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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Encore beaucoup de surprises, de rythme et d'action pour ce troisième volet de la série, j'en ai le souffle coupé. Même si la fin est moins noire que la fin du deuxième tome, cela nous laisse tout de même envisager une suite assez terrible encore. C'est le genre de série qu'on ne peut lâcher du début à la fin, inventive, rythmée, mouvementée, tragique, avec des personnages riches, un écriture efficace et élégante… J'ai mis du temps à m'attaquer à cet auteure, les cycles assez longs me faisaient un peu peur, mais je comprends désormais pourquoi il y a tant de fans, c'est justifié, et j'en fait désormais partie.
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Un découpage en 9 tomes c'est long. J'en tire mon parti en mettant à l'honneur un personnage par tome.

Pour ce troisième tome, je vais vous parler de Hiémain.

Hiémain Vestrit est le fils aîné de Kyle et de Keffria. C'est un jeune garçon plutôt maigrichon, calme, posé et qui n'aime pas les conflits.
Au début de la saga, Hiémain destiné à la prêtrise, se retrouve bien malgré lui embarqué sur la Vivacia, aux côtés de son père le nouveau capitaine.
Ce dernier, déçu par le physique et l'attitude de son fils, ne cesse de le rabrouer, de le bousculer afin qu'il devienne selon ses propres critères un homme, un vrai !


Hiémain n'est pas un de mes personnages favoris mais au cours de ce troisième tome, il m'a vraiment étonnée.
Dans un premier temps, on a envie qu'il se rebelle plus contre son père et lorsque tentative de rébellion il y a, on ne peut s'empêcher de se dire qu'il s'y prend très mal ! Pourtant, au cours de ce tome, son caractère s'affirmera de plus en plus et fidèle à lui-même et à ses convictions, il saura montrer ce courage qu'il avait jusqu'alors en lui mais qu'il n'arrivait pas à exprimer devant les autres.


J'ai également beaucoup apprécié sa relation ambivalente à Vivacia, à laquelle il n'a d'emblée pas envie de consacrer sa vie.Mais le lien familial est bien présent et les deux êtres « abandonnés » à eux-mêmes tisseront une amitié, certes fluctuante, mais indéfectible. C'est à travers Hiémain que Vivacia s'éveillera au monde mais la réciproque se vérifie tout autant.
Forts de ce lien, chacun y puisera sa force. Et ils en auront bien besoin à la fin de ce premier volume de l'édition originale !


Un premier volume qui se termine comme on s'y attend par un retournement de situation, des rencontres explosives qui promettent des situations intéressantes pour la suite !
J'ai hâte d'y être !

Peut être qu'à la prochaine critique, vous parlerai-je de Kenny le pirate, un de mes personnages favoris, qui jouera sans nul doute un rôle important dans le devenir de la Vivacia.

À suivre...
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Décidément, les membres de la famille Vestrit, les vrais comme les « pièces rapportées », sont de vrais caractériels. Je veux dire par là que leur comportement est agressif, instable, et que pas un n'est capable de communiquer de manière à peu près normale avec autrui. Ce troisième tome (en réalité la fin du premier cycle dans les éditions américaines) de cette grande saga marque le point d'orgue de cette incroyable foire d'empoigne qui oppose les différents membres de cette famille peu reposante.
Au bout compte, toutes et tous ont beaucoup perdu dans cette confrontation d'égos surdimensionnés et la famille Vestrit ne s'est jamais autant trouvée si proche du désastre et de la ruine.
Les deux réprouvés, les deux bannis des premiers tomes, s'en sortent quand même un peu mieux que les autres. Mais à quel prix ? Althéa rentre à Terrilville, aidée et soutenue par un marchand et la vivenef Ophélie. Hiémain, quant à lui, après avoir subi les pires humiliations, va devenir peu à peu un homme en parvenant à s'affirmer face à son père.
Comme on pouvait le deviner, le capitaine pirate Kennit, grand libérateur malgré lui des esclaves, finit par entrer en contact (et de quelle manière…) avec cette famille. Après l'avoir perdue, on a plaisir à le voir retrouver sa chance insolente en toute fin de roman.
Les personnages qui apparaissaient en filigrane, comme Ambre et la vivenef folle Parangon, prennent de plus en d'importance. On commence aussi à entrevoir qui sont et ce que veulent les serpents.
Je fais confiance à Robin Hoob pour les retrouver plus tard là où je m'y attends le moins.
Avec Robin Hoob, du moins en ce qui me concerne, la magie opère toujours. Son style est vraiment extraordinaire. Elle prend son temps pour décrire les états d'âmes de ses personnages, terriblement humains car dotés d'autant de qualités que de défauts. La description des cités et des ports est riche et débordante de détails. La tension monte crescendo, l'action s'accélère, et les 150 dernières pages sont tout simplement époustouflantes et ne peuvent plus être lâchées.
Ce troisième tome est de loin le meilleur de tous.
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Un tome centré sur le thème de l'esclavage.
C'est l'humiliation de Hiémain, tatoué de l'emblème de la Vivacia à la demande de son père après qu'il se soit enfui, mais aussi le commerce des esclaves, solution adoptée par Kyle afin de gagner plus d'argent.
J'ai beaucoup apprécié les développements de l'intrigue avec notamment le lien entre la Vivacia et le serpent blanc, mais aussi le rôle plus important du capitaine Kennit.
Tome 4 en vue , à l'abordage!
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Je finis cet Intégrale 1 en apothéose, avec un récit toujours plus prenant et intéressant. Tous les arcs s'étoffent et commencent à se croiser. Les personnages principaux jusqu'ici isolés commencent à se rencontrer et se mesurer (parfaite scène de rencontre entre Hiémain et Kennit, personnages que tout oppose).
Une dimension "magique" pointe le bout de son nez avec les serpents qui se regroupent et cherchent leurs souvenirs enfouis. Je n'ai pas particulièrement aimé la façon dont ces passages sont décrits. Il manque peut-être encore assez d'éléments pour susciter de l'intérêt pour ces bestioles. Pour l'instant j'ai juste envie de passer ces pages pour en revenir à l'histoire...

Je verrai à quel moment je lirai la suite de cette saga que je n'ai pas envie d'abandonner, mais je crois que je vais d'abord me concentrer à nouveaux sur deux-trois lectures légères, ça ne me fera pas de mal.
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Ce troisième tome est en fait la fin du premier tome original. Mon avis sera court car il est difficile de parler d'une saga sans spoiler, et sans répéter ce que j'ai pu dire précédemment.
J'ai eu un réel plaisir de retourner dans l'univers de Robin Hobb, de retrouver toutes ces villes portuaires, de retrouver les membres et proches de la famille Vestrit à l'endroit où je les avais laissé dernièrement.
La structure du livre est très dynamique : le roman est composé de 13 chapitres, assez longs dans l'ensemble, mais redécoupés à l'intérieur, ce qui nous permet de suivre différentes histoires en même temps. J'aime beaucoup avoir plusieurs points de vue simultanément, le récit n'en devient que plus actif !
L'auteur nous immerge dans son monde avec de belles descriptions, qui ne tombent jamais dans la lourdeur, et il y a toujours autant de dialogues, très intéressants. A chaque fois, j'ai l'impression d'être une souris qui assistent à toutes les scènes, privées ou publiques.
Pour ne pas changer d'habitude, l'auteur aime torturer ses personnages (certes, ce n'est pas la seule à le faire, et sans ça, les récits seraient probablement bien fades, et feraient moins fantasy). Ici, c'est Hiémain, le jeune prêtre et fils de Kyle, qui va être la victime principale. le pauvre, j'ai souffert pour lui, surtout qu'il est jeune ! Et je me demande comment il sortira de ces lourdes aventures

Ce tome est un tournant dans l'histoire des Vestrit, tout se met en place : la révolte des esclaves, la capture d'une vivenef, le destin des enfants chamboulés par les évènements, les pactes sont bel et bien engagés sans possibilité de revenir en arrière... Sans compter les nombreux combats et confrontation, ce livre est un vrai régal!
J'ai hâte d'en apprendre plus sur les marchands du desert de pluie, et sur les Serpents qui parcourent la mer. J'ai également hâte de savoir si Althea rejoindra Terrilville, ce qu'il adviendra de Vivacia, et de Parangon. Les vivenefs sont très attachantes, les liens qui les unit à leur famille sont très fort, plus j'avance dans les tomes, et plus je les aime !

Enfin, j'apprécie que l'ensemble des sagas de Robin Hobb se déroule dans le même monde ! dans ce livre, l'auteur fait une référence à la Cité des Anciens !

En conclusion, les aventuriers de la mer est une très belle découverte que je compte continuer rapidement, et cette fois là, j'enchainerai directement les tomes 4, 5 et 6 pour respecter la tomaison originale.
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Chaque personnage se sent en cage en ce moment, dans la saga

Souvenez-vous, nous quittions Hiemain qui quittait, lui, la Vivacia. Hiemain est sans doute le personnage le plus énervant des Aventuriers de la Mer, telle il est complexe et prometteur à la fois. Reprenons-le, voulez vous ? C'était un apprenti prêtre de Sâ, apprenti très doué. C'était un gamin habitué à être seul, a être éloigné de sa famille et de la vie en général car on ne le développe que du côté spirituel. Une fois arrivé chez son père, il découvre les malheurs physiques, la séquestration et le fait de devoir toujours tout partager avec un bateau. C'est un objet, un instrument au mieux. Quelque part, Hiemain nous énerve par sa passivité et une voix mauvaise nous dit qu'il faut qu'il se secoue. Et pire, lorsqu'enfin il se décide à faire un semblant d'action - il fuit - nous n'avons qu'une envie, c'est de le huer car il laisse la Vivacia toute seule.

Althéa est plutôt le contraire. Elle est constamment dans l'action, au risque de s'y perdre de ne pas avoir de recul. Mais au moins, elle apprend constamment de ses erreurs, elle avance même en tâtonnant. Ne pouvant naviguer sur sa vivenef, Kyle faisant douter de sa compétence, elle quitte tout pour prouver le contraire.

Mais ces deux personnages emprisonnent à leur manière les Vestrit par leur comportement égoïste. A cause de Hiemain, Kyle n'a aucune limite et se permet de devenir cruel, de se sentir tout puissant. Il apprend ces sensations à Malta qui va faire tourner littéralement bourrique Ronica et Keffria, détruisant la réputation des Vestrit de tous côtés pour s'emparer de la Vivacia. Althéa, en partant, laisse Ronica plus seule que jamais, sans appui fort et pousse Keffria à se soumettre encore plus à son mari.

Enfin, Kennit est prisonnier de son corps, mutilé par un serpent de mer. Sans vivenef, il se sent rongé, inutile, malchanceux. Sans vivenef, son rêve ne se réalisera pas, il ne se sentira pas complet et mourra.



Mais la liberté a un prix.

Malta, en se libérant de la volonté de sa mère et de sa grand-mère, risque au mieux un mariage (qui la transformera en paria et la défigurera mais bon), au pire, de perdre sa réputation, entraînant sa famille avec elle. Cette gamine a le don de m'exaspérer depuis le tout début et je n'ai qu'une envie, c'est qu'elle s'éjecte toute seule du récit tant elle joue avec des puissances qui la dépassent, au risque de tout détruire. C'est une véritable pourriture, qui apprend vite.

Hiemain, en ayant une pseudo liberté, se perd lui-même. On lui ôte son identité en le faisant esclave de la Vivacia. Et s'il se rebelle, c'est que la vivenef lui suggère fortement. Vivacia ne supporte plus qu'on l'abandonne, qu'on souffre. Elle veut se détacher des Vestrit et devenir son propre maître.

Ainsi, ce tome est rempli d'actions, mais apportera le chaos car personne ne reviendra indemne de ces batailles. Cela changera les personnages à jamais, me laissant totalement pantoise au niveau de l'intrigue. Je ne sais toujours pas où Robin Hobb veut nous emmener.
Lien : http://labibliodekoko.blogsp..
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Dans la continuité des 2 premiers tomes, La conquête de la liberté poursuit la grande aventure maritime engagée avec les 2 tomes précédents. Robin Hobb parvient à déployer son univers et ses mystères en sachant par ci par là quelques infos qui nous laissent avide d'en lire plus pour savoir ce que Robin Hobb mijote pour cette saga Les Aventuriers de la Mer.

De plus, elle parvient à toujours nous surprendre. En tout cas, je m'attends jamais à aller là où nous mène. Il y a toujours d'étonnant retournement de situations qui stimulent la lecture.
La suite sur le blog…
Lien : http://livrepoche.fr/les-ave..
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Dans la lignée des précédents, ce tome se veut aussi fascinant. J'ai apprécié le fait qu'il y ait un peu plus d'actions dans celui-ci. Autant dans les tomes précédents, ça m'ennuyait un peu de lire les points de vue de Malta, sa mère et sa grand-mère, autant dans ce tome, je n'attendais que ça ! Malta est toujours aussi peste, mais je sens qu'elle va devoir apprendre à ses dépens ce qu'il lui en coûte de se prendre pour une femme. J'ai bien aimé les histoires avec les habitants du Désert des Pluies. Je me suis habituée aux changements brusques de points de vue des personnages. Tous prennent de plus en plus d'ampleur dans le récit, et on sent qu'ils vont bientôt se rejoindre. La fin du tome a par ailleurs déjà commencé à les rapprocher. Je prends maintenant autant de plaisir à suivre les aventures de Hiémain que celles d'Althéa, que j'apprécie toujours autant.
Il y a quelques passages sombres dans ce tome, notamment au niveau de l'esclavage. On voit ceci du point de vue de Hiémain, mais aussi de Vivacia, transformée en navire de transport d'esclaves (la pauvre !). Les serpents de mer font une fois de plus leur apparition, mais cette fois-ci, on a plus de matière pour faire des hypothèses. bien que j'ai encore un peu de mal à comprendre les passage du noeud formé par Maulkin, Shriver et Sessuréa ; je peux désormais faire quelques déductions sur leur objectif.
On fait aussi connaissance avec une nouvelle Vivenef, tandis que Vivacia et Parangon sont toujours aussi présentes. Parangon m'intrigue beaucoup, j'aimerais bien en savoir plus sur le passé de ce "personnage".

J'ai dévoré ce tome en un court laps de temps, et j'ai hâte de connaitre la suite ! La fin de ce troisième tome conclut bien le premier volet de la série (je ne comprends toujours pas le découpage français...).
Lien : http://miyu-neko.blogspot.fr..
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On retrouve nos personnages chacun face à leur destin dans ce troisième tome, sommés d'assumer les conséquences de leurs choix :

- Hiémain celles de sa fugue et de l'aide qu'il aura voulu apporter en toute bonne foi aux esclaves, leur offrant ainsi à son corps défendant l'occasion d'une mutinerie... sanglante !

- Althéa celles de son travestissement : hors de question pour le respectable Capitaine du Moissonneur qu'on sache qu'il s'est fait berner et a fait travailler une femme, elle n'aura donc pas l'étiquette nécessaire à le reprise de son navire ! Et aussi celles de sa relation mouvementée avec Brashen. Heureusement pour elle, elle va croiser la route de la Vivenef Ophélie, et de son Capitaine, Tenira, qui va la prendre à son bord.

Chez les Marchands de Terrilville, Malta fait encore des siennes, après avoir failli se compromettre avec le fils Trell, la voilà qui se laisse compter fleurette par un mystérieux personnage masqué du Désert des Pluies. (Oui, enfin ! C'est la rencontre que j'attendais entre Reyn et Malta, j'adore leur histoire ! ) Pendant ce temps, les difficultés des Marchands aux prises avec les desiderata du Gouverneur lui passent bien au-dessus du crâne, tandis que Ronica, Keffria et Jani Khuprus s'inquiètent de la tournure que pourraient prendre les événements...

De son côté, Ambre sympathise avec Parangon, et Kennit se remet difficilement de sa blessure, ce qui n'empêchera pas la Marietta de se lancer à l'assaut de la Vivacia. Et pendant ce temps, errent les Serpents, ne sachant pas où aller, cherchant désespérément Celle Qui se Souvient...

Alors c'est une relecture pour moi, au moins la quatrième d'ailleurs, voire plus ! ... et j'ai toujours autant de plaisir à retrouver cet univers. Hiémain reste mon personnage préféré, et j'ai beaucoup de sympathie aussi pour Reyn Khuprus, Brashen Trell, Ronica Vestrit et Etta.
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