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Un homme est retrouvé mort la veille de Noël dans le port d'Oslo. Un artiste, Niclas Winter est retrouvé mort chez lui. Une femme semble ne jamais être arrivée à destination et est finalement retrouvée morte dans la cave l'hôtel Continental. Au premier abord, la plupart de ces décès ressemblent à des suicides. Mais lorsque l'évêque de Bergen, Eva Karin Lysgaard est retrouvée poignardée en pleine rue le matin de Noël, l'émotion est grande et le doute s'installe. Cette femme était très appréciée. Yngvar Stubo est chargé de l'enquête et il se rend immédiatement chez le mari de celle-ci. Sa femme, criminologue, juriste et thésarde en psychologie, retrouve une amie d'enfance, Karen, spécialisée dans les crimes haineux aux Etats-Unis. Elle apprend également par son biais que l'évêque était progressiste, sauf en ce qui concerne l'avortement, qu'elle ne tolérait sous aucun prétexte, ce qui était à l'encontre des idées sur ce sujet en Norvège. L'une des fille d'Inger Yohanne, Kristiane, 14 ans, souffrant d'une maladie assimilable à de l'autisme, est abordée par un inconnu qui connaît son prénom. Inger Yohanne voit rouge et pense que sa fille est en danger car, par certains de ses propos, elle semble avoir assisté au meurtre de la femme retrouvée dans la cave de l'hôtel Continental, le jour même où la soeur de Inger Yohanne s'y mariait et le jour même où elle a été sauvé par un inconnu qui a surgi tel Bateman et lui a évité un accident mortel avec un tramway. le fils d'Eva Karin s'aperçoit qu'une photo d'une personne qu'il ne connaît pas mais qui ressemble a disparu de la maison de son père. Il se demande si cette personne n'est pas sa demi-soeur. Grâce à Karen, Inger Yohanne est informée des activités des différents groupes haineux qui sévissent en s'en prenant aux immigrés, aux juifs, aux homosexuels, avec comme seul mobile la haine. L'un d'entre eux, "The 25'ers" sévit en Norvège où les couples homosexuels ont la possibilité de se marier et d'avoir des enfants. Peu à peu, il s'avère que les différents meurtres ont touché cette communauté, hommes ou femmes. Mais cela n'explique pas le meurtre d'Eva Karine. Tout d'abord on pense que le mobile du crime aurait pu être son opposition farouche au droit à l'avortement. Jusqu'au jour où le mari de la défunte de décide à sortir de son mutisme et à livrer le journal intime...

Anne Holt livre un roman complexe en multipliant les intrigues et les détails, les pistes et les personnages à l'envi. le fil conducteur entre les différentes histoires arrive tard dans le récit, après plus d'une centaine de pages. Trop tard pour que j'arrive à vraiment à m'y intéresser et à y trouver du suspense. Je me suis ennuyée et j'ai terminé le livre avec l'impression qu'il était "brouillon", mal agencé, malgré une étude documentée sur la société norvégienne contemporaine. En fin de compte, la thématique des groupes haineux et leurs activités semble noyée sous la masse et par conséquent simplement survolée. C'est le premier roman policier nordique qui me déçoit, alors que je les affectionne particulièrement !

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Sous l'étiquette "Policier", ce roman est davantage une enquête sociologique. L'intrigue criminelle est compliquée, tricotant des personnages et des victimes dont on se demande quels liens les rapprochent. La résolution de ces crimes est menée par un couple peu ordinaire, très attachant, et cela est intéressant. La Norvège est montrée sous un regard inhabituel mais qui peut aussi nous rappeler son histoire : haine raciale, homophobie.
Un livre dense, touffu même, parfois insistant (un peu plus de concision m'aurait convenue), mais j'ai été bien prise au jeu de dénouer tous les fils tendus et croisés par l'auteur.
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HAINE / Anne Holt
J'avoue humblement, sans vouloir faire avilance à l'auteur, que j'ai eu du mal à parvenir au bout des 570 pages de ce roman peu passionnant et touffu. Je me devais toutefois d'aller jusqu'au dernier mot.
Une kyrielle de descriptions souvent inutiles pour l'intrigue et de situations et de digressions allant tous azimut finit par fatiguer le lecteur au bout de 30 pages et il lui faut alors se reposer un peu avant de poursuivre. On baigne dans une confusion générale avec une intrigue mal cousue.
de surcroît la multitude de personnages qui entrent en scène au fur et à mesure que l'intrigue se noue nécessite de rédiger une petite fiche pour se repérer.
Longueurs et ennui font de ce roman une oeuvre que je ne qualifierai pas d'impérissable. Une manifeste absence d'unité empêche le lecteur de se sentir bien dans cette histoire et je reconnais que je n'ai jamais vraiment adhéré.
Les procrastinations de Stubö et les manoeuvres dilatoires de l'auteur pour retarder le dénouement ont vite usé mon enthousiasme initial de découvrir un polar norvégien.
le style est laborieux, le suspens absent ou presque, sans souffle épique et l'on en vient à trouver même que l'auteur n'est pas très à l'aise dans son histoire : en un mot, j'ai trouvé personnellement un manque de technique. La traduction est-elle à la hauteur ? Je ne saurais le dire.
La seule originalité : la reprise des mots de fin de chapitre dans la première phrase du chapitre suivant. C'est insuffisant pour classer ce roman dans les bons livres.
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Ce policier, aux intentions presque pédagogiques, s'intéresse à l'homophobie sous ses formes les plus extrêmes. Ce sujet est d'actualité et plutôt bien traité quoique qu'il aurait pu être plus développé tant qu'à y être. Par contre l'auteur a additionné les crimes à un point tel qu'il devient ardu de démêler qui a fait quoi à qui. La multiplication des personnages nuit également à l'approfondissement de ceux-ci dont les motivations demeurent parfois trop floues à mon goût. Dommage car la trame est solide, les fils se dénouent lentement et les histoires disparates finissent par se rejoindre correctement même si la fin est décevante. Bref j'ai de beaucoup plus apprécié la série Hanne Wilhemsen de la même auteure.
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Je me suis vite lassée de cette lecture. Je ne sais trop pourquoi d'ailleurs.
le style est plutôt bon quoiqu'un peu chargé, mais trop d'histoires se déroulent en parallèle, on s'y perd… On comprend bien qu'en fin de compte, tout va se (...)

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Pour les lecteurs non familiers de l'auteur, le quatrième de couverture leur apprend qu'Anne Holt a été inspectrice de police, avocate et ministre de la justice en Norvège. C'est un point important à garder en mémoire durant la lecture du livre et qui explique à la fois la précision des actes policiers et les thèmes abordés.


L'INSPECTRICE DE POLICE nous livre là un roman policier dont on ne peut contester ni le réalisme, ni le sérieux. Oui, le travail de la police n'est pas toujours fait de courses poursuites, de fusillades et d'exploits en tout genre, comme dans tant d'autres romans policiers modernes. On assiste ici dans Haine à de nombreux crimes, apparemment non liés entre eux, puis ensuite au travail méthodique de la police fait d'investigations, de compilation d'informations diverses et de rapprochements, travail un peu déprimant car il n'avance pas très vite. Et la vérité sortira soudain d'une idée d'Inger Johanne Vik, la compagne de l'inspecteur Yngvar Stubo, quand elle se décidera à demander de l'aide à l'inspectrice en retraite Hanne Wilhelmsen. Rappelons qu'on a déjà rencontré Hanne Wilhelmsen, alors inspectrice en poste à Oslo, dans les très bons romans : 'Bienheureux ceux qui ont soif' et 'La déesse aveugle".


L'AVOCATE & MINISTRE DE LA JUSTICE, quant à elle, nous fait un long plaidoyer pour la tolérance, le vivre ensemble et l'acceptation de la différence, en dénonçant tous les groupes de personnes qui se forment autour de l'exclusion d'une catégorie d'individus, quelque soit l'objet qui pourrait justifier cette exclusion. Car on passe vite du rejet des autres à la haine des autres, puis aux meurtres. À ce propos le titre du livre est particulièrement bien choisi, car on parle bien ici de haine et des ravages qu'elle peut causer. Au final on a là un excellent roman qui, en plus de l'intrigue policière, aborde un sujet de société de première importance : l'homophobie.
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Un polar norvégien, ça change ! Et puis celle qui découvre le pot aux roses est une chercheuse en criminalité qui travaille de chez elle, très éloignée du policier typique.

Un polar dense, avec de nombreux personnages dont le lien entre eux ne se perçoit qu'en toute fin de volume, pour certains.

Et c'est ce procédé qui nous attache au livre : chercher quels rapports existent entre les protagonistes.

Je ne les ai pas tous devinés, mais j'ai aimé chercher jusqu'au bout.

Une intrigue sur fond d'homosexualité qui, si elle est reconnue par le code pénal de la Norvège n'est pas une option acceptable par toute la population du pays.

Une auteure qui sait être efficace.

L'image que je retiendrai :

Celle de Lukas enfermé dans le grenier de ses parents et qui s'en échappe sous une pluie battante juste au moment où l'enquêteur arrive.
Lien : https://alexmotamots.wordpre..
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Une intrigue policière, sur fond d'homo phobie, plutôt agréable à lire avec des personnages attachants. Un récit qu'il me tardait de reprendre dès que je devais poser le livre.
Mais il manque de consistance, malgré une étude un peu détaillée des cercles haineux qui peuvent exister. J'ai trouvé que la fin, trop simpliste, n'était pas à la hauteur de l'histoire. Histoire, qui, de plus, perd beaucoup de sa profondeur avec les 3 dernières pages du livre, qui n'amènent pas grand-chose à l'énigme, à part, peut-être, un léger éclairage sur un comportement d'un des personnages centraux, mais dont, non seulement on se passe volontiers dans la compréhension du récit, mais qui dessert, à mon avis, le fond de cette enquête.
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Une intrigue plutôt bien menée par le couple Stubo, lui policier et elle universitaire en sciences de la criminologie. Plusieurs meurtres et décès vont les impliquer personnellement à travers leur petite fille autiste et témoin de l'un des meurtres.
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Je ne connaissais pas Anne Holt, malgré sa biographie particulièrement riche, avant d'avoir entre les mains ce roman. A priori, cela ne devait pas poser de problèmes, quoique…
« Haine » est le quatrième opus d'une série d'enquêtes menées par Yngvar Stubo, inspecteur émérite de la police norvégienne. Dans le cadre de celle-ci, il est aidé, de manière presque fortuite, par sa femme Vik, psychologue en criminologie. Rapidement, je me suis rendue compte que, comme chez Camilla Läckberg, les personnages étaient récurrents et que leurs vies, en dehors des affaires criminelles à résoudre, évoluaient au fil des romans publiés. J'avais l'impression de tomber comme un cheveu sur la soupe ! Tout un pan de l'histoire dans l'histoire allait m'échapper et je n'avais pas les moyens, pour l'instant, de remédier à cette déconvenue. Plus tard peut-être…
Le 24 décembre 2008, une femme de soixante-deux ans est poignardée dans une rue déserte, c'est l'évêque de Bergen. Suit, immédiatement dans le récit, cinq autres meurtres, dont on comprend rapidement que, toutes les victimes, étaient homosexuelles. Les trajectoires de vie de chacun des personnages, vivants ou morts, se mêlent et s'entremêlent de manière habile. Lors du premier tiers du roman, je me suis franchement demandé, si l'auteur parviendrait, au bout du compte, à intégrer tous ces destins dans un tout acceptable et cohérent. Mission accomplie, ce fut du grand art.
Anne Holt n'insiste pas trop sur le coté sanglant des crimes perpétués, mais détaille, surtout, les différents raisonnements, qui permettent aux enquêteurs de comprendre et de résoudre les nombreux assassinats perpétrés. Ce livre dépasse la dimension du simple thriller, dans la mesure où, il semble également être un prétexte à présenter la société norvégienne, autre que celle décrite dans les études sociales européennes. La corruption est présente dans toutes les couches de sa société et notamment dans ses strates les plus élevées, des groupes extrémistes gangrènent sa vie politique et malgré un niveau de vie général élevé, certaines minorités, homosexuelle et juive en particulier, y sont réellement mises à mal.
C'est complexe, fouillé et vraiment bien organisé. Anne Holt traite tout avec sérieux et si les personnages sont attachants de par leur humanité, l'humour n'y a pas vraiment sa place. Ce roman mérite qu'on s'y accroche et assure ainsi un moment de lecture enrichissant.
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