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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Parce que le climat de Bombay est très mauvais pour les enfants, le capitaine Crewe emmène sa fille Sara en Angleterre et la confie à l'école de Miss Minchin. Parce qu'elle est riche, elle est entourée d'attentions, parce qu'elle est une fillette aimable, elle se fait des amies. Elle rencontre Becky, une enfant abandonnée, recueillie comme laveuse de vaisselle mais qui doit sans arrêt obéir aux ordres et qui vit au grenier.
Hélas, le papa de Sara meurt ruiné et la pauvre Sara subit le même sort que Becky. Bien sûr, il y aura d'autres rebondissements.
Une histoire parfaite pour rêver.
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Je pense que toutes les petites filles de mon époque (ça fait vieillot !) reconnaîtront, à partir du résumé, le célèbre dessin animé japonais « Princesse Sarah ». Grâce au livre le petit Lord Fauntleroy, j'ai découvert que Frances Burnett était également l'auteur de cette histoire. Quelques temps après la lecture de mon cher Tolstoï, j'ai profité d'une soirée très calme pour savourer ce roman pour enfants.
Sara est une petite fille rêveuse et fantasque qui aime imaginer des histoires. Malgré sa fortune et les traitements privilégiés dont elle bénéficie, elle reste modeste, douce et gentille. L'auteur nous présente une enfant modèle, avec des manières exquises et un caractère courageux. Bien sûr, cela semble un peu naïf pour nous, lecteurs et adultes contemporains, mais il a été écrit dans les années 1900. A cette époque, les livres pour enfants avaient souvent une visée éducative et morale.
Pour être franche, Sara m'a plu dès les premiers chapitres et j'ai suivi avec beaucoup d'attention ses péripéties : d'une situation riche et enviée, elle devient domestique dans la pension de Miss Minchin, une horrible femme égoïste, cruelle et avare. Entre nous je ne la supporte absolument pas et si je pouvais entrer dans le livre, je l'aurai bien tordu le cou.
On découvre également le type d'éducation reçu par les filles nanties à cette époque : l'étude des matières classiques (les langues, l'histoire...), des cours de danse et des sorties à la paroisse chaque dimanche matin. D'après le livre, elles étaient pensionnaires presque toute l'année, habillées avec des uniformes sombres. Cela doit être une enfance lugubre, surtout si on a vécu de cette manière depuis l'âge de quatre ans comme Lottie ! L'auteur parle aussi des conditions de vie des domestiques ainsi que des mendiants de Londres.
J'ai adoré ce conte de fées moderne, cette magie dans chaque page. Durant la lecture, on a l'impression d'être dans une bulle confortable, une parenthèse loin du bruit de la ville et des impératifs de la vie quotidienne.
Le style d'écriture est simple, très accessible pour un public jeune. Les actions s'enchaînent vite et les dialogues sont dynamiques. Seuls les descriptions m'ont paru niaises et faciles.
Un conseil : pour l'apprécier à sa juste valeur, réveillez l'enfant qui sommeille en vous ! Un bon "happily ever after" à partager à tout le monde !
Lien : http://leslecturesdehanta.co..
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J'aime lire et relire Petite princesse, lu et relu dans différentes versions un nombre incalculable de fois...

J'aime me glisser à nouveau dans la peau de cette petite fille qui arrive en calèche à Londres avec son père. Ceux-ci devisent à propos de l'éducation de Sara, qui devra se dérouler en Angleterre, loin de l'Inde où elle est née... le climat de l'inde est mauvais pour les enfants et il est nécessaire d'aller vivre en pensionnat. Mais le père de Sara ne renonce qu'à regret à la compagnie de sa fille.
En effet, Sara est une délicieuse petite personne. Bien qu'entourée et entourée d'attentions, elle reste gentille et modeste et s'efforce de rester toujours comme une princesse dotée de bonnes manières. Elle adore faire "comme si" et raconter des histoires où elle développe son imagination débordante.

Elle est trop gâtée, entourée par un père qui l'adore... et elle aurait pu devenir insupportable, cela dit. Vêtue de vêtements extravagants, de fourrures et de dentelles, elle a un joli salon en plus de sa chambre, elle dispose de sa propre femme de chambre et elle a même son propre poney; elle risque de devenir encore plus riche désormais, héritière de mines de diamants... Mais la vie en décide autrement. Elle a déjà perdu sa mère à sa naissance et son père disparaît également, à cause d'une fièvre maligne, la laissant seule et ruinée.
Toute sa (bonne) fortune a également disparu!
Comme elle de retrouve sans le sou, Miss Minchin, la directrice du pensionnat, méchante, et avare décide de l'employer comme domestique corvéable à merci.... en attendant d'en faire une maîtresse sous-payée.
Autant Sara garde sa bonne éducation en dépit des aléas du sort, autant la méchanceté de certaines apparait au grand jour: Miss Minchin décide de l'exploiter au maximum. Au fonds elle n'apprécie guère la caractère indépendant de Sara, intelligente et belle avec ses grands yeux verts... Sara semble étrange avec sa liberté de pensée qui semble de l'impertinence à la directrice qui lui fait bien payer la richesse de sa personnalité et de son passé.

La vie de Sara change du tout au tout désormais... Mais elle s'efforce de toujours agir avec distinction, comme si elle était toujours une petite princesse. Même si elle a tout perdu, elle garde ses bonnes manières, ... et sa personnalité... Elle doit désormais faire face à l'inimitié et à la jalousie de certaines pensionnaires qui lui font bien payer son ancienne bonne fortune...!
Elle doit affronter la faim et le froid; elle doit désormais dormir dans la mansarde, sans feu, sur un lit dur... Quelques amies l'aident dans ses épreuves (la petite Lottie et Ermengarde, un peu limitée mais avec un grand coeur)...
... Mais elle est bien seule malgré tout. Il ne lui reste que Betty, la fille de la mansarde d'à côté: elle imagine qu'elles sont deux prisonnières du temps de la Révolution Française...

La magie de son imagination l'aide aussi à imaginer qu'elle aurait un bon feu auprès d'elle, un lit confortable et douillet, et qu'elle mangerait un bon souper chaud et réconfortant...

Toutefois la faim se fait souvent sentir. Elle a parfois à peine la force de franchir les étages qui la mènent dans "ses appartements": sa mansarde miséreuse...
Sa vie connaît des péripéties et elle rencontre par hasard un domestique hindou: celui d'un voisin qui a vécu lui aussi en Inde lui aussi... ceux-ci la prennent en affection...
Au bout de deux ans, la vie change à nouveau. C'est comme si la "magie" opérait d'elle-même, comme si les rêves prenaient le pas sur la réalité et prenaient vie à leur tour... Sa mansarde prend un tour accueillant, doté d'un bon lit, avec une cheminée avec un bon feu, et même un vrai dîner chaud et qui lui redonne des forces...

A la fin du livre, tout se termine bien, fort heureusement pour Sara, qui est restée une petite princesse malgré les épreuves rencontrées...
En conclusion, il arrive que les rêves deviennent réalité.


Critique écrite lors du 1er challenge roman jeunesse
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La majorité d'entre nous connaît cette histoire par le biais du dessin animé « Princesse Sara ». J'avoue que je n'en avais vu que des bribes, il ne m'avait jamais attirée, sans doute avais-je déjà « passé l'âge ».
L'auteure m'avait déjà séduite par son écriture dans « le jardin secret » (que je n'ai pas encore critiqué ici car lu avant de créer mon profil). Elle récidive avec ce roman qui m'a enthousiasmé et que je n'ai pas pu lâcher avant de le finir.
L'histoire aurait pu être un mélodrame mais l'auteure a su relever l'intrigue assez simple en développant le caractère singulier de la fillette. Frances H. Burnett évite ainsi le côté larmoyant ou encore moralisateur. Elle nous offre un récit plein de fantaisie sans toutefois cacher les sujets graves. Cette histoire devient un roman d'initiation très intéressant mais aussi divertissant.
J'ai beaucoup aimé la faculté d'imagination de Sara même dans les moments les plus effroyables, et sa générosité naturelle. Elle a le don d'observer et comprendre les personnes autour d'elle, et de connaître ce qui leur est nécessaire ou pas.
J'ai particulièrement apprécié le passage de la rencontre avec Melchisédec !
Selon moi ce roman n'a pas pris une ride car son écriture touche à l'universalité de notre condition.
A lire et faire lire !
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Ma meilleure lecture depuis des mois !
Si vous avez grandi avec le dessin-animé, sachez que le livre est bien meilleur.
Impossible à lâcher, ce petit livre retrace les mésaventures d'une jeune fille qui a su rester une princesse en toutes circonstances.
Ce récit doit en grande partie sa magie à la plume enchanteresse de l'auteure. Je me suis réellement cru dans ce pensionnat, puis dans le grenier avec Sara ; le lecteur est, jusqu'au bout, emporté par ces événements.
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Les romans de Frances Hodgson Burnett ne me déçoivent jamais !

Pourtant, quand j'ai commencé ce roman, j'avoue avoir trouvé Sarah un peu agaçante. J'aime les personnages complexes et Burnett m'y a habituée toute petite, lorsque j'ai découvert Mary Lennox et Colin Craven, qui sont quand même deux petites pestes (qui s'arrangent toutefois au fil des pages). A côté de ces deux-là, qui m'amusent toujours beaucoup, Sarah Crewe semble bien ennuyeuse de perfection : belle, riche, intelligente, humble, mature, gentille, polie, et j'en passe !

Et puis, Sarah est frappée par certaines épreuves. Et c'est à ce moment que le roman devient beaucoup plus intéressant. Fondamentalement, le caractère de Sarah ne change pas : elle reste belle, gentille et intelligente. Mais les problèmes auxquels elle est confrontée rendent ces qualités plus louables, en quelque sorte, parce qu'il faut reconnaître que les conserver dans de telles conditions de vie relève de l'exploit ! Et le récit un peu "plat" et ennuyeux se transforme alors en vrai roman jeunesse passionnant.

Même si "Le jardin secret" (et ses personnages hauts en couleurs) reste mon grand favori dans la bibliographie de Frances Hodgson Burnett, ce roman-ci est finalement une bien jolie découverte, que je relirai avec plaisir.
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Un classique de la littérature jeunesse anglaise.
Je l'ai lu et relu quand j'étais enfant (donc bien avant le dessin animé que je n'ai pas vu d'ailleurs....) et je m'en souviens comme si c'était hier.
Une merveilleuse histoire, bouleversante et triste, mais qui finit bien.
A lire absolument par toutes les petites filles!
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Aujourd'hui j'avais envie d'évoquer avec vous un livre qui à lui seul suffit à me ramener en enfance. Ce roman que j'ai découvert petite fille et que j'aime relire maintenant que je suis devenue grande c'est "petite princesse" de Frances Hodgson Burnett.
Sarah est une petite fille extrêmement gâtée par son père, capitaine aux Indes. Constatant que le climat du pays est mauvais pour sa fille, le capitaine Crewe place notre jeune héroïne dans un pensionnat réservé aux jeunes filles de la bonne société anglaise. Sarah plaît par son originalité et s'attire l'amitié de nombreuses petites filles, mais également les jalousies d'autres telles que Lavinia. Alors que Sarah s'apprête à fêter son anniversaire, un homme en noir apporte la triste nouvelle de la mort de son père. Ruiné, il laisse sa petite fille seule et sans ressources. La directrice de l'établissement lui confisque alors tous ses effets personnels et la garde comme domestique. Sarah n'aura alors plus que la force de son imagination et son courage pour survivre à ces épreuves.
Ce roman jeunesse est tout simplement délicieux, parfait pour rêver et s'évader. Petite, je me rêvais en Sarah Crewe, car comme elle j'étais une petite fille fantasque et rêveuse qui aimait s'imaginer et inventer de belles histoires. Cette petite fille est très attachante et l'on suit avec beaucoup de plaisir ses mésaventures. Malgré les épreuves et les désillusions, elle reste cette gentille petite princesse avec un coeur immense et l'envie de prendre soin des autres. Pour autant, elle ne manque pas de tempérament et n'hésitera pas à se battre pour dire ce qu'elle pense.
Ce roman possède vraiment tous les ingrédients pour que petits et grands passent un bon moment de lecture avec des personnages attachants, un univers riche comme seule Frances Burnett sait le faire, entre réalité et onirisme, entre vie réelle et conte de fée, entre présent vécu et rêve.
Une histoire qui est parfois dure puisque la vie n'est pas tendre pour notre jeune héroïne, mais heureusement, malgré les épreuves, la fin offre un très bel avenir à notre petite princesse.
Un livre qu'il me tarde de faire découvrir à mes enfants, comme les quatre filles du docteur March.
Je me souviens que petite j'avais découvert l'adaptation cinématographique de cette oeuvre par Alfonso Cuaron. Même si cette version s'éloigne par moment de l'oeuvre originelle, je l'aime beaucoup car elle est très enchanteresse et féerique. J'aime le contraste entre l'univers gris, sombre, pluvieux de l'Angleterre de notre Sarah déchue avec les couleurs vives, chatoyantes, chaleureuses de l'Inde de son enfance et de son avenir. Un film que je ne peux m'empêcher de regarder chaque année au moment des fêtes tant il sait réveiller mon coeur d'enfant.
Pour résumer, ce livre est vraiment un classique de la littérature jeunesse anglaise à découvrir absolument. Pour moi, c'est l'un des plus beaux livres que j'ai découvert petite fille. Et même si je lui préfère le jardin secret de la même auteure, Sarah possède cette capacité à me faire voyager grâce à ses merveilleuses histoires. Je ne peux que vous le conseiller et cela, peu importe votre âge, car ce roman qui porte en lui une sorte de magie ne pourra que vous enchanter.
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La Petite Princesse doit être un de mes classiques jeunesse préférés. Je me souviens avoir déniché la vieille édition de la Bibliothèque Rose ayant appartenu à ma mère et l'avoir dévoré en deux jours.
À presque neuf ans, je trouvais Sarah admirable de patience et de résilience et j'enviais sa force de caractère. Malgré une vision très coloniale de l'Inde, ce pays lointain truffé de mines de diamants m'a fait rêver, tout comme les descriptions des jouets de Sarah.
C'est un classique au charme désuet que je recommande chaudement aux enfants car il montre que l'imagination permet de supporter bien des épreuves et que répondre à la violence par la bonté est ce qu'il y a de mieux.
Sarah ne se laisse pour autant pas marcher sur les pieds et ne se prive pas pour dire ses quatre vérités à l'abominable Miss Minchin. Elle en payera les conséquences mais gardera la tête haute face aux pires humiliations.
Et la fin est peut-être invraisemblable, mais si satisfaisante à lire après des pages et des pages d'épreuves pour notre petite princesse.
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Voici un roman jeunesse dont on ne sort pas indemnes. Sara Crewe, la protagoniste, est ce qu'on appelle communément "une vielle âme", une jeune fille qui semble habitée par la sagesse d'une vie antérieure. Intelligente, voir même "à haut potentiel"cogntif, Sara est ce genre de personnage qui sert de modèle positif. Gentille, charitable, songé, créative et obéissant à ses propres règles de savoir-vivre, je me dis qu'avoir lu ce roman étant jeune, ç'aurait été l'un de mes personnages préférés. Un courage pareil, ça ne s'invente pas! À travers l'exotisme des Indes, la cruauté des gens qui vivent sans amour et un Londres gris du XXe siècle, Sara se bat pour sa survie, mais aussi pour ses idéaux.
Sara Crewe n'a que sept ans lorsqu'elle est confiée à un pensionnat londonien, sous la direction implacable et austère de la froide Miss Minchin. Malgré le faste de sa vie et gâtée sans bon sens par son jeune père riche, Sara est pourtant dotée d'un sens des réalité très peu commun aux jeunes fille de son âge. Grande rêveuse, philosophe et polyglotte, elle est rapidement qualifiée de "bizarre" par les habitants du pensionnat. de par ses manières et sa mentalité, on l'appelle "princesse Sara". Durant deux ans, Sara mène une vie confortable et se fait des amies. Un jour, on lui annonce le décès de son père, floué et ruiné, avant de mourir de maladie. le même jour, on lui confisque toutes ses choses et on la relocalise dans une mansarde du grenier. C'est que Miss Minchin avait beaucoup investie sur le petite Sara et maintenant qu'elle est ruinée, elle entends voir l'enfant la servir en dédommagement. Une nouvelle vie commence pour Sara, qui souffrira de la faim, du froid et de maltraitance. Mais pour cette enfant qui rêve si fort, le cours de sa vie sera appelé à changer lorsqu'un mystérieux homme et son compagnon indien viennent habiter la maison d'à côté.

Un livre à placer dans les classique de la littérature jeunesse, ni plus ni moins.

P.S. Il existe une version cinématographique, dont j'ai trouvé la fin bien meilleure, puisqu'elle met de l'avant l'importance de la famille. Il existe aussi une BD, "Princesse Sara", qui est grandiose en matière de décors et de tenues. Cependant, vers le tome 7, on perd vraiment l'essence de l'univers de Burnett, qui ressemble plus à de a romance guimauve qu'à autre chose. Les premiers tomes valent plus la peine d'être lus, selon moi.
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