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EAN : 9782917770634
584 pages
Rue de l'échiquier (21/08/2014)
2.5/5   2 notes
Résumé :
Comment vivre dans le respect des limites et des ressources de la nature ? Alors que la production mondiale de pétrole a atteint son maximum et que c'en est désormais fini de l'énergie fossile bon marché, la permaculture constitue une réponse pragmatique aux enjeux de notre époque. Elle utilise la pensée systémique pour « élaborer en toute conscience des paysages qui imitent les schémas et les relations observés dans la nature et fournissent en abondance nourriture,... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
David Holmgren est le cofondateur de la permaculture avec Bill Mollison, auteur notamment de l'excellent et enthousiasmant Introduction à la permaculture. Je me suis dit qu'il serait bon d'aller voir du côté de l'autre cofondateur, ça ne pouvait qu'être intéressant. Triste erreur. Je n'ai lu que 260 pages (sur plus de 600) de Permaculture : Principes et pistes d'action pour un mode de vie soutenable, et je ne crois pas pouvoir en avaler plus. Dommage, j'avais pris la peine d'aller en libraire l'acheter en belle édition physique, histoire de me constituer une bibliothèque pratique sur le sujet.

Déjà, c'est terriblement, atrocement verbeux. Les pages s'enchainent et ça ne parle de rien. Que dalle. de longues et grandes phrases vides et banales qui se donnent l'apparence de la profondeur. Ça me rappelle la fac. Les 80 premières pages auraient dû en faire 10. de plus, Holmgren plonge la tête la première dans une bouille mystique à laquelle Bill Mollison ne s'était heureusement pas frotté. Il essaie péniblement de marier approche rationnelle et approche spirituelle... Ça ne prend pas. Déjà, il dit du bien du gourou Rudolf Steiner et de sa doctrinale et pseudo-scientifique biodynamie. J'avais déjà été agacé par cette complaisance avec la biodynamie dans le basique de la permaculture, mais là, c'est d'un autre niveau.

Le clou est enfoncé par un atroce schéma qui représente le pire de l'esbroufe intellectuelle. du mauvais côté du schéma, celui de "l'union destructrice entre la religion et la science", on trouve les grandes religions, mais aussi le darwinisme par exemple... du bon côté, celui de "l'union créatrice entre la religion et la science", on trouve le New Age, la "spiritualité indigène", les "fois modernes inclusives" (?), le bouddhisme et le taoïsme (apparemment des "métareligions"), la psychologie jungienne (ah), l'hypothèse Gaïa (mouais), la cybernétique (?!), la mécanique quantique (?!!)... le pire est à venir. La pièce centrale de l'union "créatrice" entre la religion et la science, c'est la "science spirituelle de Steiner", et la pièce centrale de l'union "destructrice", c'est... le nazisme ! Quoi, Steiner est génial et le nazisme c'est pas bien ? Mais qu'est-ce que ce que c'est que ce charabia ? Où est la permaculture ? Comment je suis censé prendre quoi que ce soit au sérieux dans ce bouquin après une telle purée ?

On retrouve cette même impression de vacuité flasque dans le reste du texte. Il y a peut-être des choses intéressantes, mais elles sont noyées dans le blabla. Après 260 pages, je ne retiens pas grand chose d'autre que des errements mystiques et quelques généralités vagues et banales sur l'écologie. Je vais retourner sur des livres plus sensés comme La Forêt-jardin de Martin Crawford.
Lien : https://lespagesdenomic.blog..
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Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
P31
Le concept
Le terme « permaculture » a été inventé par Bill mollison et moi-même au milieu des années 1970, pour décrire « un système intégré et évolutif d'espèces végétales et animales pérennes, ou s'auto pérennisant, utiles à l'homme ».
Selon une définition plus actuelle, reflétant l'élargissement du concept, ce sont ouvrez des « des paysages élaborés en toute conscience qui imite les schémas et les relations observées dans la nature et fournissent nourriture, fibre et énergie, pour subvenir aux besoins locaux ». L'individu, son habitat et son mode d'organisation sous au centre de la permaculture.
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P93, Le problème est la solution

La réalité n'est pas toujours ce qu'elle semble être deux. Il arrive que des choses que nous avons tendance à rejeter et des aspects positifs, plus importants [...]
L'illustration la plus classique de ce principe nous vient des mauvaises herbes et autres formes de vie que nous considérons comme nuisibles et qui, au contraire, peuvent s'avérer bénéfiques.
Ainsi, les mauvaises herbes et les ravageurs peuvent être :
Des indicateurs environnementaux signalant qu'un changement de gestion est nécessaire ;
Des agents restaurant un sol abîmé;
Des ressources que, pour des raisons économiques et culturelles, nous sommes incapables d'apprécier.
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P71
Pour prendre soin des humains, il faut commencer par s'occuper de soi-même. Cette attention s'étend ensuite à des cercles de plus en plus grands, famille, voisin, communauté locale et plus éloignée.
[...]
L'un des meilleurs moyens d'appliquer ce principe est de s'attacher aux valeurs et aux avantages non matériels.
Lorsque l'on s'émerveille d'un coucher de soleil plutôt que de regarder un film, qu'on prend soin de sa santé en marchant plutôt qu'en avalant des médicaments, qu'on passe du temps à s'amuser avec un enfant plutôt que de lui acheter un jouet, on prend soin de soi-même et des autres sans produire ni consommer de ressources matérielles.
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P69
Nous considérons que toutes les formes de vie et espèces ont une valeur intrinsèque, quels que soient leurs inconvénients, pour nous ou pour d'autres formes de vie importante à nos yeux ;
Nous réduisons notre impact environnemental total, meilleur moyen selon nous de prendre soin de tout ce qui est vivant, sans qu'il soit nécessaire de comprendre les nombreux impacts de chaque action individuelle, de les contrôler ou d'en endosser la responsabilité.
Lorsque nous maltraitons une forme de vie ou que nous la tuons, nous le faisons toujours en conscience et avec respect ; ne pas utiliser ce que l'on tue constitue la forme suprême du mépris.
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P82; principe n°1 observer et interagir

Grâce à une observation attentive il y a une interaction réfléchie, les concepteurs en permaculture réduisent à la fois les besoins de travail manuel répétitif, d'énergie non renouvelable et de haute technologie.
L'agriculture traditionnelle exige ainsi beaucoup de main d'oeuvre, l'agriculture industrielle, beaucoup d'énergie, et les systèmes permaculturels, beaucoup d'informations et de conception.
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