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Cécile La Gravière (Autre)
EAN : 978B0B1MSC3GV
313 pages
(10/06/2022)
4.44/5   18 notes
Résumé :
En hiver, la végétation qui sommeille sous la neige n’attend que le retour de la chaleur pour se déployer.

Un peu comme les sentiments des hommes…

Quand Oz, Londonien englué dans une vie terne et sans surprise, gagne à la loterie de son quartier, il entreprend un grand voyage vers le nord. Son objectif ? Les Highlands : leurs terres vallonnées, leur ciel infini, leur nature sauvage…

À quelques jours de Noël, son road trip... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (14) Voir plus Ajouter une critique
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Londonien, Oswald Littlecock mène une vie solitaire et morne : un job de larbin où il s'ennuie, une vie de célibataire après une rupture un peu douloureuse, pas de famille, pas d'amis… Un coup de chance comme il en arrive parfois dans la vie, un billet de loterie gagnant et le voilà parti pour le voyage dont il rêve depuis son adolescence, quand sa mère lui parlait de son envie de visiter cette région magnifique, sauvage, bien loin de sa vie citadine : l'Ecosse et plus particulièrement les Highlands, l'une des régions les plus typiques. Au volant de sa voiture, en auto-tour dans la région, où tout se passe bien jusqu'à l'accident qui l'envoie dans le fossé… sauf que tout se déroule en hiver, en pleine tempête de neige, à quelques jours de Noël. le voilà donc perdu au milieu de nulle part, voiture inutilisable, sans visibilité, à aller patauger dans la neige pour secourir ce qu'il vient de percuter : un bélier, coincé dans un gros tas de neige. Aussitôt remis sur ses pattes, la bête, en pleine forme, après un gros câlin, semble le guider vers un abri… Oz décide donc de suivre l'animal, qu'il baptise Shaun, se disant qu'il peut trouver un téléphone pour appeler une dépanneuse.
Quand Gregor Murray surprend ce blanc bec dans son étable, il pense d'abord à un voleur. Mais quand il l'attrape pour le jeter dehors, c'est un garde du corps surprenant qui prend la défense de l'intrus : le bélier lui fonce dessus ! Quelques explications plus tard, Gregor comprend bien que l'intrus n'est pas un voleur, mais ça ne l'empêche pas de vouloir le jeter dehors : pas de sale anglais chez lui. de toutes façons, il n'a pas de téléphone et il n'a qu'à marcher jusqu'au bourg un peu plus loin, c'est pas son problème. Oz est absolument outré que cet homme, aussi massif et poilu qu'un ours, dont il aussi visiblement le caractère sauvage, veuille le jeter dans la tempête alors que finalement, il a eu son accident à cause de Shaun, qu'il a sauvé et ramené chez lui en plus ! Et quand Oz se retrouve blessé à cause d'une réaction plutôt impulsive de sa part, Gregor se sent obligé de le soigner et de le garder jusqu'au petit matin.
Après une soirée plutôt mouvementée et des échanges plutôt musclés entre les deux hommes, au petit matin, Oz a disparu avec la veste de Gregor et en laissant un petit mot sur la table.
Et quand il réapparait quelques jours plus tard, c'est bien sûr uniquement pour rendre sa veste à Grégor. Peu à peu, les deux hommes vont s'apprivoiser l'un l'autre…
Autant le dire tout de suite, c'est encore un petit bijou de douceur et de tendresse que nous offre Sully. J'ai eu très souvent les larmes aux yeux durant ma lecture : d'abord de rire, en découvrant certains échanges plutôt savoureux entre les deux hommes, et puis d'émotion, le coeur serré, quand enfin, l'un et l'autre abaissent les barrières qu'ils ont érigées autour d'eux et se découvrent, sans fards.
J'ai adoré cette balade en Ecosse, pays que j'ai eu le bonheur de visiter moi aussi en autotour il y a 5 ans, pas sous la neige puisque c'était fin mai-début juin, mais j'ai des tas de souvenirs qui sont remontés à l'évocation de certains lieux : Inverness, l'Ile de Skye (un paradis…) ou notre logeur nous a fait partager sa passion des loutres, ces grandes plaines des Highlands… bref. L'un des talents de Sully est de nous immerger complètement dans son roman, on voit les lieux qu'elle décrit, on sent le froid, le vent, l'odeur de l'herbe dans la lande… j'ai même eu des envies de haggis ;)
Au-delà de cette visite, c'est aussi la rencontre de deux hommes, de deux solitudes, de deux chemins qui sont à un croisement, pour décider si la route pourrait envisager de se poursuivre ensemble. C'est aussi des personnages secondaires attachants et pittoresques, comme toujours avec Sully. C'est enfin des références pop culture que j'adore : Outlander (dès que j'entends Sassenach, je plonge…), le Docteur Who (spécial big up à David Tennant), Shaun le mouton… et j'en oublie.
Bref, une histoire absolument magnifique et touchante, toute en douceur malgré la rudesse du climat et de Gregor, ou chaque chose prend le temps de se passer, de se poser… Merci à Sully de savoir si bien nous faire voyager et nous faire ressentir, tout simplement.
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[SERVICE PRESSE]


Sous le neige de Sully Holt

Je remercie chaleureusement l'auteure pour ce service presse.


Mon résumé :

Oswald Littlecock est un londonien pur souche. Gagnant de la loterie locale, il part en visite de l'Ecosse, en plein mois de Décembre. Un accident l'oblige à trouver refuge dans une étable, dont le propriétaire est un vieil ours mal léché et très antipathique.


Oswald Littlecock est un jeune homme qui manque cruellement de confiance en lui. Son passé quelque peu difficile a fait de lui un homme peu sûr de lui, trouillard et naïf.

Gregor Murray est un homme mûr, qui a choisi de s'isoler du reste du monde, en rachetant une vieille bergerie. Tout se passait pour le mieux, jusqu'à ce qu'il découvre un jeune homme planqué dans sa bergerie.


Mon ressenti final :

J'ai avalé ce roman en une journée (et une nuit).

L'hiver est rude en Ecosse et Oswald ‘'Oz'' Littlecock va l'apprendre à ses dépends. En voulant éviter un mouton planté au beau milieu de la route, en pleine tempête de neige, Oz finit dans le fossé. le mouton est sain et sauf, et le conduit dans la bergerie où il vit. Pensant être à l'abri pour la nuit, Oz tombe sur le propriétaire des lieux, Gregor Murray. La rencontre entre les deux protagonistes arrive rapidement et annonce directement la couleur. Je dois dire que j'adore ce genre de démarrage. Pas de perte de temps, pas de chichi, on est dans le bain dès le premier chapitre et c'est tant mieux. Et on peut dire que la rencontre entre les deux hommes est épique !

Les échanges entre les deux hommes sont hilarants et chacun se dessine au fur et à mesure de l'avancée du roman.

Oz est un gars qui manque de confiance en lui, un peu naïf mais avec la tête sur les épaules. Je l'ai senti intelligent mais souvent un peu terre à terre. Il m'a beaucoup fait rire car il prend tout au premier degré. Pour autant, j'ai aimé qu'il fasse autant d'effet à Gregor.

Gregor est clairement mon personnage préféré. J'ai été touchée par cet homme brisé qui s'est enfermé dans sa solitude et qui ne sait plus comment s'en sortir. La présence de Oz lui ouvre les yeux sur ce qu'est vraiment sa vie et j'ai eu l'impression de le voir renaître. C'était vraiment attendrissant. J'ai été le témoin silencieux d'une histoire d'amour naissante, fragile mais salutaire. Gregor a véritablement laissé sa carapace se fissurer et j'ai tellement été ravie qu'il fasse des efforts pour tenter l'aventure avec Oz.

L'auteure a bien travaillé ses personnages. Oz est le gars de bonne famille et Gregor, le rustre. Ils sont parfaits ensemble et l'acheminement des faits et des actes étaient à leur bonne place tout au long de ce récit. J'avais capté la fin et j'étais plus que contente que cette belle histoire se termine comme je l'avais imaginée.


Si tu veux aider Shaun le mouton (qui ne s'appelle pas Shaun 😆) à retrouver sa bergerie, c'est par ici : https://amzn.to/3BOVD3P
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Cette romance était un parfait chocolat chaud devant un feu de cheminée emmitouflé dans un plaid bien chaud. J'ai passé un super moment avec le bourru éleveur de moutons et le citadin plein de bons sentiments.

Oz est un jeune homme qui a besoin de se ressourcer et il décide de partir faire un road trip en Ecosse en plein mois de Décembre. Il va se retrouver en bien mauvaise posture et va devoir demander de l'aide auprès du propriétaire du mouflon qui l'a, dans un premier temps envoyé dans le fossé et dans un second temps, conduit au chaud de son étable. Oz est un homme adorable qui souhaite, pour ses vacances, oublier un peu son quotidien à Londres. Il n'y est pas vraiment heureux. On peut constater son évolution au fur et à mesure qu'il passe du temps dans ce petit village avec ses vieux habitants et surtout Gregor. Il devient heureux de sa vie.

Gregor n'a clairement pas eu une vie heureuse. Il a donc du mal à se laisser aller avec les autres, surtout avec les hommes trop mignons qui lui plaisent un peu trop. Il est dans le placard, bien enfermé. C'est un homme acharné de travail, qui ne vit que pour ça d'ailleurs. Il ne me semble pas heureux. Il ne fait que survivre finalement. L'arrivée inopinée d'Oz va mettre un petit grain de sable (ou de flocon de neige) dans ses habitudes et son quotidien.

Leur histoire est vraiment adorable à souhait. J'ai adoré voir Oz s'affirmer au grès de ses rencontre avec le colosse Ecossais. J'ai adoré le voir interagir avec les habitants du cru, qui sont eux aussi bienveillants et attendrissants. J'ai aimé Gregor !!!!! Il voit tellement peu de gens qu'il ne sait pas communiquer avec eux et Oz est un sacré spécimen.

L'autrice nous décrit les paysages comme personne. Je m'y suis cru et j'ai eu très envie de pouvoir me téléporter en Ecosse. Ce pays a l'air tellement magnifique. C'est presque une ode à l'Ecosse ce roman. Les sentiments des personnages arrivent un peu vite (comme souvent dans les romances de ce genre) mais c'était vraiment bien fait car cela passe complètement. Limite, je n'en avais pas assez. L'autrice a une très jolie plume. C'est doux, dépaysant, beau, un peu poétique. Et peut-on parler de cette magnifique couverture !!!!!!! Incroyable. Je regrette de ne pas l'avoir en papier.

En bref, un vrai régal cette romance. A lire si vous voulais avec le sourire, des papillons dans le ventre et une nouvelle destination de rêve pour Noël (ou pas d'ailleurs).
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C'est avec beaucoup de joie que je retrouve la plume de Sully Holt pour une histoire long format car je savais d'avance que ce serait un long moment de plaisir 🥰 Je n'ai d'ailleurs pas attendu pour me plonger dans cette lecture rafraichissante. Et les températures actuelles n'ont fait que renforcer mon envie !

Bien que ce soit un enemies to lovers combiné à un slow burn, on ne perd pas une seconde. La rencontre entre Oz et Murray se fait très vite, le trouble est présent très naturellement, et les sentiments s'amplifient avec logique. Mais les « Comment ? Quoi ? Pourquoi ? » sont bien présents !

C'est une romance qui grandit au rythme d'un sapin qui se couvre fortuitement de décoration de Noël, une carapace qui se fend un peu plus à chaque nouveau nom donné aux animaux, c'est de la brusquerie mêlée de tendresse, du sarcasme haché de maladresse.

😍 J'adore le cynisme si caractéristique des romans de Sully, ainsi que ses descriptions qui nous font voyager dans une nature sauvage, ses personnages atypiques, et pourtant si communs, leurs imperfections qui font qu'on s'y attache encore plus. Ici, elle a réussi la prouesse de mettre en avant les dérives du tourisme au travers le regard d'Oz et des habitants qu'il croise lors de son voyage, sans pour autant rendre son récit pesant de morale. Juste une prise de conscience, au passage.

Au travers de Murray, Sully m'a à nouveau offert le plaisir d'être touchée comme j'avais pu l'être par John (𝘛𝘦𝘮𝘱𝘦̂𝘵𝘦 𝘴𝘶𝘳 𝘊𝘢𝘱𝘦 𝘊𝘰𝘷𝘦). J'aime la façon dont elle arrive à apporter de la lumière là où les personnages semblent perdus, qu'ils sachent s'offrir une nouvelle chance d'être heureux malgré leur peur, malgré les difficultés, malgré… la vie, pas toujours rose.

Sully nous offre des nuances qui ne seraient peut-être pas possibles dans une maison d'édition. Elle incarne à la perfection l'édition indépendante de qualité, celle qui se démarque en proposant de l'originalité tout en parlant de la vie… de la banalité de la vie, mise scène pour en faire quelque chose qui réchauffe le coeur et qui éblouit ♥️
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Un roman bouleversant, des paysages et des personnages décrits avec beaucoup d'émotion et de douceur. Ajouter à ça un vrai travail de recherche sur la vie en Ecosse, sur la fabrication clandestine d'alcool dans une bergerie, sur l'impact des touristes et tant d'autres choses pour au final obtenir un roman complet et captivant.
Ce n'est pas le premier livre que je lis de cette autrice et à chaque fois les descriptions sont magiques. Elle vous transporte complètement dans une autre vie, elle arrive à vous faire voyager avec ses mots avec une facilité déconcertante.

C'est vraiment un roman à lire en prenant le temps pour en apprécier toute la saveur et toutes les subtilités.
Il y a toujours des personnages atypiques dans ses romans décrits avec justesse et profondeur.

Les rencontres sont celles que l'on pourrait avoir dans la vraie vie et je pense que cette sincérité et cette prise de temps dans la mise en place sont importantes dans chacun des écrits de Sully. Cela permet d'apprécier la construction d'une relation, l'approche de deux personnes et la beauté de ce qui peut en découler.
On est loin des rythmes frénétiques que l'on peut avoir dans certains romans, même les slow burn. On prend le temps de décortiquer, on prend le temps d'apprécier on prend le temps de s'imprégner de chaque caractère de chaque personnage, de leur force, de leurs faiblesses, de ce qui peuvent apporter l'un à l'autre et c'est tellement réel que cela pourrait être l'histoire de n'importe qui.

Le gros point fort est la description des paysages qui vous plongent totalement dans un pays que vous ne connaissez pas, ici c'est l'Écosse sous la neige, c'est magique. Tout est vraiment mis en valeur par chaque mot employé, sans que ce soit lourd sans que ce soit ennuyeux et ce n'est pas facile à faire, de mettre autant de descriptions et apporter autant de détails tout en tenant le lecteur en haleine

C'est vraiment un petit concentré d'émotions et de découvertes donc je ne peux que vous encourager vivement à lire ce genre de livre si vous aimez les slow burn et les paysages envoûtants.
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
— Y’a pas de femme ici. Vous sortez ou il faut que je vous aide ? ajouta le propriétaire des lieux en s’appuyant sur le manche de son outil.

— Il n’en est pas question, s’affola Oz. Vous me devez bien ça !

L’homme haussa les sourcils. Ses yeux se mirent à luire de façon inquiétante. Lorsqu’il le vit lâcher sa fourche et s’approcher, Oz tendit aussitôt sa carte routière et sa raclette devant lui pour se protéger.

— Pardon… ? grogna l’Écossais.

— Vous me le devez ! insista Oz d'un ton ferme en dépit de ses craintes. J'ai ramené Shaun. Sans moi…

— Il ne s'appelle pas Shaun ! Et sans vous, ce foutu bélier n'aurait pas cherché à me faire du rentre-dedans ! Sans vous, je n’aurais pas été interrompu dans ce que je faisais pour accourir ici en entendant mes bêtes faire un bordel pareil ! Sans vous, ma soirée se poursuivrait tranquillement !

— Sans moi, votre mouton serait mort de froid, piégé à quelques mètres de votre maison, sans que vous vous inquiétiez de son absence, tout alcoolisé que vous êtes – non que ça me regarde. Est-ce que vous saviez que votre clôture était arrachée ? C’est comme ça qu’il s’est enfui. Vous êtes incapable de surveillez vos bêtes alors baissez d’un ton avant que j’appelle la ligue pour la protection des animaux…

— Avec quoi ? Des signaux de fumée ? Fichez-moi le camp d’ici ! Je ne vous dois rien, ni à vous, ni à personne !
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L’agneau le suivait en se collant à ses mollets et en bêlant d’un ton aigu, le museau levé vers lui, comme s’il était désespéré de le voir partir. Oz eut alors une idée qui ne lui procura aucune fierté, mais qui lui sembla, sur le moment, trop bien inspirée pour ne pas être mise à profit.

Il lâcha ses armes inutiles et s’accroupit pour se saisir du petit avec délicatesse. Il enfouit son nez dans la pelote de laine duveteuse, respira profondément son odeur de foin – sentant son cœur battre follement sous ses doigts – puis se redressa avant de revenir sur ses pas.

— Laissez-moi appeler de l’aide, répéta-t-il froidement en affrontant le propriétaire du regard.

— Sinon, quoi ? Vous allez kidnapper mon agneau et vous enfuir avec ?

— Tout à fait.

L'Écossais inclina la tête sur le côté, un rictus étrange aux lèvres. Il le contempla longuement. Oz fut convaincu de voir passer un flot d’émotions contradictoires dans ses yeux : surprise, colère, sentiment de vengeance, colère, vengeance, colère, incrédulité, colère, peur (de sa folie ?), encore de la vengeance accompagnée d’affreuses promesses de tortures, mais aussi agacement et peut-être une toute petite pointe d'amusement. Vraiment infime.

— Tu es réellement en train de prendre mon mouton en otage, espèce de petit trou du cul pâlot ?
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— Il y a deux saisons en Écosse : juin et l'hiver. Faut faire avec.
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