City Hunter (Nicky Larson), tome 7 : La Femme qui venait d'un pays dangereux

L'arc consacré aux réfugiés de la République d'Emaria ne tient pas vraiment ses promesses : Takuya et Atsuko crèchent chez City Hunter (refrain connu), d'où une longue suite de gags mokkori (refrain connu) en attendant que la guerre civile se termine où à défaut que les G-Men du gouvernement dirigés par la caricature d'Arnold Schwarzenegger daignent enfin montrer le bout de leur nez pour les choses enfin animer… Ryo a une mauvais influence sur Takuya, Kaori et Atsuko se liguent pour rééduquer leurs hommes : ouais, bof… Ne restent donc les twists de fin pour relever le niveau ! (les G-Men sont des lâches qui attendent le changement de gouvernement pour se rendre au City Hunter, et Atsuko amoureuse de Ryo le laisse tomber comme une merde quand réapparaît le père de Takuya son précédent amour ^^)
Dans le récit suivant, le mangaka se rappelle à sa série précédente "Cat's Eye" donc tout le monde se retrouve en justaucorps : la cliente voleuse, Kaori et Ryo… En gros Ryo et Kaori déguisés en lycéens doivent aider une voleuse lycéenne à mystifier un richard illuminé qui se passionne pour les pouvoirs psychiques et son sbire nain et bossu qui semblent sortir tous les deux d'un film d'horreur de la Hammer ! (Ryo aime les jeunes femmes non les jeunes filles, mais il flash encore sur une mineure : serait-il un lolicon, fétichisme élevé au rang d'industrie par le Weekly Shonen Jump ?) Aucune action et que des gags pas spécialement inspirés, genre Quasimodo qui a le coup de foudre pour Kaori… de loin l'un des moins bons et moins intéressant récits de la série, et il n'y a guère que l'émotion de l'épilogue qui mérite la peine d'être mentionné (Kasumi Asou voulant voler un bulbe de tulipe noire pour prouver à son mentor aveugle qu'il a réussi dans sa quête botanique).
La mission du City Hunter qui s'ensuit relève carrément du baby sitting, puisqu'il est engagé par un papa poule pété de thunes pour protéger sa fille Yuki qui ne sait rien de la vie, à commencer par la faire démissionner de de son emploi dans un fast-food mal famé fréquenté par toute la racaille du quartier. Et si Ryo Saeba tombe sous le charme et l'enthousiasme de la jeune fille, il est aussi décontenancé par l'extrême naïveté de l'héritière de noble famille Minagawa...

Ce tome commence avec la fin de l'enquête de Ryô pour la jeune star de la chanson ^^ Un homme lui a envoyé des lettres de menaces. En faisant croire à cet homme que la jeune femme sort avec lui, Ryô l'oblige à sortir de son trou :-)

Grâce à son nouveau contrat concernant la protection d'un jeune garçon (Takuya Matsuoka) et de sa répétitrice (qu'es aquò ? ^^), Takuya fait comprendre à Ryô par des moyens détournés qu'il pourrait bien être amoureux de sa partenaire Kaori :-) Cela n'a pas l'air de déplaire à nos 2 héros ^^ mais encore faut-il arriver à l'exprimer clairement pour que ça se concrétise :-)

Mon gag préféré dans ce volume est le test subi par Ryô sans qu'il en soit conscient. Les "examinateurs" sont Kaori et Takuya, le but est de vérifier que Ryô ne touchera pas à l'accompagnatrice de Takuya :-) A votre avis, test réussi ou pas ? ^^

Tiens tiens... Une apparition de Cat's Eye dans la dernière partie de ce volume ? :-)

Je trouve que plus on va et plus les enquêtes sont plus intéressantes, plus complexes et qu'elles ont gagné en profondeur :-) Les dessins sont également très bien fait et bien travaillés :-) Reste à savoir si l'auteur va réussir à faire toujours aussi bien sur les 36 tomes de cette série, si cela ne va pas finir par s'essouffler faute de sujet intéressant à traiter... A voir si on me prête la fin de la série :-)

Love is in the air dans ce tome 7 ! Au programme : phénomènes paranormaux, cambriolage, émancipation ! Et une fois de plus, nous retrouvons la fameuse massue de 100 tonnes de Kaori, gag de répétition (largement amorti par le mangaka) dont je ne me lasse pas !

Mais trêve de bavardages ! Trois histoires composent ce tome : la conclusion en happy end de celle du tome 6 (la jolie préceptrice Atsuko et son petit protégé fuyant la dictature du gouvernement d'Emaria). On a ensuite une intrigue autour de Kasumi Asou, lycéenne de 17 ans à peine sorti des couches (dixit Kaori, avec un grand sourire), sollicitant City Hunter pour une étrange requête. Mais s'il y a une chose que Ryô ne devrait pas oublier, c'est que le habit ne fait pas le moine. Hé oui, la gentille binoclarde à lunettes "aux horribles tresses" (dixit Ryô) cache en effet bien son jeu! La nuit, vêtue d'un justaucorps (clin d'oeil aux Cat's Eye pour sûr), elle se métamorphose en Arsène Lupin féminin en devenant le voleur 305!

Enfin, un court récit sur Yuki, jeune fille issue d'une noble famillle, qui veut s'émanciper de son prétentieux paternel en travaillant dans un fast-food situé dans le quartier pas très safe de Shinjuku. Évidemment, Ryô, qui tombe sous le charme, est engagé pour la protéger.

Comme d'habitude, on rit beaucoup mais ce tome m'a moins intéressée que les précédents, malgré des scènes finales très émouvantes. Bien sûr, c'est agréable à lire mais il y a ce petit goût de déjà vu...alors j'attends que l'intrigue se corse plus dans la série.

Le mangaka fustige à travers le personnage du Professeur Rangu Furitsu les charlatans prétendant avoir des pouvoirs surnaturels (télékinésie) et leurs conséquences sur autrui (souffrance du majordome Sanchos tributaire des expériences risquées de son maître).

Le coup de crayon du mangaka m'a encore impressionnée : le travail sur les expressions du visage, les mouvements et surtout les détails sur la veste de Kaori (chapitre 59), sur la maison, l'entrepôt et la voiture d'époque du Professeur Furitsu, les lieux (hôpital, fast-food).

City Hunter ne manque jamais de piquant mais j'espère vraiment en apprendre un peu plus sur Ryô dans les tomes suivants!

En plus de la fin du récit précédent, où Ryo avait pris la défense d'une femme et d'un jeune garçon bien précoce pourchassés par des agents secrets de leur pays, ce septième tome est composé de deux histoires gentillettes et n'est certainement pas le meilleur de la série au niveau scénario.

Dans la première partie du tome notre étalon de Shinjuku va faire connaissance avec (le popotin de) Kasumi, sorte de croisement entre CatWoman et Cat's Eye. Cette cleptomane de profession va charger Ryo Saeba de voler une tulipe noire auprès d'un pseudo savant fou local. A part la noblesse du but de cette mission qui peut émouvoir, le récit n'est pas très palpitant et les gags très prévisibles.

Dans la deuxième histoire notre tueur de Shinjuku va (de nouveau) devoir jouer au garde du corps pour une jeune et jolie héritière d'une riche famille et qui a décidé de travailler dans un fast food dans un des quartiers mal fréquentés de Shinjuku. La suite de cette histoire dans le tome suivant devrait nous en apprendre plus sur la qualité de ce récit qui n'a pas l'air très original à première vue.

Bref, un tome assez faible par rapport aux précédents.

Suite et fin de l'aventure qui voit Ryo protéger la perceptrice et son jeune élève Takuya. Celui-ci est de plus en plus influencé par Ryô.

La seconde histoire dure quasiment jusqu'à la fin de ce tome. Ryo est embauché par une voleuse pour l'aider à dérober une tulipe noire.

Enfin, le dernier chapitre présente le nouveau contrat de Ryo : protéger une jeune fille de bonne famille contre... les hommes.

Ce tome est l'un des meilleurs de la série pour le moment. L'histoire de la voleuse est absolument hilarante. Il flotte un petit côté Cat's Eye sur ces pages-là, et l'auteur joue dessus (costume de la voleuse, références explicites). le début du chapitre 66 avec la "transformation" en voleurs m'a quasiment fait pleurer de rire !! le méchant de l'histoire est assez mauvais et crétin, c'est le seul point négatif.