AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782259212014
400 pages
Plon (16/05/2012)
3.93/5   79 notes
Résumé :

Lorsque Sidonie apprend à Étienne, son amant, qu’elle est enceinte, ce dernier s’enfuit à Marrakech, la ville où il a grandi. Décidée à comprendre, la jeune femme va tenter de le rejoindre. Mais dans cette ville inconnue, Manon, la sœur d’Étienne, veille, bien décidée à laisser dans l’ombre un terrible secret familial…
Que lire après La perle du sudVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (22) Voir plus Ajouter une critique
3,93

sur 79 notes
5
10 avis
4
6 avis
3
1 avis
2
0 avis
1
3 avis
Ce livre m'a été offert par une amie ; un peu comme une blague entre nous. Elle sait que je ne suis pas trop versée dans le genre romance et rien que la couverture présageait du côté guimauve de l'affaire.
Mais j'ai relevé le défit et je l'ai lu.
Dès les premières pages, il apparaît nettement que le style d'écriture est relativement moyen. D'autant que la traduction, comme souvent, scolaire n'arrange rien.
Pourtant, contre toute attente, j'ai aimé ce livre. Une histoire riche en rebondissements, de l'aventure et une véritable immersion dans le Maroc des années 30. Finalement, tout cela est bien ficelé et m'a apporté une évasion bienvenue en ces temps anxiogènes.
Commenter  J’apprécie          5416
Que personne ne vienne me parler de fleurs bleues ou roses, ou d'eau de rose ou de bleuet ou ce que vous voulez de facile, n'en déplaise aux donneurs de leçons et de cours de littérature qui ne voient pas plus loin que le bout de leur Goncourt.
Bon d'accord, ce n'est pas de la grande littérature, même si Linda Holeman n'a certainement jamais prétendu rivaliser avec un de nos immortels, et voilà un roman que sans doute personne ne lira plus dans cent ans. Mais dans cent ans, nous serons tous morts, et en attendant, quel plaisir ! Quel plaisir de suivre l'itinéraire de cette jeune Américaine issue d'une Canadienne et d'un Irlandais, jeune femme coincée à la vie étriquée et aux désirs limités, voire inexistants, et ne voyant pas plus loin que le bout de son jardin et des ailes des papillons qu'elle aime à peindre. Elle qui n'attend rien de la vie à part parfaire les nuances du bleu des ailes de ces mêmes papillons, va tomber amoureuse. Ah, l'amour... Et le jour où son amant la quitte, elle va tenter l'incroyable pour le retrouver, elle qui je le répète ne voit pas plus loin que le bout de son jardin, allez, pas plus loin que les rues d'Albany, la ville qu'elle n'a jamais quittée. Ce jour-là, l'itinéraire de Sidonie au prénom ancillaire va prendre, au-delà de tous les océans, la voie royale, que dis-je, impériale qui va faire d'elle une princesse du désert. Sidonie, ébahie par les couleurs, les parfums, la profondeur des souks, les ombres de la médina, les déferlements d'étoffes, découvre qu'on peut peindre autre chose que les ailes bleues des papillons et les fleurs bleues, et se remplit les yeux du bleu unique des jarres du jardin Majorelle, où elle côtoie le maître lui-même, des touristes américains, un imprévisible jardinier et un petit garçon en mal d'amour maternel.
C'est une bien belle histoire, faite d'amour et d'aventure, et çà on en a toujours besoin, et faite aussi d'ouverture et de tolérance, d'apprentissage réciproque des langues et des cultures, d'apprentissage de la liberté surtout.
Alors non, ce n'est pas fleur bleue, mais c'est bleu comme les jarres du jardin Majorelle, et c'est aussi rouge comme l'amour passion qui vous prend par surprise et rouge comme les murs de cette ville exceptionnelle qu'on appelle la perle du sud.
Un week-end à Marrakech, çà vous tente ?
Commenter  J’apprécie          151
J'ai une maman qui suit de très près - sans pourtant y participer - le Challenge Bookineurs en Couleurs, du coup, à chaque nouvelle session elle nous apporte - à la petite soeur et à moi-même -, un sac de lectures de la bonne couleur. Et, pour cette session, elle y avait glissé La perle du Sud de Linda HOLEMAN. Pour le coup, cela faisait de nombreuses années que je me challengeais pour le lire et avec ma liseuse chez le docteur, je n'avais pas de bonnes raisons pour ne pas le faire ;)

J'ai trouvé dans ce roman tout les ingrédients que j'affectionne tant dans les histoires : de l'aventure, du voyage, de belles rencontres et de l'amour. J'ai particulièrement aimé aussi le fait que l'histoire mêle présent et passé au fur et à mesure que s'enchaînent les chapitres : Linda HOLEMAN alterne donc les histoires et les personnages gravitant autour de Sidonie ce qui permet de jouer avec les mystères, de redonner régulièrement du souffle mais surtout de bien comprendre les enjeux du présent.
En découvrant le passé de Sidonie, j'ai immédiatement saisis d'où lui vient sa force et sa volonté d'agir seule. Clairement, sa vie américaine n'était pas la plus joyeuse jusqu'à temps qu'elle rencontre Etienne dans un des moments les plus durs de sa vie. Alors, forcément, il est facile de sentir pourquoi ; "vieille fille" handicapée par une maladie, vivant loin des préoccupations des jeunes femmes de son âge depuis longtemps ; elle succombe au charme de ce jeune médecin français qui est le premier à lui accorder de l'attention. Nous connaissons tous la force d'un premier amour alors, même s'il est difficile à concevoir, il est possible de comprendre pourquoi Sidonie se met en tête de traverser l'océan Atlantique pour le retrouver, après qu'Etienne l'ait lâchement abandonnée après avoir appris qu'elle était enceinte. Quel courage !
Il se trouve qu'Etienne à des racines au Maroc et c'est donc dans ce pays que nous partons à l'aventure. J'ai beaucoup aimé découvrir la vie des expatriés dans ce pays ainsi que les moeurs locaux. J'ai aimé l'accueil chaleureux de ses habitants bien que tous ne soient pas extrêmement ouverts d'esprit, après tout, l'histoire se passe dans les années 30. Sur place, Sidonie découvre les histoires de famille peu reluisante d'Etienne, mais surtout Manon - son inquiétante soeur - et Badou son fiston tout mignon ainsi qu'Aszoulay qui vaut bien le voyage à lui tout seul ;)
L'histoire sur place est de nouveau riche en rebondissements mais aussi en attente. Entre incompréhensions, mensonges et sueurs froides, impossible de s'ennuyer en lisant ces pages ! J'ai beaucoup aimé les moments plus calmes et doux avec Aszoulay et les découvertes des habitants du Maroc ainsi que la parenthèse au milieu des Touaregs. La fin pourrait être triste mais elle se révèle finalement très belle et pleine d'espoir.

Sidonie, m'a beaucoup plu. L'auteure à beau nous rappeler plusieurs fois qu'elle est handicapée, j'avais du mal à me l'ancrer en tête tant elle est volontaire et toujours en mouvement. J'ai aimé ses valeurs de respect et d'entraide ainsi que son attachement immédiat à Badou et Falida - la petite employée de maison. Sidonie prend soin des gens et je trouve ça vraiment beau.
Aszoulay ressemble beaucoup à Sidonie par sa façon de prendre soin de son entourage, même contre leur volonté. Par contre, il est beaucoup plus doux, réfléchi et sans doute plus à l'écoute. Mais c'est normal aussi, Sidonie est là après avoir suivi son coeur : clairement, ils ne vivent pas les mêmes choses au même moment et ne peuvent donc pas être dans le même état d'esprit.
Etienne et Manon sont tellement différents l'un de l'autre mais se ressemblent pourtant beaucoup dans leur égoïsme. Malheureusement le livre ne les montre pas sous le meilleur jour : elle calculatrice et destructrice, lui totalement lâche et désintéressé. de là à penser que toute la famille est pourrie, il n'y a qu'un pas.

L'écriture de Linda HOLEMAN est très agréable : elle pose les choses calmement et joue entre les moments d'attentes et les révélations. Au final, La Perle du Sud est un bouquin imposant avec ses 670 pages mais avec lequel je n'ai pas vu le temps passer ! J'ai aimé la fluidité de l'écriture ainsi que la précision des émotions qui nous font nous mettre à la place de Sidonie. Les actions se font discrètes, sans grand remue-ménage mais c'est ça aussi qui donne de la crédibilité à l'histoire : clairement c'est bien la force d'un quotidien dans une ville inconnue.
Lien : http://lunazione.over-blog.c..
Commenter  J’apprécie          40
"l'habit ne fait pas le moine", ne pas se fier à la couverture. Moi c'est ce qui me revient quand je pense à ce livre. Il trônait sur la table du salon, mais la couverture ne m'a jamais interpellée, me faisant violence et en me raisonnant je me suis lancé dans la lecture... Quelle joie ! Ce livre est une pure merveille, on découvre le Maroc avec plaisir et on a envie de rentrer dans le livre pour voir ce que le personnage principal peut voir.

Un vrai coup de coeur pour moi aussi ! Je le conseille vivement !
Commenter  J’apprécie          120
Entre amour et intrigue, je me suis laissée subjuguer par l'histoire et j'ai voyagé au fil de cette lecture. je me suis complètement déconnectée de la réalité ! A découvrir!!! Un livre qui vaut la peine d'être lu pour un pur moment d'évasion et de découverte du Maroc et qui nous fait voyager entre Tanger, Marrakech et même dans l'Atlas.
Une fin sans suspens qui se laisse deviner à l'avance. 
La force du roman est dans les personnages auxquels on s'attache.Comme Sidonie, jeune femme très libérée pour son époque et qui s'adapte sans difficulté à la culture du Maroc, très nouvelle pour elle. le petit Badou que l'on voudrait, tout comme Sidonie serrer dans nos bras et câliner et Azsulay, le touareg mystérieux dont les yeux bleus et l'ouverture d'esprit attirent. Les méchants sont pleins de failles et finalement on en viendrait à les plaindre.
Commenter  J’apprécie          90

Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
Après avoir lu, pendant de longs mois, des livres qui ne m'avaient procuré qu'un plaisir tout relatif, avec "La perle du sud", je retrouve un goût réel pour la lecture.
J'avais une vision un peu étroite de la culture et de la vie de la femme marocaine,. Merci à Linda Holeman de m'avoir apporté un éclairage différent sur le sujet .
Commenter  J’apprécie          60
Je me trouvais à Tanger, et l'architecture de la ville, le visage des gens, leur langue, leurs vêtements, la végétation, les odeurs et jusqu'à l'air que je respirais m'étaient tous étrangers. Il n'y avait rien ici pour me rappeler chez moi - le petit coin tranquille d'où je venais, à Albany, dans l'Etat de New York.
Mais en jetant un coup d'œil en arrière, en direction du ferry-boat, je compris qu'il ne restait plus rien pour moi en Amérique non plus - plus rien ni personne.
Commenter  J’apprécie          20
- Les djinns passent des parents aux enfants, précisa-t-elle, puis elle répéta: des parents aux enfants. De père en fils.
Commenter  J’apprécie          70
Vue de l'extérieur, c'était une histoire tellement banale, évidente pour toute femme. Il est bien difficile de se rendre compte de ce qui se passe quand on est au cœur même de l'histoire, empêtrée dans les rêves, les délires et les espoirs. C'était terminé maintenant. L'histoire avait une fin
Commenter  J’apprécie          20
Elle me permit de voir le visage de Luke, puis je cessai de voler pour choir, sans crainte car mon corps semblait aussi libre que les pétales de rose qui pleuvent dans la brise du soir. Je tombais avec la lenteur d'un diamant dans l'eau calme, ou d'une étoile dans un ciel splendide et sombre. Je tombais vers Luke, qui ouvrit les bras pour me recevoir, un sourire doux sur ces lèvres merveilleuses.
Commenter  J’apprécie          10

autres livres classés : roman d'amourVoir plus
Les plus populaires : Roman d'amour Voir plus


Lecteurs (245) Voir plus



Quiz Voir plus

Voyage en Italie

Stendhal a écrit "La Chartreuse de ..." ?

Pavie
Padoue
Parme
Piacenza

14 questions
599 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , voyages , voyage en italieCréer un quiz sur ce livre

{* *}