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Laurent Calluaud (Traducteur)
EAN : 9782070359141
416 pages
Gallimard (04/09/2008)
3.42/5   24 notes
Résumé :
Alors qu'ils explorent l'étroite plaine côtière de la mer Palubérienne, Léna Tanoway, Léo Faulcon et Kris Dojaan découvrent une épave extraterrestre très ancienne, véhicule blindé déposé là par le souffle du temps.
En effet, sur le monde de VanderZande le vent peut déplacer temporellement les hommes et les objets, et il convient de s'en méfier comme s'il apportait la mort. Ce phénomène bien connu des pionniers est certes étrange, mais Léna et son équipe ne vo... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Un très bon moment ...

Il y a dans ce roman quelque chose de le monde inverti mais c'est très différent en même temps ..

Ici nous avons un monde et une civilisation high Tech ...
Le lecteur est confronté à un environnement étranger au possible .
La planète est considérablement dépaysante .
L'auteur soigne la faune .. la flore ... les humains modifiés .. une culture humaine assez particulière ...
Bref !! un environnement solide dans le moindre détail ...
Le temps " souffle " sur cette planète ..
C'est un monde intensivement étudié et exploré ... mais intensivement dangereux aussi .
Les personnages sont très réels .. leurs problématiques sont subtiles ... denses .. crédibles .... intéressantes ...

Le récit est bien construit .
Les 100 dernières pages sont en accelerando et on se demande réellement comment cela va se terminer .
C'est assez ( très en fait ) psychologique comme texte et cela peut réellement agacer ou ne pas motiver certains lecteurs .
Par contre c'est indiscutablement un de ces textes de SF qui volent très haut du point de vue philosophique et psychologique .
Pas de verbiage ... des réflexions solides comme les rochers de cette planète .. intéressantes ... sérieuses ..
Mais peut être trop intense ..
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C'est du même niveau que le monde inverti , mais un univers très diffèrent et des thématiques nettement plus intimistes ( dans leur étude et développements ) dans le souffle du temps .
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Un très bon roman aussi mystérieux que philosophique.
Comme je l'ai lu, ici et là, à plusieurs reprises, il y a effectivement un côté qui n'est pas sans rappeler le Monde inverti de Christopher Priest. Mais là où le roman de Priest va privilégier une intrigue agrémentée d'une certaine dose d'action, et de nombreux rebondissements et découvertes, le bouquin de Holdstock va conserver, de bout en bout, un flegme caractéristique et un aspect purement contemplatif.

On avance, on suit le héros et ses trois compères, on découvre son environnement de façon progressive, et sans jamais se presser. Tout arrive à point nommé de toute façon.

Et quand on parvient aux deux tiers de l'histoire, et que l'on commence à être très légèrement caressé par une subtile impression d'ennui, l'auteur se décide à nous balancer des incroyables et magnifiques réflexions philosophiques. Et c'est bien là tout le but du récit, confronter un héros qui vit au jour le jour sans réellement se soucier de rien sauf de sa petite personne et de son contentement immédiat avec d'autres personnages qui bataillent chacun à l'atteinte d'un objectif très précis.
Le héros parviendra-t-il à la révélation absolue, de comprendre que comme la mort est une chose de toute façon indéniable et inévitable, alors autant user de ses efforts pour impacter sur ce qui peut l'être et faire quelque chose de son existence ?

Ce roman fut une agréable surprise. Les pistes de réflexions flirtant avec des questions purement métaphysiques sont réellement intéressantes et poussent le lecteur à une remise en question, et aussi à aborder sa propre vie et ses propres problèmes sous un meilleur angle.
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Bof bof!
Ce monde de VanderZande m'a passablement déçu!
Il promettait beaucoup avec ces vents extraordinaires capables de déplacer dans le temps (!) hommes, constructions et même des pans entiers de terrains.

Mais une bonne idée ne fait pas nécessairement un bon livre, celui-ci m'a lourdement ennuyé.
Les premières pages démarrent pourtant bien avec la découverte d'un artefact mais le récit s'enlise très vite entre mélo gnangnan et introspections mystico-philosophiques.

Je n'abandonne que très rarement un livre, je suis allé au bout mais ma persévérance s'avéra vaine.

Mauvaise pioche
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Alors qu'ils explorent la planète VanderZande, Léna Tanoway, Léo Faulcon et Kris Dojaan découvrent une épave antique déposé par le Souffle du Temps. Car sur VanderZande le vent peut déplacer temporellemnt les humains et les objets. Mais la découverte de l'épave engendre des événements et des comportements qui vont amener Léo Faulcon à réfléchir et à découvrir ce que cache réellement le Souffle du Temps.
 
Holdstock nous livre la description d'un monde hostile colonisé par deux types de populations : les scientifiques qui sont là pour étudier le phénomène des vents ; les Modifiés qui ont subi une intervention physique afin de pouvoir survivre sur VanderZande sans avoir à porter de masque. La nature entourant les humains ne leur facilite pas la vie : l'atmosphère est empoisonnée, les vents peuvent entraîner la mort. La colonisation semble se faire hors du temps et sans relation avec la Terre, les pionniers sont seuls, ce qui renforce la solitude.
L'intrigue tourne autour de la nature du Souffle du Temps, est ce une illusion ? un moyen de se déplacer ? Mais le récit permet d'amener des sujets comme l'ignorance des autres, la peur que cela peut engendrer, le sens de la vie.
Les personnages ne sont pas flamboyants : Léo Faulcon est un lâche, les deux femmes ne sont pas attirantes ( Alissia en raison de ses yeux globuleux résultant de sa qualité de Modifiée, Léna en raison des favoris qui lui recouvrent les joues car c'est la mode), Kris est impulsif, naïf. Mais le fait qu'ils vont  mettre leur vie en danger pour avoir des réponses les rend plus intéressants.
Je pense qu'il ne faut pas considérer ce roman comme un pur ouvrage de SF, s'il emprunte un tel cadre c'est pour pouvoir plus facilement aborder les thèmes évoqués.
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Ce que j'ai adoré, c'est l'originalité de l'histoire, ainsi que l'immersion dans cet autre monde. On a vraiment l'impression de vivre avec eux. Reste que la psychologie des persos reste assez spéciale, et l'ambiance assez morose. Mais c'est à connaître.
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
On trouvait ici un tel méli-mélo d'étrangetés que Faulcon en avait le vertige à chaque fois qu'il tournait la tête . Il avait toujours du mal à exprimer l'impression que lui donnaient ces formes et ces lumières , structures douces et dentelées , gigantesques , tordues et voutées d'une autre race et d'un millier d'autres temps , toutes imbriquées et emmêlées les unes dans les autres en des arrangements pour lesquels elles n'avaient jamais été conçues .
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Comment peux-tu savoir quelque chose qui se n'est pas encore produit? De plus, ne vois-tu pas qu'en différant la mort, si c'est ce que tu penses faire, tu axes ton existence sur la peur de mourir, plutôt que sur l'expérience de la vie ?
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Tu étais totalement heureux lorsque tu étais content et totalement malheureux lorsque tu étais triste ; tu as classé les moments de ta vie en bons et mauvais moments. Toi et les milliards de tes semblables, vous n'avez jamais compris que les bons et les mauvais moments, ça n'existe pas. Il n'y a que des moments pendants lesquels on est vivant, des moments pendant lesquels on fait l'expérience de la vie, d'être en vie, peu importe que l'on éprouve de la douleur, du plaisir, de la déprime ou de la solitude.
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Je me souviens des hommes comme d'une engeance résistant sans cesse à sa propre humanité : à ses faiblesses, ses défauts, ses échecs, ses imperfections. Ce type de résistance est le plus court chemin vers l'autodestruction. C'est le meilleur moyen de se faire piéger par les faiblesses mêmes que l'on cherche à éviter.
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On fait les choses, on ne laisse pas les choses nous faire ; il arrive qu'on ait faim, mais on ne laisse pas la faim nous avoir.
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