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Critique de polacrit


Karen Borg, avocate originaire de Bergen, alors qu'elle fait son jogging, découvre le corps d'un petit criminel, le visage défiguré.
Hans van der Kerch, étudiant hollandais fiché comme trafiquant de drogue, se fait arrêter alors qu'il déambule dans des vêtements ensanglantés sans être pour autant blessé. Mis en cellule, il refuse de répondre à toute question. Il déclare ne vouloir parler qu'à Karen Borg. Elle accepte avec réticence, mais quand Peter Strup, célèbre avocat, se déplace personnellement et insiste pour reprendre son client, Karen est intriguée:  » Il y a quelque chose qui ne va pas. Il ne peut pas être en panne d'affaires, et puis il a fait l'effort de se déplacer jusqu'à mon bureau. » Peter Strup serait-il en cheville avec les milieux de la drogue?
Quelques jours plus tard, Karen se fait agresser dans les couloirs de la préfecture. le dossier avec ses notes personnelles disparaît.
Jusqu'à présent, la police n'a pas vraiment pris cette affaire au sérieux , mais quand l'avocat Olsen est retrouvé assassiné dans son bureau, et que son confrère Lavik est directement impliqué, les choses prennent une toute autre tournure.
Désormais, c'est la course contre la montre: le juge donne une semaine aux enquêteurs pour trouver les preuves qui permettront d'inculper l'avocat.
Peu d'action dans ce roman mais l'intrigue est bien ficelée et le décryptage des mécanismes de la justice norvégienne crée un suspense passionnant. Cela me rappelle la fameuse série  "Perry Mason" dans laquelle le célèbre avocat devait trouver les preuves qui lui permettraient de monter un dossier de défense en béton.
« La déesse aveugle » est un roman policier citadin dont toute l'histoire se déroule ( presque) exclusivement à Oslo. Je dis presque parce que certaines scènes se déroulent dans les environs de la capitale. Mais pour l'essentiel, le lecteur arpente les couloirs du commissariat:  » le bâtiment était assez récent, sans âme, sans histoire (…) Il y règne une atmosphère pesante et terne de modernisme froid, alourdie par une incompétence du Service Public et de conflits internes. le bâtiment est grand et légèrement incurvé (…) et se trouve coincé entre la chapelle et le pénitencier… » Petit règlement de comptes en passant…
Anne Holt signe ici un premier roman qui montre à quel point elle maîtrise son sujet avec un certain talent pour inventer des mises en scènes bien ficelées. Je vous en recommande chaudement la lecture…
Lien : https://legereimaginarepereg..
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