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Je n'ai pas encore lu la saga de "L'assassin royal" et je dois dire que ce prélude me tente bien à la commencer.

À la mort de son fils Cardinal, Félicité, élevée comme soeur de lait de la princesse Prudence, nous livre l'histoire de la lignée des Loinvoyant dans le royaume des Six-Duchés.
Dans la première partie, nous suivons l'évolution de la princesse Prudence qui a un fort caractère et trop couvée par ses parents. Elle va s'enticher d'un garçon d'écurie, Losleur, qui possède le fameux Vif et de cette union va naître le prince Chargeur Loinvoyant qui sera renommé prince Pie et considéré comme bâtard.
À la mort de la princesse, il sera élevée par Félicité auprès de son propre fils, Cardinal.
Dans la deuxième partie, c'est l'histoire du prince Pie et celle de la rivalité qui l'oppose à son cousin Habile. D'une part à cause de la couronne et d'une autre part à cause d'une femme dont ils tombent tous les deux amoureux. Mais il n'y a pas de fumée sans feu et la fin du prince Pie est proche. Une trahison qui sera dévoilée au grand jour et causera beaucoup de répercutions...

J'ai beaucoup apprécié l'écriture de Robin Hobb qui nous transporte vraiment dans son histoire. On a le temps de s'attacher à chacun des personnages et à leur histoire.
Félicité qui au départ ne fait que se comporter comme une autruche face à sa mère, va évoluer au fur et à mesure de l'histoire et se créer sa propre place auprès de la famille des Loinvoyant.
La princesse Prudence est une jeune fille capricieuse et rebelle mais on s'attache à son histoire et à son lien avec Félicité et ensuite avec Losleur.
Le prince Pie est un jeune homme qui ne se préoccupe pas des préjugés et mène sa vie comme il l'entend en attendant d'être couronné roi. J'ai bien aimé son personnage car un peu de simplicité ne fais pas de mal.
Habile dès le départ est détestable et il le reste jusqu'à la fin.
Cardinal est aussi attachant car il n'est pas facile de se faire une place dans ce milieu de loup et on ne peut qu'être touché par son sort.

Donc pour moi ce petit prélude est une réussite et je vais aller rapidement chez ma soeur récupérer toute la saga.
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Quand on a lu l'assassin royal, on ne peut que re-plonger dans l'univers de Robin Hobb qui nous livre une génèse de l'histoire des Lonvoyant.

Cette auteure a vraiment l'Art de nous plonger dans son univers et de nous donner quelques points d'explication qui sont restés lettres mortes dans son autre cycle (cela dit cela n'entrave en rien l'histoire du cycle de l'assassin royal).
j'ai beaucoup apprécié ses explications sur le vifs et sur la transmission de celui-ci. Ce qui peut expliquer pourquoi Fitz en était doué.
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Après avoir fini le second cycle de l'assassin royal c'est très logiquement que je me suis tourné vers ce pré quel pour en savoir plus sur le prince Pie.

Comme à chaque fois avec Robin Hobb, la magie a opéré. Une fois ouvert je n'ai refermé ce livre qu'une fois la dernière page terminée. S'il est de nombreuses fois fait référence au prince Pie tout au long de la saga de l'assassin royal et notamment lors du second cycle où les tensions avec les vifiers sont à leur comble on ne sait que peu de choses sur ce dernier et c'est son histoire qui nous est ici raconté.
Sans surprise venant de Robin Hobb rien de très joyeux ne ressort de cette histoire qui explique néanmoins comment la magie du vif est rentrée dans la lignée des loinvoillant.

Ce prequel fut donc une chouette lecture bien qu'un peu courte me permettant de laisser de côté quelque temps les loinvoillant pour découvrir un peu plus le désert des Pluies avec les cités des anciens.
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Si Robin Hobb est une auteur à ce point renommée et appréciée dans le monde des littératures de l'imaginaire, c'est avant tout en raison de la qualité de son univers qui ne fait que s'enrichir et se complexifier à chaque nouveau roman. Aucun des ouvrages écrits par l'auteur et consacré à ce monde n'a toutefois pu égaler jusqu'à ce jour le succès de « L'Assassin royal », série mettant en scène un bâtard de la famille régnante formé en tant qu'espion et assassin de la couronne. Mais que savait-on jusqu'alors vraiment de la lignée des Loinvoyant ? L'auteur répond à la question par le biais de cette préquelle mettant en scène de lointains ancêtres de Fitz Chevalerie et qui, à défaut de nous surprendre, n'en demeure pas moins divertissante. le récit prend la forme d'un témoignage rapporté par la soeur de lait de la princesse Prudence qui prend ici la plume pour relater le plus fidèlement possible à la postérité les tragiques événements qui secouèrent alors le royaume des Six-Duchés.

Sans surprise on s'attache rapidement à cette jeune femme banale amenée à côtoyer les puissants sans pourtant jamais véritablement rentrer dans leur monde. Comme dans la plupart des romans de Robin Hobb, l'intérêt du récit tient à la profonde empathie éprouvée par le lecteur pour les personnages. La formule fonctionne encore ici, même si ce n'est que l'espace d'une centaine de pages. Les connaisseurs de l'oeuvre de l'auteur ne manqueront pas d'apprécier d'en apprendre davantage sur l'évolution de la lignée de Loinvoyant, et notamment sur la façon dont le Vif, cette magie si particulière permettant de tisser des liens étroits avec les animaux et jugée indigne à l'époque de « L'assassin royal », est parvenue à trouver son chemin dans le sang de la famille royale des Six-Duchés. Pas de révélations fracassantes au programme, néanmoins le récit comprend son lot de surprises et de drames qui rendent cette lecture, à défaut d'indispensable, au moins digne d'intérêt.

Avec « Le prince bâtard », Robin Hobb revient sur un tournant dans la succession de la lignée des Loinvoyant destiné à expliquer un peu mieux comment celle-ci a pu donner naissance, plusieurs décennies plus tard, à un personnage comme Fitz Chevalerie. Une préquelle qu'apprécieront à la fois les amateurs des Six-Duchés mais aussi les néophytes pour lesquels ce récit constitue sans doute une bonne introduction à l'univers de Robin Hobb.
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Qui a lu la saga de L'assassin royal connaît la légende du Prince Pie. Robin Hobb nous livre ici la part de vérité dans la légende dont on a pu lire des bribes et des interprétations dans les tomes de "L'assassin".

Ce petit roman se décompose en deux parties, on suit d'abord Patience Loinvoyant, fillette gâtée et intelligente, intrépide, insoumise qui s'éprend du mauvais cheval (pour ainsi dire). De leur union, naquit le Prince Pie, Chargeur Loinvoyant, roi vifier en féroce opposition avec son cousin Habile pour une femme. De cette histoire résulte la terreur qu'inspirera le Vif au Royaume des Six-Duchés.

C'est une joie de retrouver cet univers, les noms, les villes, les pays, l'ambiance des Six-Duchés. Le style de Hobb est précis, détaillé, riche et passionnant. On en perd pas une miette et ce mythe redevenu réel apporte un nouvel éclairage aux aventures de Fitz dans "L'assassin royal". Ca donne envie de se replonger dans la saga. Ce tome m'a beaucoup fait penser à Retour au pays, qui nous présente l'univers des Aventuriers de la mer. Si vous ne connaissez pas la saga, ce petit livre vous donnera un bel aperçu de l'univers créé par Hobb et vous donnera l'envie d'aller voir plus loin.
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Ça fait un bon moment maintenant que ce livre est dans ma liste de livres à lire, mais compte tenu du prix pour si peu de pages, j'ai attendu longtemps avant de craquer pour le format numérique.

Je l'ai lu d'une traite avec plaisir ! La minuscule référence à Terrilville m'a fait sourire (Les Aventuriers de la Mer étant ma saga préférée de Robin Hobb). C'est avec plaisir que j'ai replongé dans son univers des Six Duchés, ça m'avait bien manqué.
J'ai aimé la narration choisie pour l'histoire, à savoir la 1ere personne et aussi le fait que ce soit un genre de compte rendu, de témoignage. Cela rend l'histoire encore plus réelle. J'avais parfois l'impression de lire un vieux parchemin des archives de Castelcerf (si seulement!).

Le style d'écriture de Robin Hobb semble être un peu différent de d'habitude ici, plus direct avec moins de descriptions et un peu plus de répétitions parfois, ce qui m'a un peu déçue. Mais mis à part ça, c'était bien prenant et j'ai lu l'intégralité du bouquin sans me rendre compte du temps qui passe.

La magie de Robin Hobb est encore une fois au rendez-vous, ce qui me rend encore plus impatiente pour sa future trilogie.
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Cela fait plusieurs années depuis ma dernière relecture de "L'assassin royal", c'est donc avec beaucoup de plaisir que je me replonge dans l'univers des Six-Duchés !

Cette courte histoire vise à rétablir la vérité sur le roi Pie, fils bâtard de la reine-servante Prudence (qui portait bien mal son nom). le récit est raconté par Félicité, sa servante et amie dévouée. Elle nous explique l'enfance et l'adolescence de Prudence, sa rencontre avec un esclave chalcédien lié par le Vif à un étalon taché, la naissance de Chargeur (le prince Pie), les tensions de son accession au trône,... Comme d'habitude avec Robin Hobb, on s'attache très vite aux personnages. Ceci dit, la mère de Félicité est vraiment difficile à supporter avec tous ces mauvais conseils qu'elle lui donne "pour son bien" et "parce qu'elle l'aime" !

C'est un petit livre intéressant pour les fans de "L'assassin royal", on découvre la véritable histoire du roi Pie et comment le Vif est devenu une magie soi-disant perverse et méprisable.
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Je n'avais encore jamais rien lu de Robin Hobb. Au lieu de me lancer directement dans l'Assassin Royal, j'ai préféré en lire un prélude. J'ai beaucoup aimé la narration, l'écriture, les personnages, le worldbuilding et les intrigues.

Parfois, c'est un peu trop lisse, trop "propre". C'est écrit avec tellement de pudeur qu'on sent bien que ça ne s'adresse pas uniquement à un public adulte. Néanmoins, le vocabulaire est riche et le texte d'un bon niveau, pas de concession sur ce point là et c'est tant mieux.

J'ai maintenant envie de me plonger dans l'histoire des Six-Duchés, de découvrir ce qu'il advient des personnes possédant le Vif et de savoir comment a évolué la lignée des Loinvoyant. J'espère continuer d'apprécier cette écriture plutôt pudique et proprette dans les volumes suivants.


Bonne lecture !
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Mon premier contact avec Robin Hobb avait été avec Retour au pays, le préquel de l'assassin royal. J'avais déjà bien apprécié ce volume de cette impressionnante saga.

L'univers y est assez original mais c'est surtout la façon de raconter l'histoire qui est incroyable.

Dans le Prince bâtard, la narratrice a un point de vue à la fois très proche et très éloigné des choses. Elle est très impliquée émotionnellement avec certains personnages et pas du tout avec d'autres. Normal me direz-vous, mais c'est plus que ça. Comme si elle nous mettait tantôt au coeur des évènements, tantôt en tant que simple spectateur objectif. le passage quasi permanent de l'un à l'autre est à la fois troublant et addictif. Et même si la narratrice s'interdit toute subjectivité, elle fait passer beaucoup de ses sentiments dans son récit.

Ce choix d'écriture est réellement très intéressant non seulement par sa forme mais aussi parce que, sachant que bons nombres d'évènements vont découler de cette histoire sur une période temporelle assez vaste, le fait d'utiliser une ménestrelle pour conter ce qui deviendra sans aucun doute une légende est particulièrement bien imaginé.

Il me tarde de découvrir la saga au complet !
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Prélude a une épopée qu'on ne présente plus, je démarre donc cette saga de livres de fantaisie avec ce petit exemplaire.

Il s'agit de l'histoire de la cour royale, que je devine être au centre de l'épopée qui s'annonce, narrée par les "petites gens", détenteur des secrets et de la vérité... Sans chapitre, le livre est scindé en deux parties. Une narration de 150 pages qui nous donne des informations sur les turpitudes de la famille royale et de ses plus proches seigneurs sur plusieurs générations.

J'ai plutôt aimé l'histoire en elle même, mais le récit sans chapitrage, d'une traite, sans dialogue ou presque n'est pas des plus agréables. Néanmoins, j'ai bien envie de savoir la suite...
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