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City Hunter Rebirth tome 1 sur 12
EAN : 9791032703823
Editions Ki-oon (07/02/2019)
3.82/5   40 notes
Résumé :
Kaori est une inconditionnelle de "City Hunter". Son fantasme est de vivre de grandes aventures aux côtés de son idole, Ryo Saeba. Mais, célibataire à 40 ans et prisonnière d’un boulot ennuyeux, elle commence à perdre ses illusions de jeunesse...

Son quotidien morne bascule le jour où, percutée par un train à pleine vitesse, elle se réveille dans la peau d’une lycéenne dans le Shinjuku des années 80 ! Désorientée et à bout de nerfs, elle tente le tou... >Voir plus
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City Hunter Rebirth, tome 1 par Hojo

City Hunter Rebirth

Tsukasa Hojo

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Rash, tome 1 par Hojo

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Tsukasa Hojo

4.15★ (66)

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Critiques, Analyses et Avis (13) Voir plus Ajouter une critique
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Depuis quelques années la Planète Manga est assaillie de titres appartenant au genre « isekai », Portal Fantasy édulcorée dans le meilleur des cas, carrément éco+ dans le pire des cas. Le pitch est toujours le même et utilise tous les codes du fanservice : un geek lamba est victime d'un accident, il se réincarne en machin dans le monde trucmuche et vit les aventures dont il rêvait dans sa vie d'avant… C'est exactement le cas ici, et évidemment personne n'est dupe !

Kaori 40 ans est une célibataire esseulée et blasée qui se remonte le moral avec sa madeleine de Proust préférée, à savoir City Hunter d’après elle le meilleur manga du monde (comme je la comprends !)… Après un accident dans le métro de Tokyo (deus ex machina déjà utilisé dans plusieurs mangas), Kaori se retrouve projetée dans les années 1980 dans le corps qu’elle avait à la même époque… Elle pense avoir remonté le temps mais se trompe lourdement puisque d’après la théorie des supercordes elle est dans un autre monde. C’est en désespoir de cause qu’elle trace le sigle XYZ sur le tableau de la gare de Shinjuku, et là le miracle se produit : le légendaire Ryo Saeba la prend sous son aile, et elle se retrouve intégrée dans la maisonnée du légendaire City Hunter ! Plus exactement elle se retrouve projetée dans le chapitre 159 de son manga préféré, dans la guéguerre Falcon / Miki / Ryo et elle se retrouve coincée entre son rôle de pièce rapportée et son statut d’otaku privilégiée. Et si elle fait tout pour ce qui l’entoure ne dévie pas de l’histoire d’origine, force est de constater qu’elle est soumise à de fortes tentations en tant que fangirl de sa série adorée…

Sokura Nishiki est un bon copycat qui imite très bien le style so eighties de Tsukasa Hojo, et on retrouve ce dernier avec grand plaisir quand ce n’est pas avec nostalgie. Mais encore faut-il qu’on exploite bien les lois de la Portal Fantasy de bon aloi avec des personnages et des univers qui évoluent grâce à la confrontation des deux mondes, car autrement on ne passerait pas vraiment le cap du fanservice (ici de qualité certes)… Sinon je vous conseille la critique de Rickola qui est juste excellente !

PS: pour une série catégorisée "shonen" c'est vachement girly quand même donc on n'est pas loin d'un shojo finalement !
Lien : http://www.portesdumultivers..
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Il y a depuis quelques temps un petit emballement autour de City Hunter avec les sorties conjointes de l'adaptation cinématographique française (Nicky Larson de Philippe Lacheau) et de ce fameux spin off papier qu'est City Hunter Rebirth. le fait que la série culte de Tsukasa Hojo soit autant mise en avant aura eu pour effet de me donner envie de me lancer dans la lecture de cette dernière, ne la connaissant que par le biais de l'animé de l'époque et de sa traduction française foireuse. C'est ainsi que j'ai englouti très rapidement les cinq premiers tomes de l'édition deluxe de Panini de City Hunter (j'ai encore 3 tomes de côté avant de devoir repasser à la caisse) et que je suis immédiatement tombé amoureux de cette série, de ses personnages et du style incroyable de Hojo.

De ce fait, la sortie de ce spin off m'intriguait beaucoup et il m'apparaissait comme évident que je ne pouvais pas passer à côté, quand bien même je ne suis pas encore un spécialiste de la série d'origine. Ce qui me permet d'évoquer un premier point : ce manga est clairement pensé pour les fans de City Hunter, mais c'est avant tout un bon manga, qui peut plaire à un public moins connaisseur (dont je fais partie tant que je ne me sus pas enfilé les tomes suivants en intraveineuse). En effet, il s'agit d'une relecture d'une histoire qui débute au chapitre 159 du manga d'origine comme le signale le personnage principal. Mais avant d'aller plus loin, le petit résumé qui s'impose :

Kaori est une inconditionnelle de City Hunter. Son fantasme est de vivre de grandes aventures aux côtés de son idole, Ryo Saeba. Mais, célibataire à 40 ans et prisonnière d'un boulot ennuyeux, elle commence à perdre ses illusions de jeunesse…
Son quotidien morne bascule le jour où, percutée par un train à pleine vitesse, elle se réveille dans la peau d'une lycéenne dans le Shinjuku des années 80 ! Désorientée et à bout de nerfs, elle tente le tout pour le tout et trace le fameux XYZ sur le panneau de la gare…

Ce pitch de départ n'est pas forcément des plus originaux (il suffit de voir le spin off de Dragon Ball centré sur Yamcha sorti juste avant pour s'en rendre compte) mais il me plait déjà pour une raison simple, c'est que ce genre d'histoire permet de mettre en avant l'importance que les mangas peuvent avoir pour les gens, et comment ils peuvent présenter des modèles auxquels on s'identifie. Et forcément, pour quelqu'un de friand de ce genre de lecture, c'est forcément un élément qui parle beaucoup.

Et cet élément très très bien traité dès le début du tome puisque l'on découvre rapidement Kaori (pas l'associée de Ryo, l'autre) et son rapport au manga de Hojo. J'ai d'ailleurs beaucoup aimé comment son premier contact avec City Hunter est mis en avant : elle a feuilleté un des tomes appartenant à son frère durant son adolescence, et après avoir été atterrée par la grosse bosse de Ryo, elle n'a pas pu s'empêcher d'être happée par le style totalement dingue du mangaka au point de tomber littéralement amoureuse du héros. Ce point m'a beaucoup parlé car même si parfois je trouve l'humour et la perversité du personnage un peu lourds, il y a toujours ce talent d'illustrateur et cette maîtrise des ambiances qui fait que je suis totalement hypnotisé. Je parlerai tôt ou tard du manga City Hunter d'origine, mais je pense attendre d'en avoir lu davantage (voire même toute la série, on verra), mais la beauté folle de l'oeuvre et la classe qui s'en dégage est quelque chose qui m'a frappé.

Mais au-delà de cette passion qui est née chez Kaori et qui me parle donc beaucoup, on voit vite qu'elle est devenue dévorante et que sa réalité a été bien fade en comparaison. Elle explique même n'avoir aucune expérience des hommes. Et si elle doit se comparer à la Kaori du manga, elle se trouve bien fade en comparaison. C'et après ce constat amer qu'elle se retrouve accidentellement projetée sous un train, et se réveille finalement dans son corps d'adolescente, à l'époque du manga.

Et c'est ici que l'intrigue se lance réellement, puisqu'elle appellera à l'aide Ryo, ne connaissant personne dans ce monde alternatif. Il acceptera de l'héberger car elle a réussi à toucher son coeur (même moi qui n'ait lu que cinq tomes connait ce fameux truc) et une relation va vite se nouer entre elle et la Kaori du manga. D'ailleurs à ce stade, elle donne un faux nom, Saori, et pour que ce soit plus simple je l'appellerai désormais comme ça pour éviter qu'on la confonde avec Kaori. Cette situation donnera lieu, on pouvait s'en douter, à de nombreuses séquences cocasses, comme par exemple celle où Saori va vérifier s'il y a bien des magazines érotiques sous le lit de Ryo. Son comportement est souvent en décalage avec les autres également du fait qu'elle soit fan du manga et qu'elle connaisse déjà les ressorts de l'intrigue.

Ce sera d'ailleurs le coeur du récit. Elle comprend qu'elle se trouve dans l'arc commençant dans le chapitre 159 comme je l'ai dit (partie que je n'ai pas encore lu), et va tenter de faire en sorte que, malgré son irruption dans le récit, les choses se passent comme elles doivent se passer, car une histoire d'amour entre Umibozu et Miki de Cat's Eye (si j'ai bien compris) est en jeu. Son comportement avec toute cette galerie de personnages m'a beaucoup amusé, car elle doit taire ses réflexes de fan (elle se retient de toucher le crâne d'Umibozu, elle matte la poitrine et les fesses de Miki presque aussi ostensiblement que Ryo tant elle est fan). Mais là où le récit est pour moi le plus passionnant, c'est dans la relation qui va se nouer entre Saori et Kaori.

Il faut déjà que je précise que dans le manga, je trouve que Kaori est un personnage particulièrement réussi. Je ne saurai pas dire à quoi ça tient (en partie au fait qu'elle remette tout le temps Ryo à sa place), mais j'adore ce personnage. Et dans ce manga, elle et Saori vont très vite développer une grande complicité qui permet de comprendre que le modèle de la jeune fille dans le manga n'est pas Ryo mais bel et bien Kaori. C'est d'autant plus intéressant que personnellement, quand je lis un manga, je me demande comment les autres ressentent tel ou tel détail. Et clairement, dans le cas de City Hunter, je me demande comment le public féminin voit les différents personnages, et la façon dont Saori voit Kaori me parle de ce fait.

Pour finir sur la mise en abyme du lecteur fan de manga, Saori explique en fin de tome que Ryo l'a sauvée auparavant, et je trouve que c'est une façon simple mais très belle de mettre en avant l'importance des oeuvres de fiction pour certaines personnes. En effet, comme tout fan, je pense qu'il ne faut pas négliger l'impact qu'ont ces histoires sur nous et qu'elles contribuent à nous définir et nous aident parfois à avancer. de cette façon toute simple, c'est aussi ce que l'auteur de City Hunter Rebirth cherche à nous dire (de là à se dire qu'il parle de lui à travers son personnage, il n'y a qu'un pas…).

Enfin, un dernier mot rapide sur les dessins. J'ai lu plusieurs fois qu'on croirait des planches dessinées par Hojo. Personnellement je n'irai pas jusque là car comme je l'ai dit, je trouve que le style de Hojo est démentiel et que chacun de ses dessins est d'une beauté à couper le souffle, mais malgré tout, ce spin off ne fait clairement pas honte à l'oeuvre d'origine et le dessin reste très fidèle et d'excellente qualité. C'est simplement qu'on ne peut pas se frotter à un artiste du niveau de Hojo en faisant un travail « juste » excellent. Mais clairement, c'est très beau et le travail d'édition de Ki-oon fait une fois de plus honneur à l'oeuvre.

En résumé, j'attendais beaucoup de ce premier tome de City Hunter Rebirth et ce fut un régal ! Tout d'abord parce que l'on a un spin off très fidèle au manga d'origine, mais aussi parce qu'il développe une mise en abyme du fan de la série (et de mangas en règle générale) qui m'a beaucoup parlé. Les idées avancées sont assez simples mais très bien exploitées. Les thématiques liées aux fans enrichissent l'histoire et lui donnent sa légitimité en plus de permettre au lecteur de se projeter et de s'identifier facilement à l'héroïne. On a donc affaire à une introduction de qualité et qui fait honneur à la série d'origine, ce qui est en soi une belle prouesse. Je dirai volontiers « Coucou ! » au second tome à sa sortie !
Lien : https://apprentiotaku.wordpr..
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Lecture de mon premier manga et je le dois à mon enfant !
Ado, j'aimais beaucoup regarder Nicky Larson, le dessin animé en Français. Je savais par mon frère que la version Manga Japonaise était bien plus portée sur le sexe et plus violente aussi.

Cette série télévisée repasse de nos jours à la télévision et les dessins animés actuels sont tellement pas terribles que j'ai autorisé mon enfant à découvrir Nicky Larson.
Il a adoré Nicky, Laura et son marteau et surtout Mammouth. Il a également adoré la version cinématographique de Philippe Lacheau et sa bande.
Il a donc voulu découvrir la version Manga.
Ma libraire m'a dit qu'il en existait plusieurs version et nous avons donc choisi celle-ci.

Attention, commentaires de novice :
Déjà, un Manga se lit à l'envers, c'est assez perturbant au départ !
Il est en noir et blanc ! Quel dommage, les illustrations sont très réussies.
Les personnages Manga ont des noms différents du dessin animé !

Là, je vois les corbeaux qui vous volent au-dessus de la tête. 😁

L'auteur choisit de faire commencer son Manga avec une femme qui est fan de City Hunter et qui va se retrouver dans la ville de Ryo (Nicky donc) suite à un accident de train ! et dans la peau d'une lycéenne.
C'est le côté un peu SF que je regrette.

Ce volume reste quand même très porté sur le sexe même si les termes utilisés reste soft.
Pourvu que les enfants ne cherchent pas le mot érection dans le dictionnaire ! Et à ce moment-là, il est finalement, peut-être, plus convenable pour eux, qu'il n'y ait pas de couleurs aux illustrations. 😅
Il ne se termine pas puisqu'il appelle une suite.
Ce qui peut agacer les petits impatients.

Ca représente quand même pas mal de pages à lire et la police de caractère n'est pas toujours très grande, sauf, par exemple quand Kaori (Laura) se déchaîne.

Est-ce que je lirai la suite ? Je ne sais pas encore. Ce premier volet est proche de mes souvenirs mais assez répétitif dans sa globalité. Ca manque de méchants qui veulent faire bobo à Nicky, enfin Ryo.
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City Hunter et les aventures de Nicki Larson font partie du panthéon de l'histoire du manga d'ailleurs c'est dans les année 90 que j'ai découvert cette saga avec Dragon Ball.

Ce reboot de la saga city hunter ne vaut peut être pas l'original mais il rend un belle hommage à la saga.

Kaori fan inconditionnel du manga se retrouve propulser dans l'univers de City Hunter dans la peau d'une lycéenne. Complètement désorientée, elle se retrouve face à son idole Ryo Saeba. La jeune fille va donc revivre réellement un épisode du manga tout en modifiant la trame, en faite tout se passe à travers les yeux de l'héroïne si bien que Ryo n'est plus le héros principale . Une idée assez original donc et Sokura Nishiki a su conserver les ingrédients qui font le succès de l'oeuvre original : l'humour, les personnages égaux à eux même.
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Fan de la première heure, je ne pouvais pas passer à côté de ce spin off au dessin si proche de celui de Tsukasa Hojo. Chapeau bas tout d'abord au dessinateur, sans doute un fan de la première heure aussi, qui a dû passer des heures à imiter le manga original pour en arriver à un style aussi proche. Les similitudes sont bluffantes même si au détour d'une case ou deux, on remarque des petites différentes, des petits détails qui nous rappellent que Tsukasa Hojo n'est pas l'auteur de ce manga! c'est minime mais qui connaît bien l'auteur notera les différences!
en dehors de ça, le manga offre une mise en abyme pleine d'émotion et d'humour: d'une fan de city hunter qui par un étrange concours de circonstances se retrouve dans le manga ou dans l'univers du manga, sous ses traits d'adolescente et va revivre un épisode de la série originale de l'intérieur! Quel fan n'a pas rêvé de ça? Sokura Nishiki le réalise pour nous! Au programme, commentaires et regard extérieur sur des scènes et des réactions cultes, regard du lecteur sur le fan à travers un jeu de miroir et de mise en abyme amusant ( le lecteur lit l'histoire d'un fan comme lui en train de réagir comme lui même aura pu le faire en lisant la scène du manga originale... vous me suivez? j'espère!) mais le manga n'est pas juste une redite d'un manga culte: il revisite ou modifie les détails de certaines scènes, il offre une réflexion sur les réactions des personnages, et surtout il propose une réflexion sur le fan, l'otaku qui vit tellement dans l'univers de son manga préféré qu'il en oublie de vivre sa propre vie. Nulle doute que l'auteur va continuer à approfondir cette réflexion et qu'après un tome 1 où Kaori/Saori ( la fan transportée dans le monde qu'elle adule) s 'émerveille de rencontrer ( en chair et en os) ses personnages préférés va venir le temps du questionnement et du regard sur soi.
un titre à la fois plein de nostalgie, d'émotion et d'humour, un hommage sans aucun doute d'un fan à un de ses auteurs préférés et une belle réflexion sur le rapport à la fiction! une très bonne pioche pour ce manga que je recommande fortement!
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critiques presse (3)
ActuaBD
21 février 2019
Le manga City Hunter-Rebirth, quant à lui, ravira autant les nombreux fans que les néophytes, et permet de (re)découvrir la série sous un autre angle. Fidèle au chef-d’œuvre de Tsukasa Hojo, Sokura Nishiki prend brillamment la relève avec un récit dynamique, quoique manquant d’un méchant marquant. Entre les éternels coups de massue de Kaori et les tentatives maladroites de Ryo à vouloir désespérément tripoter la première venue, ce manga régalera les lecteurs.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
LeMonde
18 février 2019
Ce rebirth s’adresse donc avant tout aux fans, qui y retrouveront le meilleur de ce que peut offrir City Hunter [...] En revanche, on conseillera plutôt aux curieux qui n’ont encore jamais lu un tome de City Hunter de commencer par la série initiale – si le dessin des premiers volumes a vieilli, il s’améliore très vite.
Lire la critique sur le site : LeMonde
BDZoom
14 février 2019
Cet auteur a su s’approprier le trait qui semblait inimitable de Tsukasa Hojo. Il a également su capter son humour et offre donc une série qui ne peut pas décevoir les fans tellement les similitudes avec l’originale sont nombreuses.
Lire la critique sur le site : BDZoom
Citations et extraits (2) Ajouter une citation
- J’ai 40 ans et j’embrasse encore les pages où apparaît mon perso de manga préféré… C’est grave à ce stade ! J’ai le même prénom que l’héroïne, mais c’est pas une excuse...
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Plus t’es prêt, mieux ça le fait !
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Video de Sokura Nishiki (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Sokura Nishiki
Le spin-off officiel de City Hunter en manga ! (bande-annonce)
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