AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,37

sur 1941 notes
5
26 avis
4
16 avis
3
3 avis
2
0 avis
1
1 avis
Rares sont les auteurs qui parvienne à me tenir éveillé au-delà de minuit même en week-end mais Robin Hobb fait immanquablement partie de ceux-ci. L'heure et la fatigue n'avaient guère plus  d'importance la nuit où j'ai fini ce roman seul comptait l'histoire de Fitz et ceux jusqu'à la dernière page tournée.

Après un tome 7 servants de piqûre de rappel du premier cycle Robin Hobb nous présente ici un tome un peu plus mouvementé. Je n'avais pas trouvé le début exceptionnel mais une fois bien immerger dans l'intrigue, plus moyen de lâcher ce roman, c'était trop tard, je ne pouvais que tourner page après page.

Ce tome est l'occasion de découvrir le prince Devoir, le moins que l'on puisse dire c'est que la rencontre entre Fitz et ce dernier a été mouvementé, je suis très curieux de voir l'évolution de la relation qu'entretiendront ses deux personnages. La magie du vif elle n'a jamais eu une place si importante Robin Hobb la plaçant ici au coeur de son intrigue, et celle de l'art n'est pas en reste pas non plus. J'ai désormais hâte de connaître la suite des aventures de Fitz et des nouveaux tourments que lui réserve à n'en pas douter Robin Hobb.

En bref, j'ai beaucoup aimé et vais rapidement me jeter sur la suite.
Commenter  J’apprécie          450
Un tome en demi mesure pour moi, comme l'a été le tome sept d'ailleurs. Nous avons passé le stade où Robin Hobb nous décrit ce que la vie de Fitz a été durant toutes ces années mais même après cela, j'ai eu du mal à entrer dans La secte maudite. Les derniers chapitres ont, fort heureusement, relevé mon intérêt pour l'histoire et la saga dans sa globalité.

Le prince Devoir, fils de Kettricken et Vérité/Fitz (oui, c'est toujours un peu compliqué, je sais) est porté disparu alors qu'une alliance avec les Outriliens est sur le point de se concrétiser. Bien entendu, Umbre fait appel à son ancien apprenti de neveu pour aller à la rescousse de l'héritier des Loinvoyant. Pourquoi en serait-il autrement ? Notre pauvre héros n'a pas assez souffert comme cela, demandons-lui une énième mission qui va se révéler périlleuse. J'ai beau apprécier l'histoire, j'avoue que Robin Hobb aime tout de même martyrisé son personnage principal, à un point même que cela en devient presque cruel. C'est le lot des héros comme Fitz, j'en conviens mais parfois, je me dis que trop, c'est trop. Cet homme a besoin de bonheur, et ce n'est pas ses quelques années tranquilles qui pourront payer sa dette envers sa famille.

Alors, oui, cela doit y jouer dans ma lecture. Même en me prenant au jeu, j'ai cette petite "rancoeur" qui perdure. Je ne retrouve plus non plus le duo Fitz/Fou qui me manque désespéramment même si sous leurs rôles de Tom et Sire Doré, quelques fois la comédie s'effrite. J'ai l'impression que, même si cela est fait pour protéger notre héros, c'est encore une punition qu'il accepte plus ou moins. Ajoutez à cela un Devoir qui a été assez pénible durant la quasi totalité du tome, et Laurier, nouveau personnage féminin, qui ne trouve absolument pas grâce à mes yeux... Une mort tragique et attendue n'a rien arrangé, endeuillant l'histoire et me plongeant un peu plus dans la tristesse globale de la saga. Mon état d'esprit n'était pas idéal avec tous ces éléments... Et pourtant, et surtout grâce à la fin du tome, j'ai retrouvé une envie de poursuivre. Il faut peut-être que je me fasse simplement une raison, mais je me dis que cela reviendrait à abdiquer, et à ne plus autant m'attacher à Fitz et au Fou. Donc... je vais probablement continuer à râler sur le destin tragique de notre Assassin.

Royal avait laissé une place vacante en disparaissant. Plus de méchant cruel contre qui se battre. Alors, un nouveau prend sa place. C'est à mon avis un prémisse et c'est plus les Pies dans leur globalité qui seront une menace. Une menace vil et dépouillée de ce que le Vif est. L'idée est très intéressante. Déjà pour mettre le Vif plus en avant et passer un peu l'Art en arrière plan même si les deux magies sont toujours bien présentes. Ensuite, pour montrer combien la persécution et la haine peuvent aboutir à des résultats totalement différents. La secte qui est au centre de ce tome huit crée un sentiment révoltant pour le lecteur mais on arrive aussi à comprendre pourquoi certaines personnes en sont arrivés là. Tout n'est pas noir ou blanc. Les responsabilités sont multiples et des deux côtés. Sur le plan psychologique, Robin Hobb tisse sa toile avec brio et j'adore cela. Elle pousse vraiment son histoire vers un aspect politique et sociologique qui font écho à notre société actuelle tout en lui donnant sa part de magie.

Les personnages et surtout leurs relations ne sont pas en reste. J'ai beau ne pas avoir apprécié Devoir, la relation qui se crée entre lui et Fitz est rondement menée. Et Dieu sait combien ces deux-là ne sont pas gâtés. Oeil-de-nuit est une fois de plus majestueux. Ce personnage a tellement de richesse, tout en gardant ce côté animal qui voit les choses simplement que c'est juste une petite merveille. Un petit jeu d'équilibriste parfait. Il est pour moi, la conscience de Fitz alors qu'on aurait pu imaginer que l'inverse aurait été vrai. le Fou reste le Fou même sous les traits de Sire Doré. La proximité et l'amitié avec Fitz font un peu défaut et j'espère que cela ne continuera pas trop longtemps. Cette mascarade m'épuise tout autant qu'eux.

La fin, comme je l'ai dit, est palpitante à souhait. J'ai particulièrement apprécié la "confrontation" entre Umbre et Fitz dans les dernières lignes. Il y a une lueur d'espoir à laquelle je me raccroche pour Fitz, Devoir et le Fou. Je vais donc croiser les doigts très très fort pour ma prochaine lecture du tome neuf.
Commenter  J’apprécie          360
Une critique très difficile à rédiger... Je suis encore sonnée par cette lecture intense. Sans vouloir trop spoiler, c'est le tome qui m'a arraché le plus de larmes, ce qui ne m'était pas arrivé depuis Harry Potter 7... Et je ne sais même pas par où commencer.
La traque du prince Devoir se trouve au coeur de l'intrigue. On retrouve Fitz - en tant que Tom Blaireau -, le Fou - en tant que Sire Doré -, et Laurier, la grand'veneuse de la Reine, là où on les avait laissé. Va s'ensuivre tout un itinéraire pour retrouver le Prince, qui passera par Myrteville et Castelmyrte pour ensuite se poursuivre à travers des paysages de campagnes et des bois. J'ai bien aimé cet aspect de la traque ainsi que la découverte de la chasse aux marguets. Castelmyrte est bien connu pour préférer la compagnie des chats à celle des chiens, et c'est avec plaisir que l'on fait connaissance avec ces animaux. Un fait intriguant nous est livré : les chats peuvent exprimer leur pensée par le Vif sans être nécessairement lié, sans doute via leur esprit indépendant. Ces animaux m'intriguent, j'espère qu'on aura l'occasion de les revoir et d'approfondir ce que l'on sait d'eux. Mais ils ne sont pas au goût d'Oeil-de-Nuit, qui semblent les trouver aussi embêtants que les porc-épic ^^ Ah Oeil-de-Nuit... Un personnage que j'affectionne beaucoup ! J'aime beaucoup les loups et les animaux, et celui-ci est encore plus proche des lecteurs lorsqu'on a accès à sa pensée. Je partageais sa douleur avec Fitz lorsqu'Oeil-de-Nuit semblait épuisé...
On a un aperçu de ce que le Lignage représente pour les Six-Duchés, et ce n'est pas très glorieux... J'imagine que les autres tomes démêleront un peu tout ça et que Fitz ne va pas rester les bras croisés. Parce que c'est de là que tout part dans ce volume, puisque le prince Devoir est "enlevé" à cause de son ascendance qui lui a fait cadeau du Vif.
Nos compagnons finissent par retrouver le prince, qui ressemble fortement à son père. La rencontre entre lui et Fitz est assez explosive, et Devoir ne semble pas le porter dans son coeur. Pourtant, Fitz va tout faire pour qu'il puisse s'échapper. Nos deux personnages font un détour par l'île des Autres, que j'ai de suite reconnue quand Fitz s'est mis à ramassé ce que la plage contient. Ces créatures me semblent encore plus abjectes que dans mon souvenir, elles font froid dans le dos et je me demande bien quel est leur but (à part la conservation des trésors de la plage).

Difficile d'en dire plus sans spoiler, mais vous aurez compris que j'ai une fois de plus adoré ce volume dans lequel il se passe beaucoup de choses, autant au niveau de l'action que des émotions.J'ai encore un peu de mal à m'en remettre ^^"
Par ailleurs, je trouve que la couverture est magnifique !
Lien : http://miyu-neko.blogspot.fr..
Commenter  J’apprécie          170
La chasse est ouverte! Fitz, le Fou et Laurier se lancent à la poursuite du prince Devoir enlevé par une obscure secte. Si le retrouver va s'avérer plutôt facile, le ramener va être une tout autre histoire.

Si j'avais eu un gros coup de coeur pour le premier cycle de l'Assassin Royal, je m'ennuie un peu plus dans ce second cycle. le style est beaucoup plus narratif et je ne retrouve pas les échanges Fitz/Fou qui m'avaient tant plu lors de leurs précédentes aventures. le fait qu'ils voyagent sous de fausses identités nuit à leur relation à mon sens. La fin du tome promet une suite que j'espère un peu plus prenante, notamment, avec le développement de la relation Fitz/Devoir. J'avoue que pour l'instant je ne vois pas du tout où l'auteur veut nous emmener et c'est ce qui me pousse à continuer ma lecture de ce second cycle.
Commenter  J’apprécie          132
Dans ce tome, on ne s'ennuie pas une seule seconde, les pages se tournent à une vitesse folle, et on dévore avidement le récit des nouvelles aventures de Fitz. Comme d'habitude, Robin Hobb n'est pas tendre avec son personnage principal, et c'est bien pour ça qu'on l'aime. Notre pauvre Fitz, après avoir quasiment tout perdu pour sauver la lignée des Loinvoyant et le royaume des Six-Duchés de la menace des Pirates Rouges, doit à nouveau donner de sa personne pour sauver le monde… Ou tout du moins le prince Devoir.

Et pour ça, Fitz va devoir faire face à son passé (Devoir lui ressemble comme deux gouttes d'eau à son âge), et surtout il va devoir faire des choix difficiles : tiraillé entre son appartenance au Lignage, sa dévotion aux Loinvoyant et sa volonté de protéger Ortie à tout prix, il va songer à des choses inimaginables, et connaissant Robin Hobb, j'ai vraiment eu peur qu'il ne fassent certaines choses impensables ! Ce Fitz est vraiment prêt à tout pour faire son devoir, quitte à vendre son âme et à souffrir le martyre ! Et on s'inquiète avec lui pour Oeil-de-Nuit, on s'interroge aussi sur le Fou (encore et toujours le Fou !), sur ses origines, sur qui il est vraiment.

Ce qui est intéressant ici c'est qu'on se rend compte à quel point le Fou est à la fois une force et une faiblesse pour Fitz : c'est le Fou qui donne à Fitz la force de « sauver le monde une nouvelle fois », qui lui donne foi en l'union du Catalyseur et du Prophète Blanc. En même temps, le Fou le rend fragile parce qu'il en sait plus que les autres sur lui, et Fitz est vraiment très attaché au Fou, ce qui peut devenir un moyen de pression de la part de ses ennemis. Ca lui plombe aussi le moral lorsqu'il doit jouer au serviteur de Sire Doré alors qu'il aimerait parler à un ami.

Pour ce qui est de Devoir, il paraît encore trop jeune et naïf, mais c'est sa relation avec Fitz qui risque de se révéler compliquée et passionnante !

Des personnages toujours aussi intéressants donc, et de nouveaux éléments dans l'intrigue : je veux savoir la suite !!!!! J'ai adoré le passage en lien avec les Aventuriers de la Mer, j'ai vraiment hâte d'en savoir plus ! Retrouver Fitz sur la plage des Autres, se souvenir de l'histoire de Kennit et de Hiémain dans ce même lieu, c'était juste magique ! Je suis sûre que le dénouement de cette saga va être énorme, l'auteure sème de-ci de-là de petits indices qui laissent présager de grandes révélations et beaucoup d'émotion pour la suite. Et puis ce mélange d'Art et de Vif développé par Robin Hobb, ça devient vraiment intéressant !
Lien : http://lecturestrollesques.b..
Commenter  J’apprécie          100
Depuis le début de la série, ce 8ème tome (qu'il est impossible de dissocier du 7) est celui qui m'a le plus satisfait. Riche en émotions et en action, il sera difficile à tout fan de la saga de ne pas être touché par le cour des événements.
Comme je crois l'avoir dit dans ma critique du tome 7, j'apprécie l'évolution d'un Fitz devenu homme et capable de se montrer dur. le début de relation qu'il noue avec Devoir est l'un des éléments qui me donne envie de vite connaitre la suite. D'ailleurs, j'ai l'impression que le personnage du jeune prince est la représentation de ce qu'aurait pu être la vie de Fitz si ce dernier n'avait pas été bâtard.
Le Fou est un personnage toujours aussi passionnant. Robin Hobb sait en tirer toute la profondeur et son basculement régulier entre légèreté et sérieux modifie la saveur du récit quand c'est nécessaire. Bien souvent, je me dis que l'histoire racontée par son prisme serait pas mal.
Et puis Oeil de Nuit... Jusqu'à présent, j'appréciais le lien entre lui et Fitz, mais sans plus. Mais par la force des choses, j'ai vraiment touché ici par cette relation.

Même si je vais lire un ou deux livres différents auparavant, je ne mettrai guère longtemps avant de passer au tome 9.
Commenter  J’apprécie          90
Excellent tome, on ne s'ennuie pas une seconde. Tous les ingrédients sont présents pour en faire un bon cru: aventure, action, rebondissement et intense en émotion. On retrouve un Fitz mature et un Fou toujours aussi fidèle à lui-même. La narration par Sylvain Agaësse est incomparable. Il incarne parfaitement tous les personnages et, selon moi, il est la voix idéale pour Fitz. L'écriture, le scénario, le style sont tout simplement addictifs, Robin Hobb a un réel don de conteuse. Je suis complètement accro à cette série.
Commenter  J’apprécie          80
Livre audio – Lu par Sylvain Agaësse : 13h54

Totalement emballée par l'écoute de la saga, j'ai oublié de faire les critiques au fur et à mesure et j'en suis au tome 12 ! Presque la fin....

Fitz, le Fou, Oeil-de-nuit et Laurier, grand'veneuse de la reine partent chercher le Prince avant que sa disparition ne soit connue à Castelcerf. Soupçons et dangers parsèment ce tome et donne un nouveau visage à l'usage du vif, accoutumés que nous sommes à celui de Fitz.

La narration de Sylvain Agaësse ne me donne jamais l'impression de longueur dans le texte et les divers personnages sont aisément identifiables.

Challenge Multi-Défis 2023
Challenge Pavés 2023
Commenter  J’apprécie          70
J'ai aimé ce tome du début à la fin. Chaque phrase était magnifique, l'intrigue était très vraiment bien menée et les personnages ont un super développement. Surtout Fitz ! C'est incroyable comme Robin Hobb rend ses personnages tellement humains. Même quand Fitz se montre détestable, on ne peit s'empêcher d'éprouver de la compassion parce qu'on comprend pourquoi il est comme ça. C'est un vrai bijou, surtout grâce à l'écriture de l'auteure. J'adore comment elle décrit la nature, on sent qu'elle y a passé beaucoup de temps. J'ai à chaque fois l'impression d'être avec les personnages. C'est pour ça que je préfère les tomes ou les héros voyagent que ceux à Castelcerf. J'ai eu un début de panne de lecture après ce livre. L'univers me hantait !
À lire de toute urgence !
Commenter  J’apprécie          70
Ce tome-là est un tome d'action avec une quête qui va réunir à nouveau le Fou et Fitz, mes deux personnages préférés. L'intrigue est intéressante et permet d'approfondir le sujet du Vif, présent dans chaque tome mais souvent en trame de fond : ici, on comprend un peu mieux les enjeux et les dérives qu'a provoqué ce don dans les Six-Duchés.

Malheureusement, le drame que je pressentais dans le tome précédent est arrivé... J'ai réussi à retenir mes larmes car , même si la scène est vraiment bien écrit, ce n'est pas un moment de détresse mais une sorte de lâcher prise pour le Loup.

J'aime beaucoup le nouveau Prince, essentiellement car il ressemble beaucoup à Fitz au même âge.

La fin de ce tome n'a pas de retournement de situation surprenant mais elle marque tout de même la fin d'une période pour Fitz et le début d'une nouvelle vie.
Commenter  J’apprécie          70




Lecteurs (6293) Voir plus



Quiz Voir plus

Robin Hobb

Comment se nomme le seul roman de SF écrit par Robin Hobb?

Alien
Terre étrangère
Alien Earth
Aliens

10 questions
243 lecteurs ont répondu
Thème : Robin HobbCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..