheuse habitude de réaliser ou de produire exactement l'inverse de ce qu'il attendait.
Mais c'est bien là l'aspect paternel de Fitz qui est exploré, ses craintes, ses attentes, ses devoirs, ses doutes, ses espoirs sont mis en exergue dans un environnement fantaisiste. Je note également la mise en parallèle de l'aspect paternel avec la dimension très féminine développée dans la société Outrilienne qui est très clairement une société matriarcale. Les descriptions de l'auteure sont à ce sujet très riches et très détaillées. Et il est très intéressant de voir évoluer les deux aspects, l'un illustré par le rôle de père de Fitz, l'autre par cette société Outrilienne, qui rappelle parfois des peuplades type Amazones de la Grèce Antique sauf que l'aspect guerrier est ici véhiculé par les hommes et non les femmes.
De fait Robin Hobb parle de tous les pères et sort littéralement de l'univers de fantasy pour s'adresser aux pères que nous sommes et interroge réellement la question de la paternité à travers son héros. Car ce que vit Fitz Chevalerie, nous le vivons tous. C'est à mon sens le meilleur argument prouvant que la fantasy peut être une littérature adulte s'adressant à des lecteurs en âge d'avoir des enfants. C'est également une question de respect car Robin Hobb a bien compris que son lectorat a bien grandi depuis le premier tome et les 13 ans de Fitz. Celui ci est devenu un homme, un père, et c'est sa prise de conscience que nous raconte l'auteure. Et entre nous c'est beaucoup plus passionnant qu'une banale histoire de dragons à trucider pour obtenir la main de la jolie princesse, qui est, rappelons le tout de même, le postulat principal de l'intrigue en question.... Je ne sais pas vous mais moi j'ouvre le volume suivant....!!
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Plus j'avance dans ma lecture de l'Assassin Royal, plus je me dis que cette saga est fantastique et même si j'ai hâte de la terminer parce-que ça fait 3 ans que je suis dessus, je pense que je vais être vraiment triste quand je lirai le dernier tome. Ce 11e est tout aussi fabuleux que les autres. On avance encore dans l'intrigue et on découvre un nouveau territoire. On a toujours autant de plaisir à suivre Fitz.... et je dois dire que si je n'accrochais pas au personnage de Lourd avant, ce tome me l'a rendu tout à fait adorable. On sent vraiment son problème psychologique dans celui-ci.
Vivement la suite.
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J'ai un peu moins apprécié ce tome que le précédent. le voyage pour Asjeval se prépare, et nos personnages n'abordent l'île qu'à la fin... J'ai trouvé les passages en bateau un peu longs et angoissants : l'entêtement de Lourd surtout, était parfois déconcertant. J'aime bien ce personnage, je trouve qu'il a des côtés assez attachants, mais là... On passe un quart du tome à le voir se plaindre du mal de mer, pour ensuite en tomber malade et le voir confier à Fitz, qui sera moins libre de ses mouvements, déjà bien restreints car il est au service des Loinvoyant.
Malgré la longueur, j'ai tout de même apprécié découvrir les Outrîliens, ennemis des Six-Duchés pendant la guerre contre les Pirates Rouges. On découvre une toute autre civilisation et des manières de vivre différentes, à commencer par la position de la femme. On retrouve Elliana et Peottre, mais toujours aucun indice sur leur but à propos du dragon. Elliana se montre plus mature dans son milieu naturel, et on se demande comment évoluera sa relation avec Devoir.
Niveau relation, on retrouve toujours les échanges d'Art entre Ortie et Fitz. J'aime beaucoup le personnage d'Ortie. On ne la connait que dans ses rêves et à travers les songes de Fitz, mais on se sent déjà proche de ce personnage (elle doit tenir ça de son père !). Je trouve leurs échanges intéressants, en particuliers dans ce tome lorsque Burrich est évoqué.

Encore une fois, j'ai eu du mal avec le découpage français. La fin possède une bonne chute, mais quand on entame le tome suivant, on voit bien que la coupure est mal placée. Heureusement que je n'ai pas eu à attendre avant de le lire !
Lien : http://miyu-neko.blogspot.fr..
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le clan d'art définitivement formé ?

C'est bien là la question car nous avons Umbre qui est un peu branlant (ne m'excuse pas Umbre, je ne t'aime pas du tout en ce moment). Fitz, bien entendu qui s'en prend plein la tronche (câlins) Devoir qui devient un roi, un vrai, un tatoué. Lourd qui chouine (oui mais c'est Lourd... Dans tous les sens du terme d'ailleurs). Et bien entendu, on entend parler d'Ortie. Et cela évolue bien d'ailleurs de ce côté. Pas dans le sens que Fitz voudrait d'ailleurs (ni dans le mien). Mais on est bien obligé d'en arriver là entre les machinations d'Umbre, la volonté du prince, toussa toussa.

Et là j'ai envie de dire : Mais vous pourriez pas le laisser tranquille Fitzounet ? Parce que le pauvre, dès qu'il a quelque chose, ou dès que quelque chose de bien se passe dans sa vie (ou au moins neutre), paf. On lui rajoute des trucs pour le tabasser (moralement ou physiquement, c'est au choix selon les tomes). Et après, la compagnie va dire qu'il n'est pas très coopératif. Tu m'étonnes. Mais moi je me serai déjà barrée et depuis longtemps. Loyauté envers les Lonvoyants ou pas d'ailleurs. Faut pas pousser. Et qui va s'attirer les bouderies du Fou en définitive ? Je ne vous maintiens même pas le suspense car on connaît tous la réponse.

Alors oui, je suis en pétard. Martyriser un héros. Ca va bien deux minutes. Mais à ce point, c'est au delà de la torture ! Alors certes, Fitz n'est pas parfait. Mais il faut avouer qu'il fait sans arrêt des sauts de puce entre divers paniers de crabe. Un jour, j'irai dans le livre et je dirai les 4 vérités à tout ce beau monde (mais pas demain, demain on lit le tome 12).

Bref ! le clan d'art (oui parce que bon.). On pourrait dire qu'il est pratiquement au point, compte tenu des lacunes de tout le monde. Et il est vrai que Fitz n'est pas le meilleur des pédagogues (en même temps, comment on lui a appris des trucs lui... Bref). Mais cela évolue et on a un vrai sentiment d'unité là dedans. du moins, on y approche grandement.


Devoir s'est embarqué dans un de ces trucs....

Oui parce que le Devoir, il doit décapiter un dragon pour pouvoir épouser la Narcheska. Déjà, il a bon dos parce que la pimbêche, je ne lui aurai même pas offert un bouquet de mauvaises herbes. Bref, on part dans une quête noble, chevaleresque, toussa toussa. Il se déplace dans la pays concerné. Et hop ! Il se tape de la bouffe infâme, des réunions à n'en plus finir. Tout ça pour s'entendre dire qu'il est bien obligé de le faire mais que cela peut déclencher une guerre. Bah tiens !

En espérant qu'il s'en sorte, bien entendu, parce que là, c'est franchement pas gagné. Mais on sent qu'il progresse (au moins.) Sur ce, je vous laisse les loupiots, j'ai un tome 12 sur le feu (on approche de la fin ! Yes !)
Lien : http://labibliodekoko.blogsp..
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Ce 11e tome est assez difficile à commenter... Ce passage est certes indispensable dans la continuité de l'histoire, mais les actions sont moins denses, moins passionnantes, et on a le sentiment que Fitz laisse ses secrets et ses devoirs l'emporter sur sa personnalité et son caractère, et c'est un peu frustrant de le voir s'écraser devant tout le monde, même Lourd, alors qu'on brûle de le voir s'énerver, exploser, ou au moins se rebiffer un peu...
Cela dit, à lire la fin, on ne peut qu'avoir envie de se procurer le 12e tome!
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Enfin! Après 2 tomes de tergiversations, Devoir et son clan d'art prend enfin la route des îles outriliennes pour que le prince puisse tenir sa promesse et épouser la narcheska. Ça promet donc de l'action, des batailles, des rebondissements...ou pas. C'est sûr qu'avec Fitz on voit du pays, on rencontre plein de gens, on découvre de nouvelles cultures, mais qu'est-ce qu'on s'ennuie. Les voyages en bateau c'est sympa, un ça va, trois bonjour les dégâts. Robin Hobb aurait pu avoir le bon sens de nous les épargner surtout qu'ils n'apportent pas grand chose au récit et sont très très répétitifs. J'ai de plus en plus de mal avec le personnage de Lourd (qui porte bien son nom) et qui enchaine le pauvre Fitz à un rôle de garde malade. Les passages avec Ortie ont réveillé mon intérêt et j'espère que son personnage va prendre plus d'importance par la suite. Ce deuxième cycle n'est décidément pas à la hauteur du premier. Je croise les doigts pour que les 2 derniers tomes vaillent toute cette attente et qu'on ait enfin un peu d'action. Pitié!
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Voyage,voyage.

Je rentre dans les trois derniers livres. Enfin, d'avant reprise. Les trois que j'ai le moins aimé, des souvenirs de lenteurs, de longs sur place.
En effet ce tome parle de voyage. Voyage en mer, d'attente protocolaire, et de magie. Mais dans les rêves, la belle affaire, pour meubler les roulis.
Et dans cette relecture j'ai songé à ces héros de papier qui vivaient un si long voyage en mer que je n'avais nulle envie d'en lire le retour (ô crainte du lecteur en plein périple) : La quête de Robert Lyndon, Les passagers du vent de Bourgeon ou Gagner la guerre de Jaworski très riches l'un et l'autre en longues traversées. Comme quoi, il n'y a pas que dans le monde réel où je suis malade en bateau.
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